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Comment j'ai quitté Google et plaqué Microsoft
On a du mal à croire que ce soit seulement possible.
En 2016, alors que 50% des smartphones tournent sous un système d'exploitation développé par (et pour ?) Google, que personne n'ignore ce qu'est Google.com, ou GMail, qu'on parle de Google Glasses, de Google Watch, de Google Docs, de Google Maps, de Google Street View, de Google+ (non), je n'utilise pas Google.
Et quand je dis « pas », je dis « plus ».
Je n'utilise plus Google.
Ni pour mes recherches. Ni pour mes mails. Ni pour partager des photos avec mes ami⋅e⋅s ou pour héberger une page web. Ni pour me géolocaliser. Ni pour faire fonctionner mon smartphone.
Nous sommes toujours en 2016, et quand Skype est le nouveau moyen de discuter, quand on choisit entre Microsoft ou Apple pour choisir son ordinateur, quand on a encore une adresse Outlook, qu'on utilise le pack Office, voire qu'on est aventureux et qu'on a investi dans un Windows Phone (désolé), je n'utilise pas Microsoft.
Une fois encore, je n'utilise plus Microsoft.
Et même si les hipsters et les web-designers (sont-ce les mêmes personnes ?) investissent dans du matériel Apple, moi, je n'ai jamais touché à ça.
Ça doit faire à peu près un an. Un an que je n'utilise plus Google, ni Microsoft, et à peine Facebook (juste pour t'espionner ; oui, toi ; oui oui) ou Amazon.
Et je me suis dit que peut-être, ça t'intéresserait de savoir COMMENT j'ai pu réussir sans faire une syncope. Et comment j'ai découvert des alternatives qui me respectent et ne me traîtent pas comme une donnée à vendre.
Allez, ferme Hangout et prends le temps de me lire, un peu.
Chapitre 1 : Les raisons
« mdr le mec y si croi, il fé dé chapitre »
Oui, c'est plus cool que de mettre juste un « 1. ». Tu te tais maintenant, c'est moi qui raconte.
J'ai longtemps été très Googlophile. Très content d'utiliser leurs outils. C'est joli, c'est simple, c'est très chouette, et tout le monde utilise les même.
Puis un jour, au détour d'une Assemblée Nationale, j'ai entendu parler de surveillance généralisée par des boîtes noires.
Mais ça a rien à voir !!!
Tut-tut. J'ai dit : c'est moi qui raconte. Alors tu attends, et tu vas voir que si, ça a à voir.
Parce que quand j'ai entendu parler de ça, je me suis dit « mince, j'ai pas envie qu'on voit tout ce que je fais sous prétexte que trois clampins ont un pet au casque ».
Ouais, j'ai un truc dans le crâne qui me dit que ce n'est pas normal d'être espionné en permanence. C'est ouf comme truc, je vais me faire opérer pour une ablation totale du respect de ma vie privée, ça ira mieux.
J'ai commencé à voir circuler des alertes concernant le danger potentiel que représenterait un tel dispositif d'espionnage massif. Et j'ai fini par tomber sur plusieurs conférences. Mais la toute, toute première, c'était un extrait (je ne l'ai toujours pas vue en entier d'ailleurs) de Minitel 2.0, la célèbre conférence de Benjamin Bayart.
Et ça m'a intrigué.
Alors j'ai commencé à regarder d'autres conférences sur la vie privée, telles que la fameuse « sexe, alcool et vie privée », une merveille.
Et j'en ai conclu deux choses :
La vie privée, c'est important et on la laisse facilement nous échapper
Les grandes entreprises qui ont main-mise sur ta vie privée, c'est pas tip top caviar
Alors j'ai acheté une Brique Internet (
https://www.labriqueinter.net) et j'ai adhéré à l'association Aquilenet (
https://www.aquilenet.fr).
C'est un FAI géré par des copains qui n'ont rien de mieux à faire que d'aider les gens à avoir accès à un Internet neutre, propre.
Et j'ai donc souscrit à un VPN chez eux. Pour avoir une protection contre les boîtes noires qui squatteront un jour (peut-être, vu comme ça avance vite) chez SFR et voudront savoir ce que je fais.
« Mais bon », me suis-je dit, « c'est très cool, mais ça n'empêche pas Google et Facebook de me renifler le derrière tout ça ».
Et j'ai entrepris la terrible, l'effroyable... DéGooglisation.
Chapitre 2 : Premiers Pas
2.1 / Microsoft : pas piqué des hannetons
Le plus simple, vraiment, c'était de dire au revoir à Microsoft.
Se dire que son système entier est couvert de trous pour laisser rentrer quiconque Microsoft veut bien laisser entrer, ce n'est pas agréable.
Imaginez que votre ordinateur soit comme un appartement.
On vous vend un appartement sans serrure.
Et on vous dit « eh, vous pouvez en faire installer une si vous le voulez, mais alors, il faudra faire appel à une entreprise ».
Option 1 : je n'ai pas besoin de serrure
Je m'en fiche. J'ai confiance, et je sais quand je pars et comment je pars. Personne ne voudra entrer chez moi.
Vraiment, est-ce qu'on peut croire une seconde à cette phrase ?
Option 2 : je fais poser une serrure par un serrurier engagé par une entreprise privée
Hop, me voilà protégé !
Et s'il garde un double de la clé ?
S'il décide de faire une copie de la clé et de l'envoyer à quelqu'un qui veut entrer chez vous sur simple demande ?
Option 3 : je connais un gars très cool, il fabrique la serrure, me montre comment il la fait, et me prouve qu'il n'a pas de double de ma clé
Ok, c'est super ça !
Maintenant, on va devoir recommencer avec chaque partie de l'appartement. Pour être bien sûr⋅e que tout est bien sous contrôle.
Option 4 : je prends un appartement dont j'ai le contrôle dès le départ
Et c'est ça l'intérêt d'un système d'exploitation (OS) libre. Parce que c'est bien sympa, Microsoft, mais concrètement, c'est eux qui ont tout mis en place. Et quand on veut voir comment c'est fait, s'il y a un vice caché, c'est non. C'est leur business, ça les regarde.
Alors pourquoi leur faire confiance ? La solution, c'est le logiciel libre.
Comme point d'entrée Ubuntu (et surtout ses variantes) est un OS très simple d'accès, et qui ne demande pas de connaissances formidables d'un point de vue technique.
Bouuuh, Ubuntu c'est pas libre, y a des drivers propriétaires, puis c'est Canonical, moi je suis sous FreeBSD et j'ai des poils
C'est super cool, mais FreeBSD, c'est pas vraiment l'accessibilité garantie et la compatibilité parfaite (je vais me faire flame comme il faut pour celle-ci). Ubuntu, c'est grand public, et tout public. C'est comme ça.
Dans la majorté des cas, il suffit d'une installation bien faite et tout fonctionne tranquillement. Le plus compliqué, c'est finalement de se dire : « allez, hop, j'y vais ».
Je joue à League of Legends et à Hearthstone sur mon PC sous Linux. J'y regarde les même lives que les autres, visite les mêmes sites.
Mais en vrai t'as aucune valeur, c'est quoi ça. C'est pas du tout libre, ça fait des trous dans tes murs ces bidules.
Dixit celui qui joue à Pokémon GO.
Je...
Voilà, chacun ses compromis.
Bon ok, mais j'en ai marre que tu te disputes avec une personne qui n'existe pas.
Cool.
Donc, une fois sous Ubuntu, le nom de mes logiciels change. Leur interface aussi. Il faut le temps de s'habituer. Et c'est tout.
Certes, parfois, la compatibilité n'est pas au rendez-vous. Soit on se bat, soit on se résoult à faire dual-boot (deux systèmes d'exploitation installés) son ordinateur, soit on virtualise (l'OS dans l'OS).
Mais la majorité du travail doit être fait sous Linux. Une fois qu'on en a l'habitude, un retour sous Windows n'est même plus tentant.
2.2 Intialisation de la déGooglisation
Google, en premier lieu, c'est quoi ?
Un moteur de recherches. Un moteur de recherches qui sait absolument tout sur ce que je cherche. Parce que j'utilise un compte. Avec un historique.
On parle donc d'une entreprise qui sait qui je suis, ce que je cherche, sur quoi je clique.
Non, désolé, ça ne me convient pas. Je n'ai pas envie qu'une entreprise puisse me profiler à tel point qu'elle sache si j'ai le VIH avant que j'en sois informé. Qu'elle sache que je déménage. Que je cherche un emploi. Où. Si je suis célibataire ou non. Depuis quand. Quel animal de compagnie j'ai chez moi. Qui est ma famille. Quels sont mes goûts.
Ah non, vraiment, une seule entité, qui vit de la vente de pub, et qui me connaît aussi bien, ça ne me plaît pas.
Alors, comment t'as fait ?
J'utilise Bing.
?!
Non, pas du tout.
J'utilisais au début Startpage (
https://www.startpage.com/). Le principe est simple : ce moteur de recherches ne garde aucune donnée, et envoie la recherche à Google avant d'afficher le résultat.
La différence est énorme. Google sait que Startpage a fait une recherche. Mais il ne sait pas QUI a utilisé startpage. Il ne sait pas QUI je suis, juste ce que je cherche. Google ne peut plus me profiler, et moi, j'ai mes résultats.
Et voilà, je n'utilise plus Google Search. Juste comme ça. Pouf.
Maintenant, j'utilise Searx, installé sur les serveurs d'Aquilenet (
https://searx.aquilenet.fr). Parce que c'est encore mieux.
2.3 Navigateur web et plug-ins
Je naviguais avec Google Chrome. Comme la majorité des gens (en dehors des admirateurs d'Internet Explorer, donc je ne comprendrai jamais les tendances auto-mutilatoires).
Je suis donc passé sous Firefox, et avec lui, j'ai ajouté plétore de plug-ins de protection de la vie privée.
La liste (ou une bonne partie de celle-ci) est disponible sur le blog d'Aeris, que je vais donc citer en coupant allègrement dans le tas (l'article :
https://blog.imirhil.fr/2015/12/08/extensions-vie-privee.html) :
Au-revoir-UTM est une extension très simple qui va virer automatiquement les balises « utm » laissées par les régies publicitaires ou trackers pour savoir d’où vous venez lors de l’accès au contenu.
Decentraleyes remplace à la volée les contenus que vous auriez normalement dus aller chercher sur des CDN centralisés et généralement très enclin à violer votre vie privée, tels Google, CloudFlare, Akamai et j’en passe.
Disconnect supprime tout le contenu traçant comme le contenu publicitaire, les outils d’analyse de trafic et les boutons sociaux.
HTTPS Everywhere force votre navigateur à utiliser les versions HTTPS (donc chiffrés) des sites web que vous consultez, même si vous cliquez sur un lien HTTP (en clair).
Pure URL, nettoie vos URL du contenu traçant.
uBlock Origin, qu’on ne présente plus, un super bloqueur de publicité et de trackeurs, juste un must-have.
Blender est une extension qui va tricher sur l’identité de votre navigateur, pour tenter de le faire passer pour celui le plus utilisé à l’heure actuelle, et ainsi se noyer dans la masse.
Smart Referer permet de masquer son référent. En effet, par défaut, votre navigateur envoie au serveur l’URL du site duquel vous venez. L’extension permet de remplacer cette valeur par l’URL du site sur lequel on va, voire carrément de supprimer l’information.
uMatrix est THE extension ultime pour la protection de sa vie privée sur Internet. Elle va en effet bloquer tout appel externe au site visité, vous protégeant de tout le tracking ambiant du net.
Une fois qu'on est confort avec ça, on a déjà un meilleur contrôle de sa présence en ligne et des traces qu'on laisse.
Chapitre 3 : La dé-Googlisation
3.1 : Google Docs, Google Sheets, Google machins, le pack, quoi.
Il n'y a rien de plus simple que de se débarrasser de Google Docs. Des outils d'aussi bonne qualité sont disponibles chez Framasoft. Rien à installer (sauf si vous souhaitez héberger vous-même le contenu), accessible à tout le monde. Tout comme Google. Sauf que...
... Framasoft ne va pas faire attention à vos données. Il s'agit de bénévoles qui souhaitent proposer des outils de qualité. Framasoft s'en fiche de ce que vous saisissez dans vos documents. Et Framasoft ne s'en approprie pas les droits. Google, oui.
Pour trouver l'outil qu'il vous faut, rendez-vous simplement sur
https://degooglisons-internet.org/alternatives et choisissez la ligne correspondant à l'outil Google dont vous souhaitez vous débarasser.
3.2 : Google Maps / Google Street View
Google Maps peut être aisément remplacé par Open Street Maps (
https://www.openstreetmap.org/). Sur votre smartphone, l'application OSMAnd~ fait très bien son travail.
Je ne connais aucun équivalent à Street View, cela dit. Il faut des moyens colossaux pour cela, que seul Google a. Framasoft ou Open Street Maps ne peuvent pas jouer à faire circuler des voitures à travers le monde pour prendre des photos à 360°.
3.3 : Picasa / Dropbox / WeTransfer
Les services d'hébergement de fichiers ne manquent pas. Et ceux que je vais proposer ici n'ont pas main mise sur vos fichiers.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais une entreprise qui peut regarder vos fichiers, est-ce que ce n'est pas problématique ? Lui avez-vous donné l'autorisation de s'introduire ainsi dans vos échanges de données ?
Pour les albums, au revoir Picasa, préférez Piwigo (
http://piwigo.com/).
Pour un simple partage d'image(s), pourquoi pas Framapic (
https://framapic.org/) ou Lutim (
https://lut.im/) ?
Pour stocker vos fichiers et les envoyer, dégagez WeTransfer de là et choisissez plutôt Framadrop (
https://framadrop.org/). Abandonnez votre dropbox, et rendez-vous sur Framadrive (
https://framadrive.org/).
Les alternatives sont là, et sont bien plus diverses. La seule nuance, c'est que vous ne les connaissez pas, et n'avez pas le réflexe de les chercher.
Dans mon cas, ayant une Brique, j'utilise Jirafeau, ça me va très bien, et au moins, ça reste chez moi.
3.4 : Discussion en instantané
Rendez-vous sur Jabber. Skype ne vous respecte pas, Hangout non plus.
Au lieu d'installer Google Hangouts et d'utiliser votre compte Google, installez Xabber ou Conversation sur votre téléphone et créez un compte Jabber.
Au lieu d'utiliser Skype, utilisez Tox. Ou en ligne, vous pouvez utiliser Vroom (
https://vroom.im/).
J'ai un peu de mal à conseiller Telegram car récemment, la sécurité qu'il promet a été remise en question, et qu'il s'agit toujours d'une entreprise qui peut vouloir jouer avec vos données.
3.5 : GMail
On attaque le côté le plus effrayant : les e-mails. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n'imaginais pas pouvoir dire au revoir à mon GMail.
Cela faisait 5 ans que TOUS mes échanges se faisaient par son biais. Que tous mes comptes, sur tous les sites où j'étais inscrit, connaissaient cet e-mail comme étant le mien.
En réalité, je me suis rendu compte que mes mails déjà envoyés étaient sacrifiables, que ceux déjà lus l'étaient également. Je me suis rendu compte que je recevais plus de spam et de newsletters que de nouvelles de mes proches.
Étant dans un FAI associatif, je leur ai confié mes mails. Mais avant cela, j'avais prévu de me tourner vers Protonmail. C'est certes une entreprise, mais vos messages sont chiffrés, et il n'est pas possible (dans le cas où c'est bien fait ;)) pour l'entreprise de lire vos mails. Contrairement à Google qui lit bien tout ce qu'il veut.
De la publicité ciblée à partir de vos échanges privés. Comment peut-on accepter ça ?
Protonmail est un service qui m'a l'air fiable, même si tout n'est pas blanc (mais cette opinion me regarde). Si vous souhaitez abandonner Google, c'est une alternative viable (
https://protonmail.com/).
Envoyez un mail à tous vos contacts, mettez (ou non) en place une réponse automatique Google indiquant « voici ma nouvelle adresse e-mail », et changez votre adresse e-mail sur tous les sites la connaissant.
En consultant ses mails GMail de temps en temps, on peut en voir un qui s'est perdu et indiquer la bonne adresse e-mail à laquelle écrire.
Vous verrez, contrairement à ce qu'on croit, c'est simple, rapide, et on ne rencontre quasiment aucun obstacle.
3.6 YouTube (édition du 17/05/17)
Google propose de récupérer tous ses abonnements YouTube au format .opml (
https://support.google.com/youtube/answer/6224202). Avec cette solution, on peut sortir être notifié par un simple lecteur de flux RSS.
Pour celleux qui n'auraient pas connu ou utilisé RSS à l'époque où c'était la star d'Internet, il s'agit, en gros, d'abonnement à des sites. Dès qu'une nouveauté sort, vous êtes notifié dans votre lecteur de flux RSS qui contient tous vos abonnements.
J'ai donc installé FreshRSS sur ma Brique, et téléchargé ce fichier .opml de mes abonnements. J'en ai profité pour ajouter Chroma, qui sort sur Dailymotion. Je recentralise ainsi la décentralisation de la création multimédia, c'est beau, non ?
J'y ai ajouté un plugin nommé "FreshRSS-Youtube" qui me permet d'ouvrir les vidéos YouTube directement dans mon lecteur RSS. Donc j'ai un YouTube sans compte, avec juste mes abonnements, chez moi.
Pour ajouter un autre flux RSS à la liste, il suffit de prendre l'url à ce format et de l'ajouter :
https://gdata.youtube.com/feeds/base/users/NOM_UTILISATEUR/uploads
3.7 Android
Votre Smartphone est sous Android ? Chouette. Mais Android utilise en permanence des services Google. Pour vous géolocaliser, pour faire fonctionner vos applications, pour vous entendre quand vous dites « Ok Google ».
Au début, j'ai été dérouté par cette prise de conscience, alors j'ai simplement abandonné l'idée d'avoir un smartphone. J'ai acheté un truc à 30€ qui faisait SMS + MMS + Appels, et c'était tout.
Puis on m'a parlé de Replicant (
http://www.replicant.us/).
Alors j'ai regardé, et j'ai constaté que ce n'était pas compatible avec le Samsung Galaxy S3 Mini que j'avais abandonné.
SOUDAIN... Non.
Un jour, j'ai commandé un t-shirt chez la Free Software Foundation Europe (
https://fsfe.org/) et reçu un papier « Free your Android ! » dans le colis.
Je l'ai encore sur mon bureau.
En allant sur leur site, j'ai pu découvrir CyanogenMod (devenu maintenant LineageOS). Un Android sans Google, fait par la communauté pour la communauté. Comme d'habitude, tout n'est pas tout blanc, mais c'est toujours mieux que rien.
Je l'ai installé (en suivant simplement des tutos, rien d'incroyable), installé F-Droid pour télécharger les applications dont j'avais besoin, et j'installe directement les fichiers .apk comme on installe un .exe sur son Windows ou un .deb sur son Ubuntu.
Conclusion
Me préparer psychologiquement à quitter Google et Microsoft m'a pris plus de temps que pour m'en passer réellement, trouver des alternatives et m'y faire.
On n'a pas besoin d'eux. Les alternatives existent, sont nombreuses, variées, et nous respectent pour ce que nous sommes : des êtres humains, avec des droits, qui souhaitons simplement utiliser Internet pour notre plaisir quotidien.
Je pense que j'ai oublié plein de choses. En parallèle de tout ça, j'ai appris beaucoup sur l'auto-hébergement, grâce à ma Brique Internet. J'ai aussi beaucoup appris sur l'anonymat, sur le chiffrement, sur le fonctionnement d'Internet. Mais je ne pense pas que ça doive être développé ici.
Si vous pensez qu'il manque des choses, contactez-moi : toutes les infos pour me trouver sont sur
https://cyphergoat.net.
DÉGOOGLISONS L'INTERNET.
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