Les Internets de MayaJ
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Tue Aug 6 17:05:50 2019
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Ordre de visionnage du Marvel Cinématic Universe - Liste de 34 films - SensCritique
Tue Aug 6 17:00:31 2019
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Ordre de visionnage des films X-Men - Liste de 15 films - SensCritique
Tue Aug 6 16:58:16 2019
depuis https://www.parigotmanchot.fr/liens/?U76XrQ
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Human Benchmark - HowTommy | Liens et actu en vrac
Tue Jul 30 16:26:42 2019
http://liens.howtommy.net/?040n3g
Socle interministériel de logiciels libres — Wikipédia - Shaarli ¦ Orangina Rouge
Tue Jul 30 16:05:36 2019


Que des trucs ultra connus mais ça fait du bien de rappeler qu'il peut y avoir des recommandations gouvernementales pour à ce sujet :

    Gestion des mots de passe : KeePass
    Chiffrement de disques : VeraCrypt
    Suite bureautique : LibreOffice
    Éditeur de texte : Notepad++
    Lecture simple de fichiers PDF : Sumatra PDF
    Système d'information géographique : QGIS
    Publication (PAO) : Scribus
    Lecteur multimédia : VLC
    Montage vidéo : Avidemux
    Enregistrement et édition de sons : Audacity
    Dessin (vectoriel) : Inkscape
    Dessin (matriciel) : Gimp
    Schémas : Draw.io Desktop
    Courrielleur : Thunderbird
    Client de messagerie instantanée : Jitsi
    Client FTP : Filezilla
    Navigateur web : Firefox ESR
    Bloqueur des publicités et des pisteurs : uBlock Origin
    Moteur de recherche : Qwant
    Grapheur d'idées : Freeplane
    Gestion de projet : ProjectLibre
    Compression : 7-zip
    Capture d'écran : Greenshot
    Défragmentation : Ultradefrag

http://orangina-rouge.org/shaarli/?rE92Bw
11 Best Free & Open Source Video Editing Software in 2019
Thu Jul 18 15:32:49 2019
https://itsfoss.com/open-source-video-editors/
Pourquoi le moment le plus chaud de la journée n'est pas midi ? - Couleur-Science
Thu Jul 18 15:11:09 2019
https://couleur-science.eu/?d=932ae6--pourquoi-le-moment-le-plus-chaud-de-la-journee-nest-pas-midi
GeekPrank Hacker Screen - The Best Hacker Simulator
Tue Feb 19 10:22:47 2019
https://geekprank.com/hacker/
Images non contractuelles – carfree.fr
Fri Feb 15 16:14:22 2019
via HowTommy !
http://carfree.fr/index.php/2014/11/07/images-non-contractuelles/
Guide | Cartes SD et microSD : perdus dans la jungle des sigles ? On vous explique tout
Mon Feb 11 15:03:45 2019
Si les cartes SD et microSD sont largement répandues dans les appareils photo, smartphones et autres micro PC, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver au moment d'en choisir une. Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tour d'horizon des formats, interfaces (High Speed, UHS, Express...) et autres classes de vitesses ou performances (A, C, U et V).

Le format SD – Secure Digital – et la SD Association (SDA) en charge de son développement ont été créés au tout début de l'année 2000 par trois fabricants : Panasonic, SanDisk et Toshiba. Les premiers exemplaires étaient annoncés dans les mois suivant, avec des capacités de 32 et 64 Mo.

L'objectif était alors de proposer du stockage dans un format compact : 24 x 31 x 2,1 mm, pour environ deux grammes. Il existe également des Thin SD de 1,4 mm d'épaisseur, mais elles sont relativement rares. En 2003, les miniSD arrivaient, se limitant à 21,5 x 24 x 1,4 mm. Un format rapidement mis de côté au profit des microSD : 15 x 11 x 1 mm (environ 0,5 g).

Aujourd'hui encore, les cartes SD et microSD coexistent : les premières généralement dans les appareils photo ou via un port présent dans certains PC, les secondes dans les terminaux mobiles et autres microPC où l'espace occupé est un élément critique. Dans tous les cas, il existe des adaptateurs SD/miniSD/microSD. Peu onéreux, ils ne modifient que le câblage interne pour l'adapter au format, sans autre composant.

Mais aujourd'hui encore, le choix d'une carte (micro)SD est relativement complexe. Elles sont accompagnées de différents logos, normes, interfaces, chacun avec sa signification et ses applications. Nous avons donc souhaité vous simplifier les choses.
Carte SD
SD, SDHC, SDXC et SDUC : jusqu'à 128 To de stockage

Quel que soit le format des cartes (SD ou microSD), il existe quatre normes qui dépendent de la capacité de stockage :

    SD : jusqu'à 2 Go
    SDHC : jusqu'à 32 Go
    SDXC : jusqu'à 2 To
    SDUC : jusqu'à 128 To

Les plus anciens se souviendront certainement qu'il existait des cartes SD de 4 Go. Parfois identifiées sous l'appellation « SD v1.1 », elles n'avaient rien d'officiel, même si les appareils compatibles cartes SD les acceptaient généralement.

Pour fonctionner correctement, une carte SDHC/XC/UC doit être installée dans un lecteur supportant au moins le même format. Une carte SDXC ne marchera par exemple pas dans un lecteur SDHC. Par contre, la rétrocompatibilité est assurée : un lecteur SDXC lira sans problème une carte SD ou SDHC.

Notez que la SD Association recommande le formatage exFAT depuis le SDXC (contre FAT12/16/32 précédemment). Un système de fichiers conçu spécialement par Microsoft pour la mémoire flash amovible. Il nécessite une licence spécifique, mais peut être exploité sous la plupart des distributions Linux (via FUSE) et macOS.

Des alternatives existent cependant. Samsung a par exemple travaillé sur un projet open source, intégré au noyau Linux courant 2012 : F2FS. Le projet est toujours maintenu.
carte SD microSD
Autopsie d'un adaptateur microSD vers SD - Crédits : Sébastien Gavois
Six interfaces : de 12 à 985 Mo/s

Viennent ensuite les interfaces, exploitables par les cartes (micro)SD et les lecteurs. Il en existe six, avec des débits allant de 12,5 à 985 Mo/s :

    Default Speed : jusqu'à 12,5 Mo/s
    High Speed : jusqu'à 25 Mo/s
    UHS-I : jusqu'à 104 Mo/s
    UHS-II : jusqu'à 312 Mo/s
    UHS-III : jusqu'à 624 Mo/s
    SD Express (SD uniquement) : jusqu'à 985 Mo/s

Les évolutions se font faites au fil des années. La Default Speed était utilisée au lancement de la norme SD 1.01 en 2000, alors qu'il a fallu attendre 2004 et la version 1.10 pour la High Speed jusqu'à 25 Mo/s. L'Ultra High Speed (UHS-I) est arrivée en 2010 (avec la norme 3.10), suivie par l'UHS-II en 2011 (4.0.0), l'UHS-III (6.00) en 2017 et enfin la SD Express – basée sur le PCIe 3.0 et le NVMe 1.3 – l'année dernière avec la version 8.0.0. C'est la seule à être réservée aux cartes SD.

La rétrocompatibilité est de mise : un lecteur UHS-III permettra de lire le contenu d'une carte High Speed ou UHS-I, tandis qu'une carte UHS-II fonctionnera dans un lecteur UHS-I. L'interface la plus rapide disponible, tant sur le lecteur que sur la carte, sera utilisée pour les transferts. Avec une exception pour l'interface SD Express : elle ne prend en charge que l'UHS-I maximum pour la rétrocompatibilité (et pas l'UHS-II ou UHS-III). Une carte UHS-III dans un lecteur SD Express sera donc limitée à l'UHS-I et ne dépassera pas 104 Mo/s au maximum.

L'explication réside dans l'agencement des broches sur les cartes mémoire. Avec l'UHS-II/III, une seconde rangée de connecteurs est apparue sous la principale (voir ci-dessous). Elle est utilisée différemment pour le SD Express, ne laissant plus que les connecteurs originaux (ceux du haut) pour assurer la rétrocompatibilité.
SD Association
Onze classes de vitesse, de 2 à 90 Mo/s en écriture

Définir des débits maximums théoriques pour une interface est une chose, pointer les performances réelles d'une carte mémoire en est une autre. Une information cruciale pour des usages spécifiques, comme dans le domaine de la photo/vidéo, où lorsque ces cartes sont utilisées pour stocker des applications ou un système entier.

C'est dans cette optique que les classes ont été introduites à partir de 2006. Mais elles sont complexes à comprendre puisqu'au nombre de onze, réparties en trois catégories. De plus, elles ne concernent que les débits séquentiels en écriture et ne donnent aucune indication sur les performances en lecture.

Autre problème, leur dénomination peut être source de confusion puisque les classes U1/U3 signifient « UHS Speed Class 1/3 », reprenant le nom de l'interface UHS. Il n'y d'ailleurs a pas de classe U2, dommage pour les amateurs du groupe.

    C2 (Class 2) : au moins 2 Mo/s en écriture
    C4 (Class 4) : au moins 4 Mo/s en écriture
    C6 (Class 6) : au moins 6 Mo/s en écriture
    C10 (Class 10) : au moins 10 Mo/s en écriture

    U1 (UHS Speed Class 1) : au moins 10 Mo/s en écriture
    U3 (UHS Speed Class 3) : au moins 30 Mo/s en écriture

    V6 (Video Speed Class 6) : au moins 6 Mo/s en écriture
    V10 (Video Speed Class 10) : au moins 10 Mo/s en écriture
    V30 (Video Speed Class 30) : au moins 30 Mo/s en écriture
    V60 (Video Speed Class 60) : au moins 60 Mo/s en écriture
    V90 (Video Speed Class 90) : au moins 90 Mo/s en écriture

Notez que les classes C10, U1 et V10 ont toutes les trois la même limite inférieure de 10 Mo/s en écriture ; elles sont donc identiques. Il en est de même pour C6 et V6, ainsi que U3 et V30.

Les Video Speed Class sont, comme leur nom l'indique, spécialement pensées pour la vidéo... mais ne permettent pas de savoir facilement de quoi il retourne. La SD Association recommande en effet :

    V6 à V30 pour filmer en HD ou Full HD
    V6 à V60 pour passer en 4K UHD
    V60 ou V90 pour de la 8K

On a tout de même vu des numérotations plus intuitives et précises.

Il s'agit là des grandes lignes des différentes interfaces et indices de performance, mais certaines restrictions existent. Les cartes SD Default Speed ne peuvent ainsi être qu'en C2 à C6, les High Speed en C2 à C10 et V6 à V10, tandis que les UHS-I ajoutent U1, U3 et V30. En UHS-II et UHS-II, C2 disparait pour laisse place à V60 et V90.

En complément, les fabricants précisent généralement sur leurs cartes moyen/haut de gamme les débits qu'elles sont capables de tenir selon leurs tests. Selon l'appareil utilisé, il peut être intéressant d'opter pour une certification minimum afin de s'assurer que les performances seront au rendez-vous.

Par exemple, un appareil photo ou une caméra pourrait ne pas pouvoir enregistrer en rafales ou des vidéos en pleine résolution si la carte mémoire est trop lente pour écrire les informations. Dans ce genre de cas, le débit séquentiel en écriture est le plus important à regarder. Ce ne sera pas forcément le cas pour le stockage de l'OS d'un micro PC.

SD Association SD Association
Des Performance Class A1 et A2 peu ambitieuses

En 2016, la SD Association s'est donc enfin décidée à proposer des indices pour la lecture en plus de l'écriture, mais uniquement pour les performances applicatives. On trouve deux classes de performances applicatives, la plus récente datant de 2017 :

    A1 : 1 500 IOPS en lecture, 500 IOPS en écriture et au moins 10 Mo/s en écriture
    A2 : 4 000 IOPS en lecture, 2 000 IOPS en écriture et au moins 10 Mo/s en écriture

Ces classes A1 et A2 sont symptomatiques du manque d'ambition de la SD Association, tant les débits sont faibles. Proposer seulement un maximum de quelques milliers d'IOPS et 10 Mo/s ne permet pas vraiment de départager des cartes mémoire capables pour certaines d'approcher les 300 Mo/s en lecture et en écriture, dommage.

Ce problème ne touche d'ailleurs pas que les classes A1 et A2 : dans toutes celles proposées, pas une seule ne va au-delà de 90 Mo/s en écriture. Pas question de résultats hors de débits séquentiels, alors que l'information est importante pour certains usages. C'est aussi l'un des points faibles des cartes mémoire (voir ce test).
SD Association
LVS : une question de tension

Depuis leur lancement en 2000, les cartes SD fonctionnent à 3,3 volts. En 2017, la SD Association a annoncé le Low Voltage Signaling (LVS) à 1,8 volt. Il existe quatre types de cartes, moins gourmandes en énergie, mais aussi parfois moins rapides :

    LV50 : interface UHS-I, jusqu'à 50 Mo/s
    LV104 : interface UHS-I, jusqu'à 104 Mo/s
    LV156 : interface UHS-II, jusqu'à 156 Mo/s
    LV624 : interface UHS-III, jusqu'à 624 Mo/s

Les cartes LVS sont compatibles avec les lecteurs LVS et ceux en 3,3 volts. Mais les lecteurs LVS ne prennent en charge que les cartes LVS... à une exception près : « les cartes UHS-II classiques peuvent également fonctionner si un mode UHS-II est disponible par l'hôte et choisi par l'utilisateur ».

La SD Association rappelle en effet qu'une tension de 1,8 volt avait déjà été introduite avec l'UHS-I en 2010, mais l'initialisation demandait toujours une tension de 3,3 volts. En 2011, ce n'était plus le cas avec l'UHS-II (de plus amples informations sont disponibles dans ce document). Il n'existait par contre pas de norme spécifique pour des cartes mémoire à 1,8 volt. Un manque qu'est venu combler LVS.
SD Association LVS
SD NFC, SmartSD, (i)SDIO, etc.

Les cartes SD proposent des fonctionnalités parfois méconnues et sous exploitées. La SD Association a par exemple annoncé la SD NFC en 2013 : « cette interface permet aux cartes microSD de contenir des applications sans contact utilisant les capacités du contrôleur NFC intégré dans l'hôte ». Elle peut utiliser une interface Default Speed ou UHS-II. De plus amples informations sont disponibles par ici.

Citons également les SmartSD, au format microSD elles aussi. Elles intègrent un élément sécurisé pouvant servir à de l'authentification, du stockage chiffré, du paiement sans contact, etc. « La carte mémoire SmartSD remplit la même fonction qu'une carte à puce, authentifiant et sécurisant les informations d'identification de l'utilisateur », explique la SD Association. Les SmartSD sont une des possibilités offertes par l'ASSD (Advanced Security SD), des technologies permettant de sécuriser les cartes SD.

Le SDIO (composé de SD et IO pour Input/Output ou entrée/sortie) permet pour sa part d'utiliser un emplacement SD pour d'autres périphériques comme un GPS, un modem Bluetooth ou un récepteur radio, à condition que l'hôte soit compatible. Avantage de cette solution selon la SD Association, une carte SDIO est « utilisable sans installer de pilote spécial ».

Cartes mémoire SDCarte SD Wireless LAN

En 2013, nous avons eu droit à une évolution avec l'Intelligent SDIO (ou iSDIO). Cette fois-ci, la SD Association a combiné les deux mondes : stockage et SDIO. La carte microSD dispose donc d'un espace de stockage interne (comme un modèle classique), avec un module supplémentaire exploitant SDIO. Les détails techniques sont disponibles par là.

Exemple de carte exploitant la norme iSDIO, la Wireless LAN SD Card. Comme son nom l'indique, elle propose du Wi-Fi 4 (802.11n) avec du stockage et peut ainsi se connecter à un réseau sans fil pour transférer des photos sur un serveur. L'annonce de la norme iSDIO avait d'ailleurs provoqué la colère d'Eye-Fi, qui vendait déjà depuis un moment des cartes SD avec du Wi-Fi. Le fabricant a accusé la SD Association de violer ses brevets.

La SD Association a également lancé TransferJet SD, lui aussi basé sur iSDIO. Cette technologie permet de transférer rapidement des données entre deux terminaux très proches l'un de l'autre (quelques centimètres). De plus, une carte mémoire TransfertJet SD peut être montée sur un autre terminal (disposant d'un récepteur compatible) comme un stockage SCSI. Il y a quelques années, Toshiba avait ainsi annoncé ses cartes TransferJet J301.
Cartes SD
https://www.inpact-hardware.com/article/1015/cartes-sd-et-microsd-perdus-dans-jungle-sigles-on-vous-explique-tout
Liste à puce des raisons pour lesquelles vous devez arrêter de dire « tiret du 6 » ou « tiret du 8 » - Tech - Numerama
Wed Feb 6 16:20:59 2019
https://www.numerama.com/tech/458477-liste-a-puce-des-raisons-pour-lesquelles-vous-devez-arreter-de-dire-tiret-du-6-ou-tiret-du-8.html#commentaires
Tour de France des communes avec un nom graveleux - Liens en vrac de sebsauvage
Mon Feb 4 16:50:43 2019
https://sebsauvage.net/links/?hvCCZQ
L’irrésistible ascension du lecteur vidéo « VLC », une révolution française
Mon Feb 4 16:21:22 2019
Capable de lire n’importe quelle vidéo sur n’importe quel support, le petit logiciel gratuit VLC s’est imposé en vingt ans comme un indispensable. Il est développé par des Français.

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Quatre cents millions d’utilisateurs, plus de trois milliards de téléchargements… En vingt ans, le logiciel gratuit VLC a su se rendre indispensable et a envahi ordinateurs et smartphones partout dans le monde. Ses forces : il permet de lire à peu près toutes les vidéos, quel qu’en soit le format, sur n’importe quel support et ce sans collecte de données ou publicité cachée.

Le célèbre cône de signalisation, qui lui sert d’icône, a vu le jour en région parisienne. Aujourd’hui encore, la plupart des développeurs responsables de ses mises à jour sont français.

Tout a commencé à l’Ecole centrale Paris. « C’est une histoire très simple et très française », raconte Jean-Baptiste Kempf, l’un des piliers du projet et président de l’association VideoLAN, qui développe et distribue VLC. En 1995, les étudiants réclament à la direction de l’école un meilleur réseau informatique. Officiellement, pour pouvoir travailler dans de meilleures conditions. Officieusement, il s’agit de pouvoir jouer à Doom, un jeu vidéo de tir, en réseau.

La direction de l’école, qui voit clair dans leur jeu, botte en touche et leur propose de trouver eux-mêmes leur financement. Bouygues fait une proposition : l’industriel est prêt à installer un nouveau réseau, à condition que les élèves développent un moyen d’y diffuser les programmes de TF1 et n’aient plus ainsi besoin d’installer une parabole par étudiant.

    Des bouts du code de VideoLAN coulent dans les veines de Netflix

Le but n’est pas tant de faire l’économie de l’installation d’un parc complet de paraboles, mais de développer à moindres frais un projet qui pourra ensuite servir à l’industriel de vitrine technologique. « C’est la première fois que le streaming vidéo est utilisé », raconte M. Kempf à propos de cette technologie, qui préfigure Netflix ou YouTube. « C’était de la science-fiction », ajoute-t-il.

Et de fait, le développement patine, connaît quelques faux départs, mais, promotion après promotion, il occupe les élèves de deuxième année qui finissent par poser, en 1999, les bases du projet VideoLAN, qui vise à développer le streaming vidéo.

Celui-ci comprend plusieurs facettes : diffusion, lecture… C’est cette dernière fonction, baptisée VideoLAN Client, qui deviendra VLC. Reste à trouver le pictogramme. Ce sera le cône de signalisation de travaux. Omniprésent sur le campus, cet objet est détourné et utilisé dans de nombreuses soirées étudiantes. « Quand je suis arrivé il y en avait des centaines un peu partout. Mais on les a tous rendus à la DDE [direction départementale de l’équipement], promis ! », en rit encore aujourd’hui M. Kempf.
Jean-Baptiste Kempf, ingénieur et président de l’association VideoLAN, dans les locaux de VLC, à Paris, le 22 janvier.
Jean-Baptiste Kempf, ingénieur et président de l’association VideoLAN, dans les locaux de VLC, à Paris, le 22 janvier. MAGALI DELPORTE / SIGNATURES POUR LE MONDE
Le couteau suisse de la vidéo

Il faudra attendre 2001 avant que le projet ne devienne « open source », et même « libre », c’est-à-dire accessible gratuitement mais aussi librement diffusable, utilisable, modifiable, par tout un chacun. La technologie développée par les étudiants sort alors de l’école pour être bidouillée par les développeurs du monde entier. Aujourd’hui, des bouts de codes informatiques écrits à l’origine pour VideoLAN coulent dans les veines virtuelles de YouTube et Netflix.

« Au départ l’école espérait rentabiliser la technologie, mais elle se rend bien compte que le projet ne tourne qu’avec des étudiants. En 2001, la direction, un peu résignée, ne comprend pas très bien ce qu’est “l’open source”, mais trouve que c’est un projet sympa et innovant, alors elle l’accepte. Des mecs ont passé un an à faire que du VLC : ils ne sont pas allés en cours, ils ont redoublé… ».

Jean-Baptiste Kempf cite quelques-uns de ces pionniers, Christophe Massiot, Rémi Denis-Courmont, Laurent Aimar, ou encore Samuel Hocevar, un des pionniers de Wikipédia en France.

M. Kempf a vingt ans quand il intègre l’école, en 2003. Entre-temps, VideoLAN s’est étoffé. Au gré des mises à jour, VLC est devenu un formidable couteau suisse, capable de décrypter n’importe quel format vidéo ou audio. « A l’époque, VLC était le seul lecteur qui permettait de lire les DVD sur Mac », se souvient notamment M. Kempf.

    Ce n’est pas un hasard si VLC a vu le jour en France

Pour réussir cet exploit, les étudiants et les développeurs extérieurs dissèquent chaque format vidéo du marché pour en comprendre le fonctionnement et ainsi programmer les bouts de code qui permettent de les décoder – on appelle ça des « codecs ». C’est la grande force de VLC : il est livré avec la plupart des codecs nécessaires pour lire les formats vidéo les plus pointus, de sorte que l’utilisateur n’ait pas à se soucier de trouver le bon programme, la bonne mise à jour. C’est une révolution.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si VLC a vu le jour en France. Rien n’interdit aux développeurs de concevoir leurs propres outils pour lire un format vidéo inventé par Apple ou Microsoft. Ce n’est pas le cas partout, et notamment dans les pays où les lois de la protection intellectuelle sont beaucoup plus favorables aux géants de l’informatique. « La politique française est beaucoup plus saine qu’ailleurs. Je ne pense pas que ce soit menacé à court terme, mais il y a des attaques permanentes », explique M. Kempf, qui reste attentif à l’évolution de la législation européenne en la matière.
VLC à l’heure de la « start-up nation »

En 2004, VLC atteint son premier million de téléchargements. Mais tandis que la popularité du logiciel explose, la motivation des développeurs, elle, s’émousse. Forcément, il est plus grisant de poser les fondations que de corriger les bugs. M. Kempf fait les comptes : « le 1er janvier 2007, on n’est plus que deux sur le projet. L’école a resserré les boulons, il commençait à y avoir plus de boulot en cours » et moins de temps pour VLC.

M. Kempf décide alors de refonder le projet et lance l’association VideoLAN, dont il est toujours aujourd’hui président. « Je passe alors beaucoup de temps à recruter de nouveaux étudiants, à l’extérieur de Centrale, demande à des anciens de revenir. Je fais aussi beaucoup de conférences. »
Jean-Baptiste Kempf et ses collègues de l'association, dans les locaux de VLC, à Paris, le 22 janvier.
Jean-Baptiste Kempf et ses collègues de l'association, dans les locaux de VLC, à Paris, le 22 janvier. MAGALI DELPORTE / SIGNATURES POUR LE MONDE

L’initiative redonne un coup de fouet à VLC, qui dépasse, en 2009, les cent millions de téléchargements. Ce deuxième âge d’or n’a qu’un temps. Car, avec le tournant des années 2010, arrive la révolution des smartphones et surtout de leurs applications. « A mon époque, se souvient M. Kempf, les cadors, c’était les mecs qui faisaient de “l’open source” ou du jeu vidéo. A partir de 2012, tout le monde veut faire le prochain jeu smartphone à succès, ou lancer le nouveau Uber. »

    « J’ai refusé beaucoup d’argent »

Développer une technologie utile, pratique, téléchargée en 2012 un milliard de fois, mais qui ne rapporte pas un centime ? Ringard, pour la nouvelle génération de développeurs qui veut monter le prochain gros coup, celui qui la rendra riche. Ou, a minima, qui lui permettra de payer ses factures. « J’ai compris qu’il fallait des employés à plein temps », explique M. Kempf. Il monte alors VideoLabs, dans le 13e arrondissement à Paris, forte aujourd’hui d’une vingtaine de salariés, qui adapte le logiciel au besoin des entreprises.

Pendant des années, les codeurs de VLC ont intégré – et continuent de le faire – des formats vidéo utiles au grand public. Mais désormais, les sociétés les sollicitent et les paient pour que VLC puisse lire leurs propres formats. « Nous avons eu un fabricant de caméras industrielles qui voulait pouvoir utiliser VLC. Ce n’est pas quelque chose que nous aurions intégré spontanément », explique M. Kempf.

L’entreprise développe aussi des versions spécifiques pour des clients, qui souhaitent implanter dans leurs produits un lecteur vidéo. Certains « baby phones » vidéo, par exemple, qui vous permettent de vérifier en image et depuis la pièce d’à côté que bébé va bien, utilisent une version modifiée de VLC.
Un savoir faire reconnu

« Le but est de pouvoir financer VLC, pour lui permettre de rester gratuit », résume M. Kempf. Et ça marche. En 2017, l’entreprise a réalisé un million d’euros de chiffre d’affaires. Suffisamment pour lui permettre de refuser des propositions éthiquement plus discutables. « J’ai refusé beaucoup d’argent, des contrats à 20 millions d’euros », annonce M. Kempf. Des sociétés comme l’américain Ask.com, par exemple, ont ainsi toqué à sa porte, lui proposant d’afficher sa très impopulaire et très envahissante barre de recherche à l’intérieur de VLC.

« Si Netflix nous propose la même chose, pourquoi pas, il y a plein d’utilisateurs à qui ça ferait plaisir. On n’est pas contre gagner de l’argent, mais on essaie de faire les choses bien. Cela ne doit pas être au détriment des utilisateurs. Je veux pouvoir me coucher le soir en étant fier de ce que j’ai fait de ma journée. Je pense que c’est la principale différence avec plein de gens de la start-up nation ».

En novembre 2018, M. Kempf, en qualité de président de l’association VideoLAN, a été élevé au rang de chevalier de l’ordre national du Mérite. A travers lui, c’est VLC et un certain savoir faire technologique français qui sont reconnus.

VLC, lui, en est à sa troisième itération. La quatrième, actuellement en développement, devrait notamment renforcer la sécurité du logiciel. « Des personnes malintentionnées essaient d’y mettre des virus », soulignait M. Kempf en 2017 sur le forum en ligne Reddit. En 2017, Wikileaks révélait, en effet, que la CIA s’était servie d’une ancienne version de VLC pour infiltrer des ordinateurs.

Corentin Lamy
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/28/l-irresistible-ascension-du-lecteur-video-vlc-une-revolution-francaise_5415762_4408996.html
MORTLACH 2008 46% SIGNATORY SINGLE CASK SINGLE MALT
Fri Feb 1 19:12:19 2019
https://www.davidsonsliquors.com/mortlach-2008-46-signatory-cask-800021.html
Signatory Vintage La Sélection 2018 De Nos Cavistes Belges - Passion du Whisky
Fri Feb 1 19:07:24 2019
    Mortlach 10Y Signatory Vintage 'Un-Chillfiltered Collection' 13-03-2008 / 24-04-2018. First Fill Bourbon Barrel n°800067. 317 Bottles. 46%. Specially Selected by and Bottled for Maison Demiautte - Hesby Drink - Plaisir di... Vin - Comptoir des Vins (Belgium).

 

Nez : Il y a une belle intensité du caramel, ce qui est directement suivi par une fraîcheur fruitée, presque chimique dans le bon sens du terme, c'est de la pomme verte du genre que l'on retrouve dans les sucettes rondes aux emballages colorés... Voilà qui est vraiment fun et soutenu par une texture crémeuse, mêlant miel et vanille, fruits secs également.

 

Bouche : Le ton va se durcir un moment, des épices vont tenter de bousculer tout cela, de changer l'ambiance. Mais cette pomme verte pétillante et juteuse va réapparaître. Elle sera accompagnée d'un caramel tendre et enveloppant, de miel encore et de vanille. Cette bouche va vraiment évoluer lentement passant de l'audace à la sagesse.

 

Finale : Le caramel prend des allures de vernis. Cette finale est un peu une synthèse du nez et de la bouche, alliant fruité et épices. Il ne reste de la pomme que sa pelure, légèrement amère et astringente.
http://www.passionduwhisky.com/-3
Le Français en ligne - L'accord du participe passé
Fri Sep 7 14:43:41 2018
L'accord du participe passé

* Le participe passé, employé comme adjectif, s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Exemple:
Les footballeurs fatigués rentrent au vestiaire.

* Employé comme verbe dans un temps composé (passé composé, plus-que-parfait...):
      il s'accorde avec le sujet s'il est utilisé avec le verbe être:
          Hier, mes soeurs sont venues jouer avec moi.
                Exception : verbes pronominaux, voir plus loin.
      il ne s'accorde pas avec le sujet s'il est utilisé avec le verbe avoir; il s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) si ce dernier est placé avant le verbe.
                                   Les policiers ont donné une amende aux conducteurs fautifs.
                                    Cette amende, ils l'ont donnée à tous ceux qu'ils ont arrêtés.
                                    L'amende que les policiers ont donnée était sévère.
                   verbes pronominaux: il faut distinguer entre les verbes toujours pronominaux (voir la liste ci-dessous) et les verbes parfois pronominaux (se lever / lever, se parler / parler, se sourire / sourire...).
                         Pour les verbes toujours pronominaux, le participe passé s'accorde avec le sujet (Les oiseaux se sont méfiés et se sont enfuis).
                         Pour les verbes parfois pronominaux, il s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) si ce dernier est placé avant le verbe:
                                 1. Les filles se sont partagées en trois groupes;
                                 2. elles se sont partagé les travaux;
                                 3. elles ont effectué les travaux qu'elles se sont partagés).
                         Le plus difficile est de savoir si ce est COD ou non. Pour cela, poser la question avec "qu'est-ce que" ou "qui est-ce que" + verbe avec avoir.
                                 1. Qui est-ce que les filles ont partagé? elles-mêmes (se).
                                 2. Qu'est-ce que les filles ont partagé? les travaux.
                                 3. Qu'est-ce que les filles ont partagé? les travaux (qu').
                              Ou encore, penser à l'infinitif: partager n groupe, partager quelque chose entre plusieurs personnes...
                         Exception: s'apercevoir n'est pas un verbe toujours pronominal (on peut apercevoir quelque chose ou quelqu'un), mais s'accorde avec le sujet.
                                 Elle s'est aperçue qu'elle s'était trompée.

Voir ci-dessous les cas particuliers.
http://w3.restena.lu/amifra/exos/orth/regaccpp.htm
affordance.info: Peut-on rire de tout(es les technologies) ?
Tue Jun 19 14:28:09 2018
Peut-on rire de tout(es les technologies) ?

Au commencement de l'idée de cet article il y a une citation aperçue sur Twitter, une citation de la comédienne et humoriste - et accessoirement titulaire d'un DEA de sociologie - Blanche Gardin, qui disait ceci :

    "Les technologies ne font plus du tout appel à ce qu'il y a d'humain dans l'intelligence".

Elle parlait de ces "buzzers" que l'on voit - par exemple - dans les toilettes des aéroports mais également dans nombre de gares et qui vous demandent si vous êtes "satisfaits" ou "pas satisfaits" de la propreté et qui ne sont que la version "nudge" d'une domination de classe.

Le génie comique est aussi cela : faire (sou)rire en parvenant à sublimer en une seule formule l'ensemble d'un champ scientifique d'analyse des systèmes techniques qui va de Wiener à Stiegler en passant par Simondon et poser un constat lucide et froid sur une réalité quotidienne.

    "Les technologies ne font plus du tout appel à ce qu'il y a d'humain dans l'intelligence".

Partageant cette citation à mon tour et quelques échanges plus tard sur Twitter, mes co-gazouilleurs et moi-même constatâmes que le traitement humoristique des nouvelles technologies était devenu un "sujet". Et qu'à côté de Blanche Gardin, d'autres comme Guillaume Meurice (avec le lancement du groupe "The Disruptives") ou Haroun (et son spectacle "On rigole bien") ciblaient particulièrement et brillamment la "Start-up nation" et son néoparler.

En 2018 la start-up nation, l'intelligence artificielle, la Silicon Valley et l'ensemble de la sphère technologique numérique ne sont plus simplement des éléments contextuels ou des prétextes mais le coeur de la dénonciation et du sarcasme.

Derrière ces approches humoristiques c'est naturellement et comme souvent la construction d'un contre-discours politique et idéologique qui est frappante. Se moquer d'une société et de ses travers a toujours été l'un des moyens les plus efficaces de faire émerger une conscience politique auprès d'un public soit trop éloigné soit trop immergé dans l'objet qui constitue la cible de la critique.

Ce qui est marrant - et finalement assez logique ou en tout cas cohérent - c'est que cette forme de "techno-bashing" émerge en même temps qu'un autre contre-discours qu'elle accompagne, un contre-discours parfois tout aussi radical autour cette fois des "affaires" et des scandales comme Cambridge Analytica mais aussi depuis la crise de la quarantaine des ingénieurs de la Silicon Valley. Et comme nous sommes nombreux à partager le constat que cette crise n'est que de façade et que les revirements annoncés auront tôt fait d'être récupérés, il est salutaire que le champ sociétal prenne le relai notamment au travers de la déconstruction que permet l'humour.

Que la culture web du lol et du lulz se retrouve ainsi dans des formes de stand-up affranchies de l'objet (le web) qu'elles décrivent pour en faire un sujet (de débat) est aussi intéressant à observer que savoureux à déguster.

Sans pour autant perdre de vue que naturellement et comme rappelé ici :

    "En fait, la dérision permet d’accepter la réalité tout en dénonçant l’absurdité de ce qu’il va falloir, bon gré, mal gré, appliquer, par discipline et principe d’obéissance (...)"

Mais choisissons aujourd'hui de rester optimistes. Aux côtés de l'inflation débilitante et superfétatoire de trucs en "-tech" comme les Frenchtech, Fintech, Edtech, Healthtech, Cleantech, Foodtech, Sextech, BeautyTech, PropTech (j'vous jure que tout ça existe), mais aussi de la Menstrutech sans oublier la Boobatech, et alors qu'une MoralTech en est toujours à ses balbutiements à prise pas rapide, il est plus que temps que la Loltech trouve elle aussi ses Champions des Doigts.

Sinon nous l'aurons tous dans l'AssTech.

En attendant et à chaque fois qu'on vous parlera ou que l'on tentera de vous vendre de l'intelligence artificielle ou un énième service en -tech, demandez-vous si cette technologie fait appel à ce qu'il y a d'humain dans l'intelligence.

<Update de 5 minutes plus tard>

Dans la lolTech on me signale aussi la série Silicon Valley, que je n'ai pas (encore) vue.

J'ai aussi oublié les Bullshit Bingo Awards, et l'indispensable Hackacon et ses projets à la con.

</Update>
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2018/06/peut-on-rire-de-toutes-les-technologies-.html
6914ae17a08454798765d9474a02aa47.jpg (Image JPEG, 7700 × 5950 pixels)
Wed Jun 6 17:39:29 2018
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