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Real-Time Lightning Map :: LightningMaps.org
Thu Aug 17 10:30:22 2017
foudre !
carte foudre météo orage
https://www.lightningmaps.org/#y=46.1139;x=-1.8947;z=3;t=1;m=sat;r=1;s=121;o=0;b=25.43;n=0;d=2;dl=2;dc=0;
Moteur de recherche : 10 alternatives à Google - Blog du Modérateur
Tue Aug 8 10:30:23 2017
alternative google moteur recherche
https://www.blogdumoderateur.com/moteur-de-recherche-alternatives-google/
Quelques alternatives à T411 - De l’épice pour la pensée
Mon Aug 7 14:51:13 2017

Je met ça là ...

    https://1337x.to/home/
    https://btdb.in/
    http://www.digbt.org/
    https://www.btsay.org
    https://t411.si

et aussi :

    http://www.torrent9.cc/
    https://torrentproject.se/
    https://www.omgtorrent.me/
    http://www.lien-torrent.com/
    https://zone-torrent.fr/
    https://elite-tracker.net/

Si vous en avez d'autres, en particulier moteurs de recherche dans la DHT, ça va dans les commentaires ;)

Il y a ça à tester aussi pour héberger son moteur de recherche : https://github.com/boramalper/magnetico

EDIT :

    https://idope.se/
    https://thepiratebayz.org/
    https://eztv.ag/
    https://rarbg.to/index8.php
    https://katcr.co/new/
    https://yts.ag/
    https://www.torlock.com/
    https://www.torrentdownloads.me/
    https://yggtorrent.com
informatique t411 torrent tracker téléchargement
https://yeuxdelibad.net/Blog/?d=2017/07/02/07/14/37-quelques-alternatives-a-t411
20 raisons de ne pas voyager en Islande
Thu Aug 3 10:33:23 2017
    Tout le monde vous dira que l’Islande c’est génial, raison d’être soupçonneux et pas tomber dans un piège marketing savamment orchestré (d’autant que quand on a dépensé une fortune pour ses vacances, on a du mal à en dire du mal contre l’avis de tous).
    En 2017, l’Islande devrait accueillir au moins 2 millions de touristes, soit pratiquement six touristes par Islandais. En comparaison, la France accueille 1,2 touriste par Français (et c’est déjà souvent l’enfer pour eux). Cette haute densité touristique fait ressembler l’Islande à Saint-Tropez ou à Saint-Paul-de-Vence.
    Entre 2015 et 2016, le nombre de touristes a augmenté de 40 %, et ça continue.
    Les Islandais se transforment en marchands de sommeil, aménageant leur maison en guesthouse où ils entassent les touristes ou bien ils investissent dans des complexes hôteliers qu’ils posent n’importe où au bord des routes, sans manifester le moindre art de vivre.
    Faute de main d’œuvre locale, les Islandais importent des travailleurs européens, surtout de l’Europe de l’Est, qui pour la plupart ne cachent pas leur mauvaise volonté. Accueil déplorable. Il est très rare d’avoir affaire à des Islandais.
    L’Islande se situe juste sous le cercle polaire, donc quand vous y voyagez vous jouez vos vacances à la roulette, risquant même en été de passer deux semaines dans la brume et la pluie.
    L’Islande n’est pas un pays sauvage. Hors des hauteurs désertiques, et parfois glacées, hors des champs de lave, on ne rencontre que des prairies tondues par les moutons, ce qui finit par lasser.
    De l’Islande, on voit souvent de magnifiques photos de cascades et de geysers, les photographes oublient d’élargir le cadre et le fixer le parking rempli de bus.
    La croissance a fait grimper les prix. Un Français plutôt aisé s’y sent comme un pauvre malheureux, incapable de payer un véritable repas à sa famille (il faut compter pour boisson, plat et dessert, pas moins de 50 €/personne, soit 400 €/jour pour une famille de quatre). Donc, prévoyez de manger le plus souvent dans les supermarchés, ce qui vous coûtera déjà le prix d’un très bon repas en France (un fish & chips à l’huile rance, c’est 15 €).
    Les infrastructures ne suivent pas la croissance. Beaucoup de routes ne sont pas goudronnées, ce qui impose de rouler en 4×4 à moins d’accepter de se traîner à une allure d’escargot.
    Pisser coûte souvent 5 €. Si toute la famille y va, ça commence à faire. Donc, sautez les barrières ou pissez dans la nature.
    Visiter une vulgaire grotte basaltique coûte 40  €/personne. C’est un exemple. Tout est à ce niveau. Passer trois heures sur un bateau pour voir le dos d’une baleine, c’est 80 €/personne (et vous êtes quarante sur le bateau).
    Si vous aimez courir, ce sera au bord des routes, parce qu’il y a très peu de voies aménagées pour les piétons, et aussi très peu de chemins de randonnée. Certains coins en sont totalement dépourvus, rien d’autre à faire que de prendre sa voiture, s’arrêter aux points de vue, repartir (quand la pluie s’en mêle, c’est génial).
    À cause des conditions climatiques difficiles, il est quasi impossible de prendre son temps (et, souvent, il n’existe pas de café où se poser pour lire, des petits coins près du feu seraient appréciables). Ce qui entraîne un tourisme très automobile (à moins de se lancer dans un tour de l’Islande à vélo, ce qui vu la monotonie des routes ne présente guère d’intérêt, sauf pour les masochistes, assez nombreux).
    Hors de Reykjavik, n’attendez pas à trouver de la vie. Tous les villages sont morts, on n’y croise personne, surtout après 18 heures, on a même l’impression qu’une alerte atomique a retenti sans qu’on en soit averti (même les touristes sont invisibles puisqu’ils roulent pour rentabiliser leur séjour).
    Ne croyez pas que les choses s’amélioreront à brève échéance. L’aéroport international de Reykjavik va tripler sa capacité, passant de 5 millions de voyageurs/an à 15 !
    Les Islandais sont en train de manger la poule aux œufs d’or du tourisme. Des routards qui ont visité l’île dix ans plus tôt disent qu’ils ne la reconnaissent plus et qu’ils n’y reviendront jamais. Avoir quelques beaux paysages et quelques phénomènes naturels exceptionnels ne suffit pas à faire oublier des conditions de voyage déplorables.
    Les tours opérateurs sont en train de prendre le pouvoir, car eux seuls sont désormais capables de tirer les prix, ce qui explique les innombrables bus sur les parkings des sites naturels.
    Les marchands de sommeil n’ont peur de rien. Ils vous font payer 200 € une mansarde éclairée par un minuscule velux ou vous font dormir dans un rez-de-chaussée qui donne sur un parking, ça pour 400 € (tout ça sous prétexte que vous avez à disposition du mobilier Ikea flambant neuf). Pour ce prix en Europe du Sud, vous avec une chambre dans un hôtel de charme avec piscine, le repas gastronomique compris.
    L’Islande, ça devait être bien avant, et ça le sera peut-être demain, en attendant, il existe des dizaines d’autres destinations plus spectaculaires à moindre prix (un voyage de 15 jours en Islande revient plus cher qu’un voyage d’un mois aux USA, et franchement les grands parcs américains pulvérisent en scenerie les paysages islandais).

PS : Texte écrit dans l’avion qui me ramène d’Islande. Pas malheureux de rentrer à la maison. Pour plus de détails sur mon voyage, attendez la diffusion de mon journal de juillet.
islande tourisme voyage
http://tcrouzet.com/2017/07/25/20-raisons-de-ne-pas-voyager-en-islande/
Passez à Nightly avec Pascal Chevrel, pour l’avenir de Firefox - Communauté Mozilla francophone
Sun Jul 30 15:16:59 2017
Voici un mois Pascal Chevrel de Mozilla et Mozillien francophone de longue date lançait son initiative « Reboot Nightly ». Si vous ne connaissez pas Pascal ou Nightly, vous apprécierez cette découverte. Si vous connaissez l’un et l’autre, lisez quand même notre interview, il est très probable que vous vous apercevrez que vous ne les connaissez pas autant que vous le pensez.
PascalBonjour Pascal. Tu es un des piliers de la communauté Mozilla francophone et tu as eu un parcours exemplaire de bénévole à employé Mozilla. Peux-tu nous parler de ce parcours et des activités dans lesquelles tu as été impliqué toutes ces années ?

Je fais partie de ceux que l’on surnomme chez Mozilla la « Old Guard », c’est-à-dire ceux qui sont impliqués dans Mozilla depuis plus de dix ans, plus de quinze dans mon cas. J’ai commencé à m’impliquer comme bénévole dans Mozilla en 2000. Je testais les toutes premières versions de ce qui deviendrait plus tard la Mozilla Suite (et encore plus tard Firefox) et je faisais de l’assistance utilisateur sur Usenet [système en réseau de forums, inventé en 1979, avant le DNS et avant le Web].

Rapidement, j’ai commencé à écrire de la documentation en français, en anglais et en espagnol. C’était pour moi une manière d’apporter ma pierre à l’édifice, tout en me permettant de pratiquer les langues étrangères, car j’avais fait des études de langues, mais je travaillais dans un cadre purement francophone. Petit à petit, je me suis mis à participer à des activités liées à Mozilla et à la défense des standards du Web de plus en plus diverses et techniques. En 2002, j’avais participé à la création d’un des premiers portails Mozilla francophones, du premier portail hispanophone, je faisais de la qualification de tickets sur Bugzilla (« bug triaging ») et je participais à l’activité de défense de la compatibilité du Web avec tous les moteurs de navigateurs respectueux des standards.

En 2003, AOL ferma Netscape et quelques ex-employés de Netscape aux États-Unis montèrent une fondation pour continuer le développement des briques technologiques existantes (Gecko, SpiderMonkey…) et diffuser un logiciel utilisant ces technologies pour répondre à tous les besoins courants d’un internaute de l’époque, Mozilla Suite. Il n’était pas clair à l’époque si Mozilla trouverait un modèle économique lui permettant de survivre et c’est face à cette inquiétude qu’avec Tristan Nitot, Peter Van Der Beken et Olivier Meunier, nous avons créé l’association Mozilla Europe fin 2003 (association dissoute en 2011 [dans Mozilla]). Je me suis rapidement focalisé sur l’internationalisation du site afin de permettre la diffusion du projet Mozilla dans toute l’Europe et j’ai participé à de nombreux événements, surtout en France et en Espagne.

Mozilla ChevrelFin 2004, la première version de Firefox sortait et notre site de téléchargement en une vingtaine de langues européennes permettait à des millions de non anglophones de découvrir Firefox dans leur langue. En 2005, mon implication s’est encore accrue, j’ai écrit l’un des premiers livres sur l’utilisation de Firefox et Thunderbird, créé des extensions, participé à d’autres portails Mozilla dans le monde et en 2006 Mozilla me contactait pour gérer l’internationalisation communautaire du site officiel et à la représenter Mozilla auprès de la presse espagnole. J’ai travaillé un an et demi comme prestataire jusqu’à ce que Mozilla France soit monté et que je devienne l’un des tout premiers employés en 2008.

Depuis 2006 donc, je travaille à plein temps pour Mozilla où j’anime des communautés et je crée des outils, des tableaux de bord et des API [bibliothèques d’instructions à la disposition des développeurs] pour aider tant les employés que les bénévoles à livrer Firefox en plus de 80 langues près d’une dizaine de fois par an. En parallèle, je continue mon implication bénévole dans la communauté francophone (MozFr) où j’aide à monter des projets web, des événements et où je fais aussi un peu d’administration système.

Depuis deux mois, j’ai quitté le domaine de la traduction informatique et j’ai rejoint le département Release Management où je travaille sur la promotion du canal Nightly et en particulier l’implication communautaire autour de Nightly.
Tu te lances maintenant dans un nouveau projet « Nightly Reboot ». Tout d’abord, qu’est-ce que le canal Nightly de Firefox ?

Le rythme de livraison de Firefox est d’une version toutes les 6 à 8 semaines, nous venons d’ailleurs de livrer la version 47. Pour faire simple, entre le moment où un développeur intègre du code sur la branche principale de développement (mozilla-central) et le moment où ce code fait partie de la version grand public, il s’écoule en général 18 semaines et ces patchs passent par des versions intermédiaires de stabilisation du logiciel, ce que l’on appelle traditionnellement en informatique des versions alpha ou bêta.

Le terme que nous utilisons chez Mozilla pour ce rythme de développement est le « train model ». Lorsque nous sortons une version 47, cela signifie que, si vous téléchargez la version bêta de Firefox, celle-ci aura le numéro 48 et la version alpha (Aurora ou Dev Edition dans la terminologie Mozilla) aura la version 49. Le code qui lui est sur la branche principale de développement et qui est compilé quotidiennement a donc comme numéro de version 50.

Chacune de ces versions est utilisée par une population de testeurs. Nous avons des millions d’utilisateurs de la version bêta. La version Dev Edition (alpha) a aussi sa population essentiellement constituée de développeurs web. Par contre, nous avons très très peu d’utilisateurs de la version Nightly (au passage, nous l’appelons Nightly, car les binaires sont compilés quotidiennement de nuit) qui est mise à jour quotidiennement avec le code intégré sur le tronc de développement.
Et ça existe en français ?

Bien sûr ! Les traducteurs francophones ont toujours travaillé à la traduction des logiciels Mozilla au rythme même de l’intégration du code des développeurs. Nightly est donc en français et la communauté MozFr maintient un portail de téléchargement de cette version en français à cette adresse : https://nightly.mozfr.org.

D’ici quelque temps, les versions « localisées » de Nightly devraient être disponibles sur mozilla.org mais en attendant, c’est la solution la plus simple pour télécharger Nightly en français.
Logo Firefox NightlyPourquoi Nightly a-t-il besoin d’être relancé ?

Il y a deux grandes raisons à cela.

La première est que nous perdons des utilisateurs sur ce canal, car nous avons cessé de promouvoir son utilisation il y a plusieurs années. Peu de gens connaissent le site de téléchargement officiel voire même l’existence de Firefox Nightly. Par conséquent, la majorité des utilisateurs sont des Mozilliens ou des sympathisants de longue date, mais nous n’avons rien fait ces dernières années pour attirer une nouvelle génération d’utilisateurs avertis sur Nightly. Au contraire, notre communication a été très dirigée vers le très grand public et la sensibilisation à l’apprentissage du Web, ce qui est important mais n’aide pas à améliorer la qualité des logiciels que nous diffusons. L’objectif à court terme est donc de cesser ce lent processus d’érosion de la base installée des utilisateurs Nightly et à moyen terme d’augmenter significativement cette population.

La seconde raison est que les navigateurs aujourd’hui sont un concentré de technologies bien plus complexes qu’il y a quelques années. Ils utilisent le GPU, on peut y faire de la 3D, de la manipulation audio, du graphisme vectoriel, du peer to peer… Et ces mêmes navigateurs doivent toujours être capables d’afficher des milliards de pages web différentes, la majorité d’entre elles ne respectant pas les standards du Web. Le Web est plus divers et plus complexe que jamais, et nous avons besoin de bien plus de bêta-testeurs qualifiés capables de détecter, comprendre et nous rapporter des régressions ou dysfonctionnements sur le Web réel.
Que peuvent gagner Mozilla et Firefox dans ce reboot ?

Je pense qu’il est nécessaire de revenir un peu aux fondamentaux historiques de la contribution technique chez Mozilla et Nightly me semble être un outil idéal pour cela. Mozilla est l’une des plus grosses organisations de logiciel libre au monde, et nous promouvons et véhiculons de véritables valeurs auxquelles nombreux peuvent adhérer. Mais soyons clairs : si Mozilla peut sembler être une grosse organisation dans le monde du libre, elle est microscopique par rapport à ses concurrents (Google, Microsoft, Apple…) et sa véritable force repose sur l’implication technique de milliers de bénévoles dans le projet, ce qui lui permet de rivaliser avec des géants.

Si ce projet est un succès, j’espère que Firefox fera un bond qualitatif qui nous permettra de nous reposer sur un socle solide pour l’avenir même du logiciel, mais aussi pour d’autres projets qui utiliseront des composants de Firefox comme base technologique. Je pense que de nombreux libristes, défenseurs de l‘Open Web ou de simples sympathisants pourraient rejoindre le projet Mozilla et nous aider à défendre un internet libre et ouvert pour tous.
Release Management teamTu es tout seul sur ce projet ?

Non, je dirais que l’ensemble de l’organisation commence à être sensibilisée au problème de manque d’utilisateurs de Nightly, un de nos importants développeurs, Nick Nethercote, a d’ailleurs fait un appel à contribution sur son blog le jour même où j’annonçais publiquement mon nouveau projet sans que nous ne nous soyons concertés : I want more users on the Nightly channel.

Dans le cadre du département Release Management, nous sommes désormais deux à travailler sur Nightly à plein temps (Marcia Knous aux US et moi), l’idée étant de nous assurer que nous conservions une qualité minimale sur le canal Nightly, car si nous ne garantissons évidemment pas la stabilité d’un logiciel en préversion, nous faisons tout pour qu’elle soit la meilleure possible pour nos utilisateurs.

Il ne se passe pas une journée sans que quelqu’un, employé ou bénévole, ne me contacte pour me proposer son aide ou m’informer d’une initiative pouvant impacter Nightly. Les communautés mexicaine, brésilienne et slovaque commencent déjà à mettre en place leur propre communication régionale à propos de Nightly. Pour un projet annoncé officiellement il y a moins d’un mois, la dynamique tant interne que communautaire est extrêmement encourageante.
Et quid de Firefox sur mobile ? Penses-tu que Mozilla puisse se relancer dans ce domaine où Mozilla est quasiment absent ?

Notre présence mobile se traduit actuellement par nos versions de Firefox pour Android et pour iOS. Nous allons d’ailleurs bientôt sortir une nouvelle version majeure pour iOS. On peut dire que nous n’avons qu’un succès d’estime sur mobile, mais on ne peut pas dire que nous y sommes absents ; clairement ces quatre dernières années tous nos investissements financiers et humains étaient dirigés vers le monde mobile.

Je pense qu’en ce moment Mozilla est en train de se recentrer sur ses technologies, sa plateforme et sur sa base utilisateurs, la version « Bureau » de Firefox (même si concrètement ce qu’on appelle le Bureau (Desktop), c’est en fait essentiellement des portables et des tablettes) afin d’assurer les fondamentaux techniques qui permettront de bénéficier à notre présence sur les mobiles.
Que peut-on faire concrètement pour participer à Nightly et améliorer Firefox ?

Utiliser Nightly et rapporter des bugs serait déjà extrêmement utile. Le besoin immédiat le plus criant est, je pense, d’aider au travail de triage des bugs sur Bugzilla afin que les problèmes rapportés par les utilisateurs soient sur le radar des développeurs capables de les régler.

Ensuite, me contacter ainsi que la communauté Mozilla francophone sont d’excellents moyens de rentrer dans le projet et de voir comment vous pouvez apporter votre pierre à l’édifice. J’ai publié récemment un billet en français qui documente les différents moyens de communication pour le projet [repris ci-dessous].
Ce projet touchera-t-il d’autres domaines dans lesquels Mozilla intervient ?

Le périmètre de ce projet est pour le moment limité à l’amélioration de la qualité côté plateforme mais à terme oui. L’objectif est d’utiliser Nightly comme canal de communication entre employés techniques et utilisateurs avertis. Par exemple, nous pourrions exposer les événements et activités organisés par Mozilla à Paris et Lyon sur la version francisée de Nightly, ou bien nous pourrions proposer aux utilisateurs de Nightly de participer au développement de Rust ou Servo.
Quand tireras-tu le premier bilan de cette expérience ?

L’impact de ce programme sera probablement mesurable d’ici fin 2016 début 2017, plus tôt si nous avons de la chance.
Un dernier mot pour nos lecteurs francophones ?

Beaucoup de technologies et fonctionnalités excitantes arrivent en ce moment sur Nightly et y resteront un petit moment le temps de les stabiliser (la nouvelle recherche pleine page ou les conteneurs d’identités arrivés la semaine dernière par exemple).

Il y a environ 1 300 personnes en France qui utilisent Firefox Nightly, c’est bien peu quand on pense qu’il y a des millions d’utilisateurs de Firefox dans le pays, c’est aussi assez faible par rapport à nos voisins allemands ou anglais qui ont une population comparable.

Avec près de 70 millions d’habitants, des taux d’équipement informatique et d’accès à Internet parmi les meilleurs du monde, je pense que l’on peut mieux faire, ajouter un zéro à ce chiffre me semble un bon objectif à terme.

Alors, chiche, vous passez à Nightly ?
Merci Pascal et nous espérons vraiment que tu réussiras dans ce projet. À bientôt !

Je t’en prie et merci !

Page d'accueil de Firefox Nightly en français

Extrait de Firefox Nightly, nous voilà ! :

Quelques ressources pour s’impliquer :

    Il existe un canal IRC #nightly sur le serveur irc.mozilla.org, mon pseudo là-bas est pascalc, n’hésitez pas à m’y contacter si vous désirez apporter votre pierre à l’édifice, en savoir plus sur l’état du projet ou bien proposer vos propres idées (le canal est anglophone).
    Si vous désirez télécharger Nightly, rendez-vous sur nightly.mozfr.org et vous y trouverez des versions en français. Le site officiel de Mozilla est https://nightly.mozilla.org mais il ne propose que des versions en anglais et donner des retours sur la qualité de la traduction est aussi une manière d’améliorer Firefox !
    Si vous voulez découvrir au jour le jour tous les trucs sympa qui arrivent sur Nightly, suivez le compte Twitter @FirefoxNightly
    Si vous êtes déjà utilisateur de Nightly et que vous rapportez des bugs sur bugzilla.mozilla.org, ajoutez le texte [nightly-community] dans le champ whiteboard de vos rapports de bugs, cela nous permettra de mesurer l’impact de notre communauté Nightly sur Bugzilla.

Intéressé par ce projet ? N’hésitez-pas à vous impliquer et ne manquez-pas de me contacter si vous avez une suggestion ou une idée qui pourrait s’inscrire dans ce projet. Plusieurs personnes m’ont déjà donné des retours des plus intéressants ! Vous pouvez me contacter (en anglais, français ou espagnol) via les moyens de communication suivants :

    pascal À mozilla POINT com
    IRC sur Moznet et Freenode : pascalc
    Twitter : @pascalchevrel
firefox informatique internet nightly
https://blog.mozfr.org/post/2016/06/Passez-a-Nightly-avec-Pascal-Chevrel-pour-avenir-de-Firefox
Steve Duteil - Notre programme
Fri Jul 28 14:02:16 2017
Nous proposons de rediriger 1% des subventions allouées au Limoges CSP. Cette ponction sans conséquence pour notre club nous permettra de réaliser les progrès suivants :

    Restauration de la gratuité périscolaire et de la gratuité totale de la Bibliothèque Francophone Multimédia
    Faire reconstruire la Piscine de Beaubreuil à la main par la Municipalité sortante
    Réfection des routes même quand il n'y a pas le Tour de France
    Construction d'une S.M.A.C.
    Restauration et augmentation des aides aux associations culturelles
    Financement de l'enfouissement des invendus de Limoges Opéra Rock
    Installer l'Aéroport de Limoges dans le Jardiland et vice-versa
    Un vrai community management
    Un meilleur tri sur les festivals musicaux existants
    Des. Putains. De. Pistes. Cyclables.
    Elles seront vraiment cyclables
    Instauration d'un week-end sans voiture (tondeuses autorisées) par mois
    Remplacement des caméras de vidéosurveillance par des ghetto blasters
    Taxe à destination des graphistes qui dépasseraient leur quota d'utilisation de la photo de la Gare des Bénédictins sur leurs visuels
    Oui elle est au recto de notre tract, tu vas faire quoi ?
    Changement du nom et du logo de L'Aquapolis
    Écologie : réduction des coulées d'encre en annulant les projets urbains pharaoniques de la Municipalité sortante et en détruisant le nouveau stade
    Envoi d'invitations aux journalistes de France Bleu aux événements culturels desquels ils ne sont pas partenaires
    Confier un nouveau projet aux fondateurs de Belle & Beau
    En fait non
    La taille des enceintes du plateau Flash FM à la Fête de la Musique sera soumise à réglementation
    Remplacer le Pont-Neuf par le projet de pont-trampoline de l'agence d'architecture AZC

conneries drôle humour politique
http://steveduteil2020.com/notre-programme
Faut-il dire «Lubeuron» ou «Lubéron» ?
Tue Jul 25 15:46:50 2017
Faut-il dire «Lubeuron» ou «Lubéron» ?

    Par lefigaro.fr Publié le 25/07/2017 à 10:47

Vue de la cité de Mirabeau, dans le sud-est de la France.

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Alors que le Sud-Est de la France est en proie à de violents incendies, un autre feu cette fois-ci linguistique embrase littéralement la Toile depuis ces dernières 24h. En cause ? La prononciation du massif vauclusien du Luberon.

C'est un débat aussi vieux que celui qui oppose les pros et anti-chocolatine. Alors que de violentes rafales ont provoqué de puissants incendies dans le Sud-Est de la France ainsi qu'en Haute-Corse depuis lundi, la propagation du feu dans la région, jusque dans les forêts du massif du Luberon a ravivé les flammes d'un débat linguistique jamais éteint. Faut-il oui ou non prononcer un «é» dans le nom du massif vauclusien?

Il faut dire qu'il n'en fallait pas plus -sans mauvais jeu de mots- pour mettre le feu aux poudres sur la Toile et plus particulièrement sur Twitter, espace préféré des débats sémantiques et orthographiques. Tandis que nos confrères de BFM ont opté pour la prononciation de Lubéron, à l'instar de L'Est Eclair qui a choisi son écriture avec un accent aigu, de nombreux internautes se sont récriés sur le réseau social.

Alors qui a raison? Faut-il dire «Lubéron» ou «Lubeuron»? Ouvrons les thésaurus...

Selon le Petit Robert des noms propres, deux formes peuvent être admises: Luberon et Lubéron. Idem pour le Larousse qui note à la fois «Luberon» et «Lubéron». Ce, bien que ce dernier terme soit inscrit en plus petit sur son site. Pas de quoi nous aider à éteindre le débat qui fait rage... Remontons donc un peu plus loin dans le temps.

Selon l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix la toponymie de Lubéron dériverait du grec Louerionos ou Louerio. Nom qui aurait à l'origine désigné un fleuve ou une montagne. Suivant cette étymologie, il serait donc logique de dire «Lubéron». Mais peut-on vraiment affirmer une telle prononciation? Les auteurs ne soufflent mot...

Et ce manque (volontaire?) est d'autant plus intéressant que quelques années avant cette parution, un certain Maxime Pazzis, mentionnait le nom de Luberon sous la forme «Léberon» dans son livre Mémoire statistique sur le département de Vaucluse(1808). Un nom qui ne pouvait que se prononcer avec un «eu» fermé... Alors que dire, que faire?

Selon les anciens, il serait en réalité entendu que le nom du massif vauclusien se prononce «Lubeuron» et que celui de «Lubéron» soit épelé par des habitants étrangers et notamment les Parisiens. De là à clore le débat? Rien n'est moins sûr... Car, précisons enfin que d'autres sources font remonter le Luberon au mot provençal «lébéroun» et ainsi par voie de conséquence à une prononciation en «Lubéron»...
français luberon prononciation renaud
http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2017/07/25/37002-20170725ARTFIG00084-faut-il-dire-lubeuron-ou-luberon.php?cmtpage=0
Arcade Fire, brûlant paradoxe - Culture / Next
Tue Jul 25 15:38:28 2017
Arcade Fire, brûlant paradoxe
Par Olivier Lamm
— 24 juillet 2017 à 20:26
Slogans simplistes sur compositions rutilantes, le nouvel album des Montréalais est un ardent foyer d’ambiguïtés.
 
 
Régine Chassagne forme avec Win Butler le couple à la poupe du groupe. Photo James Shaw
   
Qui se souvient que le disco, même à son pic de popularité et d’autosatisfaction consumériste - quand on dansait en rond sur les turbines du Salsoul Orchestra dans tous les «roller disco» d’Amérique du Nord - était une musique intensément mélancolique ? On peut même dire que le genre, longtemps honni par les mélomanes, a initié toute une lignée dont le signe distinctif serait l’union schizophrène des rythmes dédiés à l’abandon charnel et d’une intuition existentielle d’inanité en contrechamp, capturée à la perfection par l’expression «dance your life away».
Avec la mondialisation, la dissolution des utopies et le glissement progressif de nos sociétés vers des nouveaux stades du capitalisme, cette postérité s’est ensuite teintée de nouvelles couleurs politiques. Feu le critique britannique Mark Fisher évoquait dans son recueil d’essais Ghosts of My Life, un «spleen secret de l’hédonisme», pour qualifier le sentiment complexe communiqué par la musique de Drake et de quelques autres rappeurs milliardaires.
Avec Everything Now, cinquième album qui n’est pas tout à fait un disque-concept, mais qui sonne immédiatement comme son plus ouvertement dansant et désespéré, le groupe américano-canadien Arcade Fire s’empare explicitement de ce trouble caché de l’Occident contemporain avec des hymnes tristes où la syncope disco fait un retour spectaculairement ambivalent. On ne sera ainsi pas surpris de découvrir que nombre d’entre eux sonnent moins comme les chansons d’un groupe indie pop à succès - le statut qui est encore celui d’Arcade Fire dans les esprits - que celles d’un clone contemporain d’Abba.
Petits cœurs.
Dans notre paysage pop où l’entertainement musical est toujours mieux segmenté pour des séances de distraction plus précises, Arcade Fire jouait déjà le rôle compliqué de la machine à faire onduler les foules, sans oublier de faire palpiter les petits cœurs engagés. Emergés de la scène autour de la Casa del Popolo, bar et salle de concert très engagée fondée à Montréal par Mauro Pezzente du groupe Godspeed You ! Black Emperor, Win Butler et Régine Chassagne, qui forment le couple à la poupe du groupe, enchaînent, depuis le succès surprise de Funeral en 2004, les albums best-sellers. Ces derniers sont des vaisseaux pour leurs vues sur le monde et leurs états d’âme : la distraction massive pour Neon Bible, le cauchemar climatisé pour The Suburbs ou l’étiolement des passions pour Reflektor. Avec Everything Now, ils passent un nouveau cap et achèvent simultanément leur mue en groupe de stade et machine à générer des messages prêts à l’emploi pour les mèmes sur Internet, ou les manifs. On est presque subjugué d’ailleurs de la largeur de certains gros sabots, employés apparemment sans la moindre peur de glisser du simplisme à la bêtise.
Car il en faut, de l’aplomb, pour écrire une chanson homérique sur l’aliénation à l’heure d’Internet (la chanson-titre) qui dit : «We turn the speakers up till they break, ’cause every time you smile it’s a fake…»
Il en faut, de la témérité, pour insérer des bruits de caisse enregistreuse dans une ode ironique au consumérisme (le doublon Infinite Content/Infinite_Content). Il en faut aussi, du sang-froid, pour détourner un logo bien connu des utilisateurs du site Amazon tout en sachant qu’on y vendra des palettes de copies physiques de son disque.
De Rage Against The Machine à Madonna, c’est bien sûr le jeu de la pop depuis des décennies que de schématiser les rébellions à l’extrême pour attiser les montées de sève et générer des slogans à imprimer sur les tee-shirts. On n’en est pas moins ébahi d’entendre Arcade Fire, groupe dont on a pu décrier l’emphase mais rarement l’ambition artistique, axiomatiser à ce point son propos. Ou alors Everything Now entend assumer sa nature dystopique jusqu’au bout, telle une comédie musicale dont les chansons relatent les épisodes à l’intérieur de la fiction.
Bons coups.
L’ambiguïté est d’autant plus curieuse que la musique elle-même est une mine à mille couches de détails et trésors soniques cachés. On sait que les douze chansons de l’album ont bénéficié, ensemble ou séparément, des savoir-faire de Thomas Bangalter de Daft Punk, Geoff Barrow de Beak et Portishead ou Steve Mackey de Pulp. Pourtant, même l’adjonction de leur talent ne saurait expliquer une telle débauche de matières et d’univers concassés : dub et blues sur Peter Pan, Philly Sound et synthétiseurs italo-disco sur Signs of Life, americana et electronica sur We Don’t Deserve Love… Entre les riffs conçus pour en mettre plein la vue et les emprunts un peu grossiers à Joan Jett (Chemistry) ou Prince (Infinitely Content), Arcade Fire donne parfois l’impression de chercher les bons coups plutôt que des bonnes chansons, mais la plastique d’ensemble est l’une des plus riches et ravissantes entendues dans un disque de pop-rock ces dernières années.
C’est cet aspect «plein comme un œuf» de la production, plus que le clin d’œil à Dancing Queen avec la mélodie en saut d’octave de la chanson-titre, qui donne envie de citer Abba. Derrière les tubes doux amers du groupe suédois, il y avait Björn Ulvaeus et Benny Andersson : des monstres d’ingénierie pop qui n’hésitaient pas à doubler l’intégralité des pistes pour donner à leurs disques la puissance sonore d’un avion au décollage.
Ce cinquième opus d’Arcade Fire, qui paraît à une époque où n’importe quel amateur un peu doué peut fabriquer un orchestre philharmonique dans son iPad, tonne au moins aussi fort mais la comparaison doit s’arrêter là : Abba délivrait ses hits dans un monde plus simple, où la pop avait encore le pouvoir de faire rêver sans arrière-pensée. Si Arcade Fire œuvre pour donner du plaisir aux gens, c’est un contentement contrarié : leur pop à danser n’est pas seulement triste et réflexive, elle est aussi cynique et alambiquée. Si le monde décrit par Everything Now est un immense cauchemar, personne ne sait surtout si ses chansons y appartiennent ou doivent nous en sauver.
Olivier Lamm
Arcade Fire Everything Now (Columbia/Sony).
album arcade critique dire everything musique now
http://next.liberation.fr/musique/2017/07/24/arcade-fire-brulant-paradoxe_1585949
La curieuse histoire de la rue de Rennes | Un Jour de plus à Paris
Fri Jul 21 16:01:58 2017
Pourquoi la rue de Rennes commence par le numéro 41 ?
21 juillet 2017

Si vous avez un jour rendez-vous au n°1, 5, 12, 20 ou même 32 de la rue de Rennes (6e arrondissement), ne vous déplacez pas, vous ne trouverez jamais l’adresse recherchée ! Curiosité de l’histoire, cette rue commence en effet par le numéro… 41.

La création de la rue de Rennes fut décidée à l’époque des grands travaux Haussmanniens. L’objectif était d’ouvrir sur la ville l’ancienne gare Montparnasse, inaugurée en 1852, et d’ainsi faciliter son accès depuis le centre de la capitale. Il est donc prévu de percer une grande voie qui irait de la gare jusqu’à la Seine.

Le premier tronçon allant de la gare jusqu’à la rue Notre-Dame-des-Champs est réalisé à partir de 1854, le second, jusqu’au boulevard Saint-Germain, en 1868. C’est à cet endroit que se trouve le n°41 de la rue, débouchant sur l’église Saint-Germain-des-Près.
Rue de Rennes en 1877, State Library of Victoria

Rue de Rennes depuis le boulevard Raspail en 1877, State Library of Victoria

Et c’est au moment de finir le travail que les problèmes commencent ! La fièvre Haussmannienne crée au sein de gouvernement et de la municipalité une opposition de plus en plus virulente, et le Baron est révoqué par Napoléon III en janvier 1870. Tous les travaux engagés dans la capitale sont réexaminés, et le système des dépenses productives mis en place par l’ancien préfet , c’est-à-dire des emprunts qui devaient générer, par l’augmentation du foncier, des bénéfices,  remis en cause. À quoi s’ajoutent quelques mois plus tard la guerre contre la Prusse et, en 1871, la Commune de Paris… L’achèvement de la rue de Rennes est donc ajourné.

Finalement, à cause de la complexité et du coût du chantier – dont le projet consistait, ni plus ni moins, à couper l’Institut de France et la Monnaie de Paris ! –  le dernier tronçon qui devait rejoindre la Seine ne fut jamais entrepris. D’où l’absence de numéro avant le 41 ! (À Paris, le premier numéro d’une rue perpendiculaire à la Seine commence à l’entrée située du côté le plus proche du fleuve. C’est pour cette raison qu’il manque les premiers numéros de la rue de Rennes, et non les derniers).

L’idée fut néanmoins débattue à de nombreuses reprises au Conseil de Paris, et des projets de prolongement ont été proposés jusqu’au début du 20e siècle. Dont cet étonnant pont en X  présenté en 1902 par l’architecte Eugéne Hénard qui devait relier la rue de Rennes à la rive droite…

prolongement rue de rennes pont X

Aucun de ces projets n’a vu le jour. Le vieux quartier de Saint-Germain-des-Près autour de la rue Bonaparte et de la rue Jacob a été préservé, et aucun pont en X ne vient entraver la magnifique perspective que l’on peut admirer aujourd’hui encore depuis le Pont Neuf et la pointe de l’île de la Cité…
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http://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/rue-de-rennes
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Pourquoi Stefan Zweig est-il l'écrivain étranger le plus lu en France? - 12 octobre 2013 - Bibliobs - L'Obs
Wed Jul 19 11:34:05 2017
Pourquoi Stefan Zweig est-il l'écrivain étranger le plus lu en France?
Pourquoi Stefan Zweig est-il l'écrivain étranger le plus lu en France?
STEFAN ZWEIG (ici en 1925), est né à Vienne en 1881 dans une famille juive. Dramaturge, biographe, nouvelliste et journaliste, on lui doit une oeuvre monumentale. En 1933, quand Hitler accède au pouvoir, il s'exile au Brésil où, désespéré, il finira par se donner la mort avec sa femme le 22 février 1942. ((©akg-images / Imagno))
Soixante et onze ans après son suicide, l'oeuvre de Stefan Zweig, tombée dans le domaine public, est une manne pour les éditeurs. Enquête sur "le Pepsi de la littérature autrichienne".
Anne Crignon Anne CrignonPublié le 29 mai 2013 à 13h44

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Un soir d'hiver, dans un wagon de première classe du Paris-Marseille. Deux voyageurs côte à côte, chacun dans sa lecture. Lui, Jean-Pierre Lefebvre, missionné par Gallimard pour coordonner une Pléiade sur l'oeuvre de Stefan Zweig, corrige une traduction contemporaine de «Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme». Elle, jeune inconnue en duffle-coat marron, est plongée dans une nouvelle du même Zweig en Livre de Poche.

Tout est dans cette scène. Un écrivain qui passe les générations et une éternelle présence pour cet illustre Salzbourgeois: soixante et onze ans après son suicide, le 22 février 1942, survenu un mois après la conférence de Wannsee organisant techniquement la «solution finale», l'écrivain est «tombé» cette année dans le domaine public. Etrange expression qui suggère une déchéance alors que c'est tout le contraire.

Il y a déjà trois ou quatre ans que les maisons d'édition se préparaient à fêter à cette occasion l'un des auteurs les plus populaires. Selon le journal «Livres Hebdo», Stefan Zweig aura, au cours de la dernière décennie, partagé avec Shakespeare et Agatha Christie le podium des classiques étrangers les plus lus en France. «Le Joueur d'échecs», dernière nouvelle avant l'ingestion de la fiole de véronal qui tua l'écrivain exilé au Brésil et, avec lui, Lotte, la jeune secrétaire devenue sa femme, s'est vendu à 1 million d'exemplaires - rien qu'en format de poche -, et «la Confusion des sentiments», à 400.000 exemplaires.

« C'est une littérature propre à flatter le lecteur occasionnel et à distraire le lecteur cultivé, ce qui fait beaucoup de monde», explique un flâneur distingué au rayon littérature de Virgin, sur les Grands Boulevards parisiens, à qui l'on demande les raisons de cet attachement pour le chroniqueur d'une Vienne ancienne et d'un siècle passé.

L'homme était adulé de son vivant. II l'est toujours. Pour preuve les 100.000 acheteurs des «Derniers Jours de Stefan Zweig», de Laurent Seksik, paru en 2010 (chez Flammarion) et la foule se pressant devant le Théâtre Antoine pour en voir l'adaptation et comprendre ce qui s'est joué, dans le huis clos de la maison de Petropolis, entre l'écrivain pris d'un spleen mortifère et sa compagne.

Le phénomène de retraduction massive à l'occasion de «son entrée dans le domaine», comme disent les éditeurs, est une autre résurrection, après celle survenue en 1986, lors de la grande exposition dite «des Viennois» au Centre Beaubourg. Tous les traducteurs germanophiles se sont mis au travail, d'abord pour gommer l'emphase un peu datée de leur prédécesseur, Alzir Hella, ouvrier typographe à «l'Anarchie», devenu la voix française et le traducteur de Zweig.

Un climat léger d'espionnage aura régné dans ce petit milieu (on compte une quinzaine de traducteurs d'allemand réputés en France), chacun ayant reçu pour consigne de ne pas alerter la concurrence. «Et toi, tu as fait quoi ?» a été la question discrète au confrère croisé à la veille de cette déferlante éditoriale.
Un graphomane un peu balourd...

Pas si facile, le job. Pierre Deshusses, aux manettes du projet de la collection «Bouquins», explique au détour d'une introduction joliment tournée que «traduire Zweig est un plaisir qui confine parfois au tourment. Il faut en effet savoir que Zweig écrit souvent de façon si négligée, si désinvolte, si insensée même, que chaque traducteur ne peut que s'arracher les cheveux, se demandant (...) comment une maison d'édition a pu accepter d'imprimer de telles inepties grammaticales, lexicales et syntaxiques. Si on traduisait Zweig tel qu'il écrit, il n'est pas sûr qu'il aurait autant de succès.»

Tout en reconnaissant que sa valeur transcende toutes les fautes de forme, Pierre Deshusses s'est chargé de restaurer «Rêves oubliés», «Une jeunesse gâchée» ou «le Bouquiniste Mendel». Et il n'est pas le seul perplexe devant les répétitions de l'auteur. Faut-il les laisser? Les enlever? Alzir Hella lui-même prenait l'initiative de nombreux allégements.

En Allemagne, Stefan Zweig, qui fut dénigré par Thomas Mann ou Bertold Brecht, a toujours été considéré comme un graphomane un peu balourd, loin de la grâce de ses contemporains - Rilke, Kafka, Joseph Roth, Musil, Schnitzler ou Hermann Broch - , et ce dédain léger persiste.

En 2010, Michael Hofmann, poète anglais d'origine allemande, développait longuement ses réserves dans la très sélecte «London Review of Books». Présenté comme «le Pepsi de la littérature autrichienne», l'auteur y est dépeint en «rejeton guindé et lugubre des magnétiques années 1880», ayant su plaire à la bourgeoisie inculte en jouant d'une sorte de talent hollywoodien et s'appliquant à construire son image pour la postérité.

Cet article iconoclaste, traduit en français par nos confrères de la revue «Books» dans sa nouvelle livraison, rappelle un Angelo Rinaldi pilonnant l'oeuvre de García Márquez d'un déconcertant «cent ans de platitude». Ce qui n'a rien changé à la bonne fortune du Colombien, tout comme Michael Hofmann ne modifiera pas celle de Zweig, qui trône depuis longtemps, et pour un prix modique, chez Monoprix, au côté de Zola.
Bouquins vs Pléiade

En 2013, Flammarion fait court et cash, et retraduit le carré d'as «Amok», «le Joueur d'échecs», «Lettre d'une inconnue», «Vingt-Quatre Heures de la vie d'une femme». Même pragmatisme au Livre de Poche, qui diffuse par ailleurs quarante titres de Zweig. Chez Robert Laffont, l'épais volume de la collection «Bouquins» est en librairie depuis deux mois et déjà réimprimé.

Dans une oeuvre qui compte des dizaines et dizaines de petits mélodrames qui ont assis sa gloire de nouvelliste, les biographies de ceux qu'il appelait les «bâtisseurs du monde» - Balzac, Dickens, Dostoïevski, Casanova, Stendhal, Tolstoï, Rilke, Mahler -, sa Correspondance d'inlassable épistolier, des poèmes et des pièces de théâtre en pagaille, «Bouquins» publie trente-cinq nouvelles, qui vont de cinq à six pages pour les plus brèves à quatre-vingts pour «la Confusion des sentiments».

On y trouvera aussi quelques raretés, ainsi «Leporella», également au menu de la Pléiade. Deux volumes donc, numéros 587 et 588 de la collection, sous couverture havane, selon la couleur traditionnellement dévolue aux auteurs du XXe siècle. Il a fallu 3000 pages pour tout rassembler.

D'abord l'intégralité des nouvelles, dont certaines n'avaient jamais été traduites en français. Ainsi la Croix», éditée avant la Première Guerre mondiale, «un texte noir assez maniériste, très chargé en images, de nature à dérouter le lecteur», selon Diane Meur, sa traductrice. Ensuite l'unique roman officiel de Zweig «l'Impatience du coeur», connu sous le titre de «la Pitié dangereuse»; mais encore deux romans inachevés («Ivresse de la métamorphose» et «Clarissa»), et toutes ses «miniatures historiques», courts récits de moments clés de l'histoire de l'humanité, tel Rouget de Lisle composant «la Marseillaise». Enfin, «le Monde d'hier», ultime témoignage en forme de testament d'un homme dans sa vingtième année en 1900.
"Seuls les moments de crise comptent dans l'histoire d'une vie"

Etonnamment personne n'a voulu de Zweig biographe, refoulé même aux portes du paradis de la Pléiade. Ses vies de Fouché ou de Freud sont jugées trop lyriques, empathiques, pas rigoureuses. Lui préférerait-on les travaux d'universitaires moins portés sur les enjolivements romanesques? Pas sûr. Car les grands lecteurs l'aiment pour ses biographies justement. «Marie-Antoinette, Magellan, Marie Stuart: il a inventé un nouveau genre, explique l'un d'entre eux, qui possède vingt-deux livres de Zweig dans sa bibliothèque évaluée «à trois tonnes» lors d'un déménagement: «Ce sont chaque fois de véritables épopées, des destins shakespeariens. Il modifie constamment les proportions.»

Un peu plus de théorie pour Freud, un peu plus d'histoire pour Marie-Antoinette, et ainsi de suite pour chacun. «Cette souplesse est géniale, poursuit notre grand lecteur. Zweig n'ignorait pas que des forces profondes agitent l'homme de soubresauts inavouables ou inconscients. Sa connaissance de la psychanalyse et de la primauté des pulsions sexuelles lui permet d'expliquer magistralement la conduite de Louis XVI, sa mollesse, son indifférence.» Face aux contempteurs, l'intéressé résumerait ainsi son ambition, comme il le fit en son temps:
Là où finit la recherche strictement liée aux faits palpables commence l'art libre et ailé de la divination; là où la paléontologie échoue la psychologie doit intervenir et ses hypothèses logiquement échafaudées sont souvent plus vraies que la sèche vérité des dossiers et des faits.»

Mais son immense succès, il le doit certes davantage à son don pour retracer un destin individuel dans un tout petit livre qu'à ses fresques biographiques. «Seuls les moments de crise comptent dans l'histoire d'une vie», disait-il.
"De l'excellent roman de gare"

Un court récit de Stefan Zweig est un crève-coeur aussi puissant que «la Petite marchande d'allumettes». A cet égard, «Lettre d'une inconnue», republié par Stock, l'éditeur de toujours, aura connu en 2010 le même succès fou qu'en 1927, année de sa parution en France. On se demande toutefois pourquoi ce texte continue d'être présenté comme un «joyau de la littérature amoureuse», quand il relève plutôt du drame psychiatrique.

« Le pathétique est une pâte molle qu'il sait cuire», a écrit Philippe Lançon dans «Libération». Pour Baptiste Touverey, traducteur en 2008 du «Voyage dans le passé», un inédit qui fit grand bruit, l'effet cathartique n'est pas pour rien dans cette audience toujours renouvelée. «C'est un mécanisme de construction ancré sur l'empathie, dit-il. Quelqu'un doué d'écoute recueille une confession: ça suscite tout de suite la compassion du lecteur.» Pour lui, Zweig, c'est «de l'excellent roman de gare», compagnon idéal d'un trajet en RER.

«C'est un écrivain profondément sympathique, ce qui n'est pas si fréquent, après tout, dit le philosophe Marcel Gauchet. On le sent dans ses livres, de même que son humanité. Je crois que c'est en fin de compte ce qui lui assure ce destin spécial.» Un autre inédit, «Un soupçon légitime», a paru il y a quatre ans. Le titre original, «Et si c'était lui?», était déjà pris. Par Marc Levy.

Anne Crignon

Romans, nouvelles et récits, par Stefan Zweig,
Gallimard, coll. «la Pléiade», 2 tomes,
sous la direction de Jean-Pierre Lefebvre,
3000 p., 116 euros
(prix de lancement jusqu'au 16 août, puis 130 euros).
En librairies le 19 avril.

La confusion des sentiments et autres récits,
Robert Laffont, coll. «Bouquins», 1280 p., 30 euros.

> Femmes, Zweig vous aime
Stefan Zweig, bio express

Stefan Zweig est né à Vienne en 1881 dans une famille juive. Dramaturge, biographe, nouvelliste et journaliste, on lui doit une oeuvre monumentale. En 1933, quand Hitler accède au pouvoir, il s'exile au Brésil où, désespéré, il finira par se donner la mort avec sa femme le 22 février 1942.
Stefan Zweig en chiffres

La réédition de «Lettre d'une inconnue» par Stock en 2009: 120.000 exemplaires vendus.

«Le Voyage dans le passé», découvert par Grasset en 2008: 200.000 et 100.000 en poche.

La biographie de Marie-Antoinette en poche en 2009: 160.000.

En 2012, la BD «les Derniers Jours de Stefan Zweig» de Seksik et Sorel (Casterman): 75.000 ex.

Source : "le Nouvel Observateur" du 11 avril 2013.
http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20130416.OBS8145/pourquoi-stefan-zweig-est-il-l-ecrivain-etranger-le-plus-lu-en-france.html
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Tue Jul 18 22:58:03 2017
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Tue Jul 18 22:57:26 2017
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Brain Magazine - Brainorama - 43 chansons, 1 beat
Tue Jul 18 17:30:51 2017
http://www.brain-magazine.fr/article/brainorama/39226-43-chansons-1-beat
Gihosoft Software: Android & iPhone Data Recovery, Transfer & Backup Solutions
Wed Jul 12 21:09:54 2017
youtube
https://www.gihosoft.com/
affordance.info: L'autonomie selon Macron : en marche fuyons.
Thu Jul 6 11:17:47 2017
L'autonomie selon Macron : en marche fuyons.

Le président Macron vient d'écrire au président de la CPU (conférence des présidents d'université) suite à la missive que ladite CPU avait adressé au président nouvellement élu (pour lui demander du pognon par pitié mais sans que ça se voit trop qu'on demande).

Et donc quand deux punks à chiens entretiennent une correspondance sur l'avenir de l'ESR (enseignement supérieur et recherche), le résultat c'est ça :

 

Macron-lettre-esr

 

Alors pour faire simple et pour ceux de mes lecteurs n'étant pas très familiers des logiques feutrées de l'ESR, disons qu'en gros la CPU réunit des gens (présidents d'université) qui n'ont de cesse de réclamer à l'état davantage de moyens humains et financiers tant l'état leur en doit et tant ils constatent chaque jour à quel point leurs universités sont sous-dotées, mais - et c'est là toute l'astuce - qui sous peine de passer pour de dangereuses vermines communistes, ne peuvent évidemment pas passer leur temps à réclamer des postes et du pognon et sont donc contraints de jouer le jeu d'un libéralo-misérabilisme bon teint en espérant qu'une obole plus ou moins symbolique viendra couronner leur acceptation des règles de gestion liées à l'autonomie et dont chacun d'entre eux perçoit parfaitement à quel point lesdites règles de ladite autonomie sont en train d'éparpiller façon puzzle l'idée même d'un droit à l'enseignement supérieur pour l'ensemble d'une classe d'âge.

Ceci étant dit, venons-en aux trois propositions phares du président Macron concernant l'enseignement supérieur et la recherche. Il s'agit donc :

    de renforcer l'autonomie des universités
    de leur donner la liberté de définir leurs formations
    et de leur donner la liberté de recruter leurs enseignants

Grâce à quoi la France sera une start-up nation et l'université une entreprise comme une autre, après tout, c'est bien d'économie de la connaissance dont il est question non ?

Sauf que, et cela n'aura probablement pas échappé à votre sagacité :

    l'autonomie des universités est déjà enclenchée depuis la loi LRU portée en son temps par Valérie Pécresse et est sublimée depuis par l'ensemble des gouvernement successifs.
    les universités ont de toute éternité la liberté de définir leurs formations (et j'ai envie de dire, c'est quand même un peu tant mieux vu que c'est quand même un peu leur raison d'être ...)
    les universités ont toujours eu, aussi, la liberté de recruter qui elles voulaient comme enseignant-chercheur.

Donc première hypothèse, le type qui a rédigé la lettre de Macron est un stagiaire qui s'est trompé de bureau. Possible.

Deuxième hypothèse : Macron se fout carrément de la gueule du président de la CPU. Improbable.

Troisième hypothèse : en fait ces trois propositions veulent dire autre chose que ce qui est écrit. Voilààààààà.
Donc en fait voilà ce qu'il faut comprendre dans les trois propositions Macron :

    1. renforcer l'autonomie des universités ?

Là il s'agit en fait de pousser l'autonomie à la limite. Sachant qu'on est déjà à la limite de la rupture pour tout plein d'universités dites "moyennes" (en taille et en nombre d'étudiants). Et pousser l'autonomie à la limite ça veut dire au moins deux choses : primo acter que les sous que l'état doit aux universités (plusieurs millions rien que pour la mienne, Nantes, et qui est loin d'être la moins bien lotie) ne seront jamais versés, et qu'en plus de cela l'état va encore se désengager davantage. Ça va donc piquer. Mais alors vraiment piquer très fort. Parce qu'en plus ou indépendamment de tout ça, s'il y a bien un chiffre sur lequel tout le monde s'accorde, des plus obscurs et incompétents cabinets d'audit aux acteurs les plus renseignés et les plus impliqués dans tout ce bouzin, s'il y a bien une certitude qui traverse toutes les strates, du terrain aux "instances", c'est la certitude que la démographie étudiante va continuer d'exploser. Et là ... vu comment c'est déjà tendu comme un string, la ficelle dudit string va se transformer en fil à couper je sais pas trop quoi mais je sais juste que va y'avoir des dégâts collatéraux dont on n'a même pas idée du potentiel social explosif qu'ils contiennent.

    2. leur donner la liberté de définir leurs formations ?

Bon ben bien sûr comme je le disais, on n'a attendu ni l'autonomie ni la Valérie pour définir nos formations hein. En fait depuis que les universités existent elles définissent leurs formations. Tout cela est bien sûr assez heureusement réglementé pour éviter de faire n'importe quoi et de répondre à n'importe quelle injonction du patronat mais bon le principe général c'est que les universités ont la liberté de définir leurs formations, le tout en garantissant aux étudiants un truc qui semble de plus en plus désuet, c'est à dire un cadre national pour leur diplôme. Et encore je dis désuet mais pas pour les formations privées qui débarquent à genou en nous suppliant de délivrer le titre de Master qu'elle n'ont désormais officiellement pas le droit de délivrer et qu'au prix où leurs étudiants paient l'année de formation ben ça la fout un peu mal. Et vous savez pas la meilleure ? Et bé nous on accepte. Et oui. On est vraiment trop cons.  

Mais alors pourquoi qu'il dit ça le président de la CCI France Start-Up nation ? Et bien parce qu'en fait il ne veut pas donner aux universités la liberté de définir leurs formations mais - attention subtilité du fils de la ruse de la vengeance de l'entourloupe - mais disais-je il veut donner aux universités la possibilité ... de faire payer leurs formations !!! Hé bé oui. L'idée, la grande idée de la grande loi sur l'autonomie c'est, pour les dangereux marxistes dans mon genre, la vente à la découpe des universités et de leurs formations. Pour les libéraux qui sont aux commandes et à la manoeuvre il s'agit de "capitaliser sur la marque université" et "d'optimiser les fertilisations croisées rendues possibles par la modularisation des formations au regard des demandes d'employabilité d'un territoire" (1). Mais au final c'est la même chose : qu'il ne reste plus qu'une grosse dizaine d'universités "bancable" générant du ROI comme je me beurre la tartine le matin et assurant la promotion de la marque université dans la start-up nation France. WTF.

    3. donner aux universités la liberté de recruter leurs enseignants ?

Donc là en fait il faut lire : leur donner la liberté de payer leurs enseignants-chercheurs bancables autant qu'elles le voudront pour faire venir des enseignants-chercheurs bancables. Bah oui, on attire pas les mouches avec du vinaigre et on entend depuis tellement longtemps que les salaires de misère des enseignants-chercheurs français ne permettent pas d'attirer les meilleurs chercheurs étrangers ... Il fallait donc déverrouiller tout ça, voilà qui devrait bientôt l'être. Non pas pour mieux payer ces feignasses d'enseignants-chercheurs hein, on est pas en URSS non plus. Non là il s'agit juste de pouvoir recruter n'importe quelle star et/ou pointure en lui faisant miroiter un salaire de joueur de NBA. Ce qui accessoirement permettra de justifier l'envol des frais d'inscription, la vie est bien faite. Naturellement on pourra aussi, et ainsi, recruter hors de tout cadre statutaire, mais là encore rien de grave ni d'inédit, la magie de la loi LRU ayant déjà permis que l'on recrute des maître de conférences sur des contrats à durée déterminée (CDD). Licencier plus pour embaucher mieux, tout cela est parfaitement cohérent. Et accessoirement à gerber.
A quoi sert la ministre ?

Alors voilà. Moi si j'étais Frédérique Vidal (c'est la ministre de l'ESR, enfin il paraît vu que pour l'instant à part beurrer des tartines de macronisme on n'a pas trop de visibilité sur sa vision mais c'est pas super grave non plus vu que le double aveugle est une procédure que l'on maîtrise bien à l'université), moi si j'étais Frédérique Vidal donc, je m'empresserai de me barrer à toutes jambes parce que les prochaines rentrées universitaires à ce rythme là vont être au-delà du très très chaud niveau température sociale et qu'elle va pouvoir mesurer toute l'étendue du sous-entendu "fusible" dans l'intitulé de son poste de "ministre d'état et d'application de la LRU et advienne que pourra".

Moi qui suis en train de faire des emplois du temps pour la rentrée des deux licences dont j'ai la charge en corrigeant des tombereaux de rapports de stage, en réglant des tonnes de problèmes informatiques et administratifs que je vous épargne, en me préparant à n'avoir comme congés d'été qu'une période s'étendant péniblement du 14 Juillet au 15 août (2), en tentant vaguement de rédiger quelques articles rendant compte d'une activité de recherche que les machins cités précédemment rendent nécessairement famélique, moi qui observe mes collègues en faire de même, moi qui croise au quotidien de moins en moins de personnels BIATSS dans les couloirs tant les arrêts maladie se multiplient comme autant de symptômes d'une déshérance de la gestion des ressources humaines à l'université qui finit par ressembler à s'y méprendre à de la maltraitance, moi qui suis finalement un étalon de normalité dans un océan de collègues peu ou prou aussi noyés et désemparés que moi, et moi qui me tape depuis déjà trop longtemps la lecture des mêmes rapports complaisants faisant les mêmes constats affligeants et proposant les mêmes mesures inutiles en s'appuyant sur tant de prémisses faussées que les conclusions ne peuvent qu'être pragmatiquement hasardeuses pour autant qu'elles soient idéologiquement très marquées (à droite), bref, moi, quoi, je n'ai plus rien que la certitude que tout cela va finir par un bon gros "boum" dans le mur et que l'on est en train de casser méthodiquement, organisationnellement, structurellement, ce qui fut et reste heureusement encore un peu parfois, avant tout un magnifique outil d'émancipation, un truc qui s'appelait une université et qui se foutait bien d'être une marque, a fortiori une marque rentable.

J'avais promis à quelques-uns de mes lecteurs de ne pas faire assaut de vulgarité cette fois-ci dans l'expression de ma colère. Je pense y être parvenu. J'espère que vous apprécierez l'effort car soyez assurés qu'il m'en coûta.  

-----------------------------

(1) vous me croirez si vous voulez mais je vous jure que j'ai vraiment entendu cette phrase lue tout à fait sérieusement par un jeune homme d'un cabinet privé encore trop à l'étroit dans la mission d'audit qu'on lui avait confié sur fonds publics et tout prêt à chavirer du haut de son inconséquence manifeste et de ses chaussures à bout pointu et à bascule.

(2) et non, je ne suis pas en train de me plaindre, mais par contre oui, je bute le premier qui vient m'expliquer que j'ai trois mois de vacances
http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/07/lautonomie-selon-macron-en-marche-fuyons.html
Framapiaf t411
Thu Jul 6 10:53:30 2017
https://framapiaf.org/web/timelines/tag/t411
La clim: un sujet chaud!
Thu Jul 6 10:40:54 2017
La clim: un sujet chaud!
189
Publié le 16/07/2015

Du fait des fortes chaleurs que nous vivons depuis juin, vous me posez de nombreuses questions à propos de la climatisation a bord des trains, son fonctionnement, sa maintenance.

C’est pourquoi hier, je me suis rendue au technicentre des Ardoines (centre de maintenance des trains), rencontrer Ivan, qui travaille au quotidien sur « vos clims ».
Retour sur cette rencontre…
Présentation d’Ivan

 
Ivan

 

Bonjour à tous,

Je travaille sur le site du technicentre des Ardoines. Je suis responsable de ce que nous appelons ici l' »unité préventive caisses ».

Mes équipes ont en charge la maintenance des portes ainsi que la climatisation à bord  des trains de la Ligne C.

 
Que peux-tu nous dire sur la climatisation à bord de nos trains?

« Tout d’abord, même si on utilise au quotidien le terme de « clim », il faut noter qu’il ne s’ agit pas de climatisation à proprement parler, mais d’un système de réfrigération de l’air, permettant le refroidissement de l’air ambiant d’une rame, qui est ensuite réparti à bord du train.

Sur la Ligne C, les rames Z20 900 sont les seules à posséder ce système.

C’est à dire 54 rames de notre parc roulant, sur 158 au total.

Elles sont reconnaissables de par leur livrée:
Z20 900

 
photo2

Lorsque vous êtes à bord, vous pouvez les reconnaître grâce à leur sièges rouges:
photo siege1   photo siege2

 
Comment ça fonctionne?

Tout d’abord, c’est le conducteur du train qui, une fois le train sous tension va juste activer le système grâce à un bouton dédié:
bouton clim ADC

Dans chaque rame (entendez par là train à 4 voitures), il y a 6 systèmes de réfrigération: 1 par motrice et 2 par remorque. Ils fonctionnent de façon complètement indépendante. C’est à dire que si l’un ne fonctionne pas, ça n’interfère pas sur le fonctionnement des autres.

L’air est aspiré à l’extérieur par des ouvertures sur les côtés du groupe et à l’intérieur au niveau des plateformes (système de recyclage de l’air ambiant) et passe dans un système de refroidissement. Puis il est expulsé à bord du train via des ventilateurs, sur les plateformes et en salle. Le groupe est piloté par 2 cartes de régulation qui commandent les circuits de climatisation.
ventilo plateforme2

 
photo siege1

Chaque bloc de « clim » est situé au niveau des plateformes:
Bloc clim1

 
bloc clim

Il y a 2 systèmes de ventilation par groupe: un qui souffle sur toute la longueur de la voiture à droite, et l’autre à gauche. Ils fonctionnent indépendamment l’un de l’autre également.

A l’origine de la mise en route du système, un thermostat va (grâce à une sonde) relever le température intérieure et extérieure. Selon ces températures, le chauffage, la réfrigération ou la partie « neutre » est enclenché.

A noter que sur chaque plateforme où il y a les 4 sièges (en carré), un système supplémentaire aspire l’air intérieur de la rame et le rejette à l’extérieur.  Ce qui permet le renouvellement de l’air et améliore donc la qualité de l’air à bord.
Et pour la maintenance de ce dispositif?
lumière bleue

 

 

 

Petite aparté pour commencer: sur l’extérieur du train, la lumière bleue allumée (celle qui est en haut) est synonyme d’un défaut mineur dans le groupe.
Mais ça ne signifie pas que rien ne fonctionne. Ce peut être un problème de servomoteur HS par exemple (moteur entraînant l’ouverture et la fermeture des volets d’air neuf).

Cette lumière bleue prend également en compte un autre système et peut donc signifier autre chose qu’un problème lié a la clim. Il peut s’ agir d’un souci relatif à l’anti-enrayage par ex. (=L’ABS du train). Rassurez-vous, cet indicateur reflète un défaut mineur également et n’empêche pas le système de fonctionner.

Concernant la maintenance, une partie préventive du système de réfrigération se fait 2 fois par an, avant chaque saison, avec un test complet du système avant la période chaude (où on force le froid et procède à des vérifications diverses dont les ventilateurs), et un test avant la période froide (pour le chauffage l’hiver).

De plus, les filtres du bloc de réfrigération sont changés tous les 112 jours.

Enfin, la recherche de fuite du fluide frigorigène s’effectue quant à elle une fois par an.

A tout cela s’ ajoute bien sur la maintenance corrective, en cas de signalement sur le carnet de bord du train par le conducteur, de remontée d’agents ou encore de remontées clients, comme vous le faites sur ce blog ou sur le fil Twitter.
carnet de bord

Enfin, un nettoyage des grilles d’aération des salles est effectué tous les 200 à 300 jours en moyenne par les équipes « Netteté » cette fois, sur le site des Ardoines ou en site déporté.

Certaines actions correctives peuvent s’opérer directement sur le toit du train. Sur le terrain, cette maintenance est possible grâce aux tables élévatrices des voies de garage:
tables élévatrices

Lorsque ces tables élévatrices ne sont pas adaptées à la maintenance, la rame est amenée dans un atelier spécifique (appelé la « remise » ) et les opérations s’effectuent grâce a une nacelle élévatrice et un pont si besoin. Ainsi, les réparateurs peuvent se déplacer tout au long du toit de la rame. Ces installations permettent aussi de transporter de grosses charges, comme un ventilateur à changer par exemple.
atelier nacelles et pont

En cas extrême, quand la maintenance du problème ne peut être résolu sur place (ex: un défaut de pression dans le système), alors on doit complètement muter le groupe. Le bloc doit alors être retiré et amené au « vérin ». L’atelier du vérin en fosse (où sont habituellement déposés les essieux / bogies) offre effectivement la place et les installations nécessaires:


 
Les conseils d’Ivan

On voit souvent des gens ouvrir les fenêtres à bord des Z20 900, ce qui a pour effet de perdre tout effet positif du système de réfrigération de l’air: n’ouvrez pas les fenêtres! Vous profiterez ainsi du froid produit!

De plus, comme je vous l’ai dit, les systèmes fonctionnent toujours indépendamment, donc si vous montez à bord d’une Z20 900 dont le système de réfrigération est HS, oui c’est pénible, mais tout n’est pas perdu: tentez votre chance et changez de voiture, on ne sait jamais!

 

Je profite de cet article pour remercier Ivan de son accueil et du temps qu’il nous a accordé afin de nous éclairer sur ce sujet.
A ce propos

Certains d’entre vous m’ont suggéré d’apposer des autocollants sur les fenêtres de ces trains, pour sensibiliser tous ceux qui ne sont pas au courant et qui ouvrent justement systématiquement les fenêtres, quelle que soit la rame.

deux twittos @Timekeeper et @angegagliani m’ont même fait une proposition de stickers! (Un grand merci à eux!)

C’est un sujet que je porte en interne et qui prendra bientôt forme je l’espère:
1er stickers 2 stickers

C’est un premier jet, mais dites-nous en commentaire ce que vous pensez de cette initiative?
https://malignec.transilien.com/2015/07/16/la-clim-un-sujet-chaud/
Mieux voyager en période de forte chaleur
Thu Jul 6 10:40:02 2017
Mieux voyager en période de forte chaleur
13
Publié le 20/06/2017

Quelques conseils pour mieux voyager sur RER C en période de forte chaleur

Il y a deux ans, nous subissions déjà à la même époque une période de fortes chaleurs.
A cette occasion, je vous avais rédigé un billet contenant certains conseils pour mieux voyager en période de forte chaleur.

J’ai donc décidé pour tous les « nouveaux » du Blog, de partager de nouveau ces informations…

Comme vous le savez déjà, il est possible que les fortes chaleurs aient quelques conséquences sur vos déplacements essentiellement l’après-midi, lorsque les températures sont au plus haut.

Relayer les « bons gestes » est une demande émanant de votre part.

Etant donné que les températures s’installent, voici donc les bonne attitudes à adopter.

 
Le voyage et l’hydratation

Certaines gares sont dotées de bouteilles d’eau en cas de besoin.

En ce début de pointe, des bouteilles d’eau ont été distribuées en gares de Bibliothèque François Mitterrand, Paris Austerlitz, Juvisy et Brétigny.
Cependant, comme vous devez vous en douter, la distribution n’est pas systématique et il n’y a pas une bouteille pour chaque voyageur. La distribution  est gérée par la gare et se fait donc au cas par cas, selon la circulation et les températures, et avec une quantité limitée.
C’est pourquoi vous comprendrez aisément que la bienveillance est de rigueur et que la distribution se fait prioritairement aux personnes les plus vulnérables: personnes âgées, enfants, femmes enceintes, etc.

Le mieux est de se munir d’une bouteille d’eau avant son trajet. Pensez-y!

 
Les rames réfrigérées

Si vous êtes à bord d’une rame de type Z20 900 (reconnaissables grâce aux sièges rouges unis), évitez dans la mesure du possible d’ouvrir les fenêtres car ce sont les seules rames de notre parc qui sont réfrigérées. Le fait d’ouvrir les fenêtres ôtera donc tout bienfait du système.

En cas de panne du système de réfrigération, vous verrez sur l’extérieur du train (près des portes) une lumière bleue allumée.
Dans ce cas, je vous invite soit à le signaler au conducteur en tête de train (qui annotera son « carnet de bord » afin d’enclencher une intervention technique pour réparation), soit de me faire part de cette anomalie en commentaire de ce billet, ou sur cet article où vous trouverez toutes les explications: https://malignec.transilien.com/signal-materiel-rer-c/

 

Si vous aussi vous pensez à certains conseils qu’il est bon de partager, n’hésitez pas à nous en faire part en commentaire.
Bon courage à tous!
13 commentaires pour “Mieux voyager en période de forte chaleur”

    Belette78
    21 juin 2017 à 13:25

    Bonjour,
    Je fais tous les jours le trajet entre Javel et Saint-Cyr et j’ai remarqué depuis peu qu’il y avait de moins en moins de RER C climatisés (voir plus du tout), peut-être qu’il y en a plus à certains horaires ? Ou qu’ils ont été affectés à un autre embranchement? Comment les reconnaitre ? Est-ce qu’il faut juste se fier aux « sièges rouges » ? Est-ce par rapport à leur nom (je prends les ELBA/SARA/DEBO par exemple) ou ça n’a rien à voir?
    C’est également très agaçant de voir toutes les fenêtres ouvertes quand on sait que le train est climatisé et qu’il fait du coup une chaleur infernale dans le RER. Le fait de seulement indiquer sur les fenêtres qu’il ne faut pas les ouvrir ne suffit pas, il faudrait qu’elles soient bloquées lorsqu’il s’agit d’un espace climatisé (comme dans les entreprises climatisées qui disposent de fenêtres qui ne peuvent pas s’ouvrir pour avoir une température supportable garantie).
        Lydie
        21 juin 2017 à 14:35

        Bjr @Belette78,
        Pour tout vous dire, il n’y a pas de 20 900 (type de train climatisé qui circule sur le RER C) qui soit affecté à une branche, ni même à un code mission (=nom du train: ELBA, CITY, etc.)
        Sur la Ligne C, sur un peu plus de 150 rames qui composent notre parc roulant, nous en avons 54 équipées du système réfrigéré.
        Il y a deux ans, avec la grande contribution les clients de la Ligne, j’ai mis en place les fameux auto-collants sur les vitres de ces trains, car les clients nous demandaient justement ce que nous faisions pour cela.
        Malheureusement, on peut mettre en place tout un tas de choses, ça ne suffira jamais… Pour ce qui est de bloquer les fenêtres, ce n’est pas possible. Tout simplement car point de vue sécurité ce n’est pas autorisé. Et puis lorsque le système de réfrigération est HS, il faut aussi pouvoir les ouvrir. C’est le bon sens de chacun qui est en jeu. Et je suis d’accord avec vous, je sais que ce n’est pas gagné…
        Par contre, votre commentaire me donne une idée: je vais faire un rappel sur Twitter en pointe du soir en ce sens.
        Je vous conseille la lecture de cet article pour en savoir d’avantage sur le sujet: https://malignec.transilien.com/2015/07/16/la-clim-un-sujet-chaud/
        En attendant, je vous souhaite bon courage.
        mystik91Passer en mode normal
        24 juin 2017 à 23:20

        Bonjour,

        On peut signaler que la lumière bleue ne signifie pas systématiquement une panne de la réfrigération mais une simple panne électrique mineure dans la rame. Que lorsque la réfrigération ne fonctionne pas d’un côté de la caisse, il peut fonctionner de l’autre (sauf une rame de mémoire de ce que j’avais lu celle avec les demi-fenêtres pour laquelle le système est géré en haut et en bas). Quoi qu’il en soit je n’ai jamais vu autant de lumières bleue qu’en ce moment ! Par contre je ne comprend toujours pas pourquoi il faut des fenêtres qui s’ouvrent dans le RER alors que sur certaines rames de métro type MF01, il n’y en a pas.
        Lydie
        25 juin 2017 à 09:58

        Bjr @mystik91,
        Merci pour ces précisions.
        Voici pour tous un article sur le sujet: https://malignec.transilien.com/2015/07/16/la-clim-un-sujet-chaud/
        ClemPasser en mode normal
        1 juillet 2017 à 13:22

        Bonjour @Belette,

        Pour ce qui est du nombre de trains, pour compléter le commentaire de @Lydie : il y a effectivement 54 rames qui disposent de la ventilation réfrigérée (celles avec les sièges rouges), sur un total de 168. Il y a cependant un critère à prendre en compte : une partie des rames les plus anciennes de la ligne (les Z 5600) sont monocourant, elles ne sont pas aptes à aller dans la branche nord. Pour la branche nord, électrifiée en 25000 volts alternatif contrairement au reste de la ligne qui est électrifié en 1500 volts continu, les rames bicourant sont obligatoirement utilisées. C’est pour cette raison que les rames Z 5600 sont limitées aux parcours des ELBA/SARA et des CIME/JILL/VICK (occasionnellement des DEBA/LARA). Vous avez donc mathématiquement moins de chances de rencontrer les rames Z 20900 sur ces missions, même si ça arrive.

        Pour les reconnaître vous pouvez vous fier aux sièges rouges, ou si vous voyez l’avant du train, à son numéro d’élément (en bas à droite du pare-brise quand on le regarde) qui est compris entre 201 A et 254 A.
        Vous pouvez aussi utiliser la livrée :
        – Si vous voyez un train en livrée Île-de-France (blanche avec une bande bleue et des portes rouges), c’en est un (c’est la dernière série qui en contient),
        – Si vous voyez un train en livrée Transilien (bleue avec les berlingots au niveau des portes), regardez les sièges ou le numéro,
        – Si vous voyez un train en livrée Carmillon : aucun de ces trains réfrigérés ne porte actuellement la livrée Carmillon, ce n’en est donc pas un.
        ClemPasser en mode normal
        1 juillet 2017 à 15:29

        @mystik : sur les fenêtres : en fait s’il y *a* des fenêtres qui s’ouvrent, il est interdit de les bloquer par sécurité. Les passagers doivent pouvoir les ouvrir en cas de panne par exemple.

        Lorsqu’il n’y a PAS de fenêtres, ce qui est le cas sur les MF01 par exemple, il faut pouvoir garantir la circulation de l’air en cas de panne. C’est un problème qui a retardé l’acceptation et l’habilitation du MF01, par parenthèse. Vous voyez que c’est sérieux.
        La Z 50000 (NAT ou Francilien), actuellement série la plus récente, ne dispose pas non plus de fenêtre ouvrante.
    Sophie1973
    21 juin 2017 à 17:30

    Depuis le début de la semaine avec ces fortes chaleurs, aucuns trains aux heures de pointes ne va jusqu’à St Quentin en Yvelines ils sont tous dirigés vers Versailles château ! Je trouve cela inadmissible !
    Quels trajets je doit faire! Pont du Garigliano – Viroflay. À Viroflay la plupart des ligne N ne circulent pas non plus, donc obliger de prendre un train qui va sur Plaisir et descendre à Versailles chantier. Arriver à Versailles reprendre un train ligne U jusqu’à Trappes et rattraper un bus encore 20 mn pour rentrer chez soi! 3 changements !
    Sans parler des trains ou il fait une chaleur intenable car aucuns ne sont climatisés !!
    À notre époque et aux vu de tous les désagréments que nous subissons quotidiennement je suis très en colère. Prenez les transports en communs nous assommes t’on mais à quel prix ! Plus les années passent et plus ça va mal.
    kenshiro
    22 juin 2017 à 10:35

    Bonjour,

    Une astuce, mais je crois que tout le monde s’en rends compte rapidement : éviter d’être exposé au soleil, surtout dans une rame non climatisée. Le soir, le soleil se couche à l’ouest, donc quand on va vers le sud depuis Paris, c’est le coté droit dans le sens de marche qu’il faut éviter… A anticiper en particulier quand on monte en Intramuros…

    Je plussoie pour les rames climatisées, il a fallu encore faire de la pédagogie avant-hier auprès de quelqu’un qui voulait qu’on ouvre ; mais j’imagine que clim ou pas il doit faire chaud quand on est entassé sur une plateforme…

    D’ailleurs le STIF a t’il des velléités à financer des équipements clim sur les Z20500 ? Parce que c’est quand même bien appréciable dans les Z20900 (quand çà marche) !

    Et n’oubliez pas la bouteille d’eau !
        ClemPasser en mode normal
        1 juillet 2017 à 13:25

        Salut @kenshiro,

        Je ne pense pas qu’on renvoie les rames Z 20500 en rénovation pour leur ajouter la ventilation réfrigérée, qui nécessiterait en plus de modifier l’aménagement intérieur, rendant ces rames indisponibles pour plusieurs semaines, alors que les technicentres concernés ont déjà du travail.

        À mon avis, il va falloir attendre de recevoir de nouveaux trains, probablement la troisième sous-série du RER 2N NG après les lignes E et D.
    Kris
    22 juin 2017 à 10:42

    En tous cas, depuis les fortes chaleurs, au moment où ces rames climatisées seraient bien appréciées, je n’en ai plus croisées une seule !!!
    C’est lamentable !
    Où sont passés ces trains ?!
    Manu_stg
    27 juin 2017 à 14:30

    Bonjour, je laisse ce commentaire parce que je ne sais pas où le mettre. J’habite à Saint Gratien depuis des années et avant les trains courts s’arrêtaient à l’arrière du quai en effet le bâtiment voyageur étant situé à l’arrière et l’escalier qui mène au passage souterrain aussi. Mais depuis les travaux d’accessibilité les trains courts s’arrête à l’avant, cela pose beaucoup de problèmes en effet les personnes qui descendent du train sont obligés de remontés tout le quai et les personnes qui courent pour l’avoir eux aussi. Pourriez vous vraiment envoyé un message à vos équipes qu’il change cela parce que les gens commence à fatigué de devoir courir et c’est encore pire si il y a une personne âgée ou une personne qui porte des choses lourdes. (Une Valise) Merci d’avance et bonne journée
        Lydie
        28 juin 2017 à 19:19

        Bsr @Manu_stg,
        Je vous invite à consulter cet article qui explique la modification dont vous nous faites part: https://malignec.transilien.com/2017/03/03/modifications-arrets-a-quai-trains-courts/
    Manu_stg
    29 juin 2017 à 23:49

    Ah bon Merci de cette réponse !!
https://malignec.transilien.com/2017/06/20/mieux-voyager-periode-de-forte-chaleur/
Canicule : Quelles Lignes Emprunter Pour Rester Au Frais ? | Transportez Moi
Thu Jul 6 10:30:57 2017

Canicule : quelles lignes emprunter pour rester au frais ?
Publié par Bertrand Lambert le 20/06/2017 à 16:07:20

Vous en avez marre de votre RER surchauffé ? Vous en avez perdu plusieurs litres d’eau lors de votre dernier trajet ? Vous avez failli tourner de l’œil dans votre RER à l’arrêt en plein cagnard ? Voici le guide ultime pour voyager au frais.
La ligne la plus fraîche : le T6 !

Dans ses deux stations souterraines (Viroflay rive droite & rive gauche), inaugurées il y a un an à 20 mètres sous la forêt de Meudon, il fait limite froid… 18 degrés hier à 20h ! De quoi reprendre du poil de l’ours polaire entre deux trajets.

    Marre de votre #RER surchauffé ? Optez pour le #T6 : sa clim et ses 2 stations à 20m sous terre 😎 #fraicheur assurée ❄️☃️ #transports #IDF pic.twitter.com/l8DKfNtvhD

    — Bertrand Lambert (@B_Lambert75) 19 juin 2017

Globalement, les lignes de tramway franciliennes sont plutôt bien équipées : elles sont toutes pourvues de ventilation réfrigérée, plus ou moins efficace. Les T(3a) & T(3b) sont par exemple extrêmement limites : la clim’ se fait à peine sentir. Bonne nouvelle, le T11, qui entre en service le 1er juillet prochain entre le Bourget et Epinay-sur-Seine (à découvrir en avant première ce samedi à 12h05 dans Parigo sur France 3 IDF), sera lui entièrement équipé pour lutter contre les fortes chaleurs, tout comme les futurs T10 ou T12.
Le Francilien, l’atout fraîcheur du Transilien

Le dernier né du réseau Transilien (en attendant les Régio 2N et le RER NG) est entièrement climatisé, de quoi passer un trajet des plus zens ! Une chance, 207 rames de Francilien circulent en Ile de France : vous avez donc de fortes chances de tomber sur lui si vous empruntez les lignes  Ligne H du Transilien,  Ligne J du Transilien,  Ligne K du Transilien, Ligne L du Transilien & Ligne P du Transilien.

Plus généralement, 50% du parc Transilien est équipé de la clim’ (soit 454 rames sur 909), à l’image par exemple des voitures à deux niveaux (les VB2N) circulant sur les lignes Ligne J du Transilien et Ligne N du Transilien ou encore des autorails à grande capacité Paris/Provins et Meaux/la Ferté-Milon.
Cinq lignes de métro garanties sans gouttelette sur le front ou auréole sous les bras

Seules 5 lignes de métro – sur 14 – sont équipées de ventilation réfrigérée : les lignes (2) Porte-Dauphine-Nation, (5) Place d’Italie-Bobigny & (9) Pont de Sèvres-Mairie de Montreuil (ces trois lignes disposent des 173 rames boa MF01 mises en service entre 2007 et aujourd’hui, de loin les plus récentes du réseau. La ligne (1) est également climatisée ainsi que 11 trains (sur 32) de la ligne (14).

    Il faut de toute urgence décerner un prix à la ligne 5 du métro, sa climatisation est une pure merveille #byebyechaleur #canicule

    — anthonyikni (@anthony_ikni) 20 juin 2017

Sur les autres lignes, pensez à vous munir de bouteilles d’eau et de serviettes éponge : c’est l’étuve assurée ! Les systèmes de ventilation naturelle (lanterneaux disposés en toiture, sur les lignes (3), (3bis), (6), (10), (11) & (12)) ou de ventilation mécanique forcée (lignes (4), (7), (7bis), (8), (13) & (14)) ne servent globalement à rien ! Une pensée toute particulière pour la ligne (6), non climatisée alors qu’elle circule la plupart du temps en extérieur, donc en plein soleil !

    34°C à Paris, métro sans clim et blindé. Quelle est la probabilité pour que je passe de l’état solide à liquide ?

    — remeli (@Remeli_) 19 juin 2017

A la recherche de la clim’ fantôme des RER

Officiellement, tous les RER ou presque sont équipés de ventilation réfrigérée : 89% du parc RATP, par exemple, l’est, à savoir 100% des rames MI09 et MI2N du RER (A) et 75% de celles du RER (B) (les MI79 rénovés). Mais pour autant, une fois à bord, force est de constatée qu’il y fait souvent très chaud, beaucoup trop chaud. Les fenêtres sont systématiquement ouvertes et personne n’est capable de dire si cela améliore ou dégrade la situation… bref, c’est à se demander si on ne se moque pas un peu de nous… Sur ces deux lignes, seules les nouvelles rames vertes et blanches (les fameux MI09 à deux étages) semblent pourvues d’une climatisation réellement efficace.

    Ce moment où ya pas la clim dans le RER B et tu repenses à toutes les fois où t’as ralé mais aujourd’hui c’est la cerise sur le couscous

    — Sandra (@Sandrawingz) 20 juin 2017

Sur les autres lignes gérées par la SNCF, la situation est plus disparate et c’est au petit bonheur la chance pour tomber sur une rame rafraîchie : seul 1/3 des trains du RER (C) est ainsi climatisé. C’est peu mais c’est déjà plus que sur le RER (E), où seules 13 rames (les fameux Franciliens, aisément reconnaissables) sur 66 sont équipées de ventilation réfrigérée.

Il y a au moins une ligne sur laquelle vous ne pouvez pas vous tromper : la palme du calvaire caniculaire revient en effet sans conteste au RER (D) . Aucune rame en circulation n’est climatisée, au grand dam de ses 615.000 usagers quotidiens.

    J’ai un rêve : la clim dans le RER D.

    — Elf (@crazy_effect) 20 juin 2017

Les bus en mode four ambulant… à quelques exceptions près

Qui a dit que l’ensemble des bus franciliens (plus de 5.000 !) étaient infréquentables en cas de pic de chaleur ? Peu importe, il a bien raison !

    @ClientsRATP @Paris vs avez deja pris vos bus sans clim par un temps pareil ? C une heresie d acheter des bus pareils sans climatisation

    — Marek (@mareknz) 28 mai 2017

Rares sont en effet les bus climatisés :

        le TZen 1 entre Sénart et Corbeil
        les cars des lignes Express
        les véhicules des lignes aéroportuaires

    L’Orly bus a de la clim 🙌🏻 #Parissansclim 😰#Paris

    — Catalina Gómez J. (@CattalinaBahia) 2 juin 2017

    la plupart des bus électriques, tels l’Aptis de Keolis entre Vélizy et le Château de Versailles ou ceux exploités par Transdev à Argenteuil
    quelques vieux bus des réseaux de banlieue
    les nouveaux bus hybrides, tels ceux par exemple ceux circulant sur les lignes 21, 27, 29, 39 ou 91 dans Paris et sur quelques lignes de banlieue (listing précis impossible, même avec l’aide de la RATP…)
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/transportez-moi/2017/06/20/canicule-quelles-lignes-emprunter-pour-rester-au-frais.html
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