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#WebsiteFromHell
Tue Jul 4 15:14:47 2017
https://framapiaf.org/web/timelines/tag/websitefromhell
Yggtorrent
Tue Jul 4 14:41:53 2017
http://yggtorrent.com/dev/
T411, du petit site québecois au géant du téléchargement
Tue Jul 4 11:44:40 2017
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/28/t411-du-petit-site-quebecois-au-geant-du-telechargement_5152310_4408996.html
T411, Zone Téléchargement, What.cd… Série noire pour les sites de téléchargement
Tue Jul 4 11:44:29 2017
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/28/t411-zone-telechargement-what-cd-serie-noire-pour-les-sites-de-telechargement_5152572_4408996.html
Téléchargement illégal : T411, des idéaux libertaires à la dérive crapuleuse ?
Tue Jul 4 11:40:36 2017
Téléchargement illégal : T411, des idéaux libertaires à la dérive crapuleuse ?
Après la fermeture du site de téléchargement, certains anciens animateurs dénoncent un fonctionnement interne trouble et très lucratif pour quelques individus.

Le Monde | 03.07.2017 à 14h40 • Mis à jour le 04.07.2017 à 06h41 | Par Tristan Brossat
Mardi 27 juin : T411, le plus important annuaire de liens BitTorrent francophones, est inaccessible depuis deux jours. En fin de matinée, la raison devient claire : la presse suédoise annonce l’arrestation de deux personnes, et la saisie de plusieurs serveurs utilisés par cette gigantesque médiathèque numérique donnant accès aussi bien au dernier Star Wars sorti en Blu-ray qu’au plus obscur vinyle d’un groupe de folk belge des années 1970, numérisé avec soin.

Après trois ans d’enquête, une plainte de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), puis de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) semble finalement avoir eu raison du site, déclenchant un tonnerre de réactions énervées sur les réseaux sociaux.
Ce montage réalisé par le site assiste.com était destiné à dénoncer l’invasion de la publicité sur T411.

Si la détresse se lit dans la plupart des messages publiés sur Twitter, quelques rares voix dissonantes commencent à se faire entendre, portées par des internautes plus discrets qui semblent bien connaître, de l’intérieur, le fonctionnement de cette plate-forme. Sous couvert d’esprit de partage désintéressé de la culture, T411 serait en réalité, selon eux, devenu une véritable « usine à fric » permettant à une poignée d’individus d’engranger des sommes faramineuses.

Ces dernières années, la publicité y était en effet devenue particulièrement envahissante. Le site a eu recours à des régies publicitaires peu regardantes, établies aux quatre coins de l’Europe, et dont l’une d’entre elles, PubDirect, aurait été, selon le site spécialisé Zataz, perquisitionnée en Suisse. Elles auraient permis de dégager, selon les premières estimations des enquêteurs, environ 6 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Où sont les principaux responsables ?

A combien de personnes cela a-t-il profité précisément ? Dans ce genre d’affaires, « les fichiers sont extrêmement partagés, mais les revenus publicitaires le sont très peu », souligne Nicolas Duvinage, chef du centre de lutte contre les criminalités numériques C3N. D’après nos informations, elles ne seraient pas plus de cinq. Le parquet n’a communiqué, pour l’instant, que peu d’informations à ce sujet. Les deux personnes interpellées en Suède ont, dans un premier temps, été qualifiées d’« administrateurs ».

Dans un second communiqué, publié le lendemain, on apprenait que la première, de nationalité ukrainienne, a reconnu être un administrateur système pour le site – un simple intermédiaire technique qui, selon les informations du Monde, était payé par le vrai propriétaire du site, sans doute établi au Canada. Le deuxième individu, son épouse, a été mis hors de cause et remis en liberté.

Le propriétaire, à qui revenait sans doute le plus gros des bénéfices, serait toujours en liberté. Ce dernier aurait racheté T411 et l’ensemble de sa base de données à un précédent administrateur, qui, lui-même, l’avait reprise, sans forcément de transaction financière cette fois-ci, à Sébastien Brûlotte. Ce citoyen québécois a reconnu en 2008 être le propriétaire du plus modeste Quebectorrent, l’ancêtre de T411. Ces éventuelles reventes sont pour l’instant impossibles à confirmer. Les investigations pourraient durer « encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois », souligne M. Duvinage.
L’esprit initial du site dévoyé

Une situation insupportable pour Patrick*, un chef d’entreprise qui fait partie des voix dissonantes, discrètes mais revendicatives. Selon lui, l’esprit initial du site de partage communautaire (mais néanmoins illégal) aurait été progressivement dévoyé par ses nouveaux propriétaires.

Il sait de quoi il parle : inscrit sur T411, « un peu par hasard » en 2011, il a tout de suite été séduit par la convivialité de la plate-forme, où les nouveaux arrivants recevaient une précieuse et chaleureuse aide, notamment pour comprendre le fonctionnement d’un « tracker » BitTorrent.

Un protocole de partage décentralisé mis au point par Bram Cohen au début des années 2000 qui, pour fonctionner idéalement, a besoin que chaque « pair » (utilisateur) envoie (« upload ») à peu près autant de données qu’il en reçoit (« download »). L’écart entre les deux constituant le « ratio », une valeur minimale à atteindre par l’utilisateur pour ne pas risquer d’être « banni », qui diffère en fonction des règles établies par les différents sites.
Promotions à la clé pour les meilleurs éléments

Contrairement à d’autre trackers dits « privés », où il est nécessaire d’être coopté pour pouvoir entrer, T411 a toujours prôné la plus large diffusion possible de ses contenus. Idéal pour les internautes sans trop de compétences techniques souhaitant accéder à ce riche catalogue culturel. La seule exigence pour y rester était de laisser en partage (« seeder ») les contenus.

Patrick est de ceux qui font vivre cette fragile économie du partage. Il ne visite pas le site pour télécharger de la musique, ou très peu, mais au contraire pour en proposer un maximum aux autres. Une sorte d’idéaliste pour qui donner a plus de valeur que recevoir. « Mon plaisir chaque matin était d’aller voir les commentaires laissés par les autres utilisateurs sur les albums que j’avais mis en partage », explique-t-il.

Très actif sur le forum de discussion, il pose sa candidature pour devenir « modérateur forum » avant qu’on ne lui annonce plusieurs mois plus tard qu’il va être promu « noir ». Un poste haut placé qui lui permet notamment d’accéder aux « fiches » sur chacun des utilisateurs, notamment l’adresse IP avec laquelle ils se connectent au site. Un échelon hiérarchique juste au-dessous des « supermodérateurs », les « rouges », dont faisaient partie les cinq personnes qui ont été arrêtées en France (à Angers, Lyon, Montpellier et Strasbourg).
Seuls l’administrateur et ses deux développeurs, rémunérés par le site, n’apparaissent pas sur cet organigramme du « staff » de T411.
Un petit régime « totalitaire »

Selon le dernier organigramme de T411 disponible, un « rouge » n’aurait donc pas encore été interpellé. C’est justement celui que Patrick trouvait le plus trouble. « C’était plutôt un deuxième administrateur qu’un simple “supermodérateur”, explique-t-il. Il est là depuis le début du site et avait tous les pouvoirs alors qu’il ne fournissait absolument aucun travail. »

Il s’agirait d’une personne avec un lien d’amitié fort avec le propriétaire du site. Et l’on identifiait aisément son fort accent québécois lors des réunions des membres du « staff ». Des audioconférences sécurisées lors desquelles ces derniers faisaient très professionnellement le point sur les problèmes à régler sur le site. Ce Québécois était-il également rémunéré par son supérieur ? Les autres « supermodérateurs » semblaient en tout cas ne pas l’être.

Dans les réunions, chacun donnait de nombreux détails sur sa vie privée, même si ces « collègues » de la petite entreprise T411 ne se livraient jamais totalement. Des dénonciations ont-elles pu faciliter le travail des enquêteurs ? Les rancœurs étaient en tout cas très fortes au sein du staff. Benoît* et Luc*, d’anciens modérateurs qui partagent globalement les mêmes idées que Patrick, nous confirment ce climat délétère qui régnait depuis quelques années déjà. Le second va même jusqu’à parler d’un petit régime « totalitaire » où les « rouges » régnaient sans partage.
Certains « supermodérateurs » était devenu de vrais « tyrans » selon d’autres membres du staff.

Les dernières années, l’administrateur se faisait de plus en plus discret, mais gérait les partenariats avec les régies publicitaires appâtées par les millions de visiteurs. Ou peut-être finalement beaucoup moins. C’est en tout cas le point de vue de Luc. Selon lui, le système de « ratio » n’était pas viable sur T411. Il y avait une part trop importante de membres qui n’envoyaient pas assez de données tout en téléchargeant beaucoup par ailleurs. Ces utilisateurs étaient alors obligés de donner de l’argent au site pour éviter de se retrouver à zéro, synonyme de désactivation du compte.

Les plus connaisseurs passaient également par des systèmes de triche augmentant artificiellement leur ratio, ou créaient de nouveaux comptes, qui venaient grossir le nombre total d’utilisateurs du site. Il n’y avait donc probablement pas six millions de membres « réels » sur T411, comme le site le revendiquait, mais plutôt quelques centaines de milliers. Mais qui dit davantage d’utilisateurs dit davantage d’argent versé par les régies publicitaires. Un décompte que les enquêteurs devront mettre au clair, notamment pour calculer le préjudice subi par les ayants droit, dont les modalités de calcul sont déjà sujettes à de vifs débats.
Difficile d’estimer les préjudices des ayants droit

Frédéric Delacroix, délégué général de l’ALPA, souligne que ce préjudice est en fait calculé en fonction du nombre de téléchargements. Juste avant sa fermeture, le site en annonçait 257 millions pour les films, séries, documentaires et émissions. D’autres internautes font remarquer que le manque à gagner réel est pratiquement impossible à calculer.

Il est en effet très difficile de savoir si les contenus téléchargés auraient été achetés s’ils n’avaient pas été disponibles gratuitement. Benoît précise également que sur T411, une règle interdisait, pour « se protéger des ayants droit », de mettre en ligne un film qui n’avait pas encore été commercialisé en DVD ou Blu-ray. L’ALPA estime pour l’instant à plus d’un milliard d’euros les préjudices subis, tandis que la Sacem évoque la somme de trois millions d’euros pour ce qui la concerne.
Les deux colonnes tout à droite indiquent le nombre de personnes envoyant les fichiers (« seeders ») et ceux en train de les télécharger (« leechers »).

Les modérateurs expliquent s’être retrouvés dans une situation intenable : ils étaient censés punir les tricheurs, qui étaient dans le même temps encouragés par le haut de la hiérarchie, intéressés par leurs « dons » en argent. Le colonel Duvinage confirme que si les revenus dégagés par le site provenaient, « à une écrasante majorité, de la publicité », le système de dons est également à prendre en compte. Certains dons étaient « désintéressés », précise Luc. Certains « mécènes » auraient même donné plusieurs milliers d’euros, ajoute Patrick.

Ce dernier, tout comme Luc et Benoît, ulcéré par les agissements du staff, a décidé de quitter le navire bien avant sa fermeture, tout en gardant un œil sur ce qui s’y passait via une nouvelle identité numérique. Cette « trahison » de leur idéal et le « flicage » particulièrement développé sont les principales raisons qui les poussent aujourd’hui à témoigner, disent-ils.
Un système de « flicage » particulièrement bien étudié avait été mis en place par des membres haut-placés du « staff ».

Patrick, Benoît et Luc expliquent ne pas avoir utilisé T411 comme une sorte de supermarché culturel illégal, tenir au financement de la création, et acheter légalement de nombreux contenus culturels. « Tous les gros “p2pistes” que je connais sont aussi de gros consommateurs légaux, insiste Benoît. Certains achètent des Blu-ray pour les “ripper” [les enregistrer sur son ordinateur pour les rendre partageables] quand un utilisateur demande un film qu’il ne trouve pas sur l’offre légale. » Luc, lui-même créateur et conscient des difficultés rencontrées par certains pour vivre de leur art, ne mettait à disposition sur T411, « que des trucs introuvables ailleurs, ou libres de droits ».
Tentatives de résurrection

C’était tout le paradoxe de T411, qui proposait à la fois les dernières séries et blockbusters – dont se gavaient sans scrupule beaucoup d’utilisateurs – mais aussi des contenus visant à faire découvrir et accroître la notoriété de nombreux d’artistes. Un discours auquel le secrétaire général de la Sacem, David El-Sayegh, dit ne pas croire : « Les gens qui piratent, la vérité c’est qu’ils ne veulent pas rémunérer la création. »

Mais pour les défenseurs de T411, les alternatives légales pèchent. Si, pour la musique, l’offre légale semble de plus en plus convenir aux utilisateurs, c’est encore loin d’être le cas pour les films et séries. Des milliers d’internautes multiplient ces derniers jours les appels à l’aide pour trouver un nouveau refuge. Un classique après chaque fermeture : quelques mois à peine après la fermeture de What.cd, la plus grande discothèque illégale au monde, l’un de ses successeurs vient déjà de franchir le million de fichiers torrent disponibles.

Le serveur « IRC » de T411, l’un des canaux sur lesquels pouvaient discuter ses utilisateurs, accueille les « réfugiés » depuis quelques jours. Hébergé sur un serveur différent de ceux saisis par les autorités en Suède, il est toujours actif. Est-ce un « Honey Pot » contrôlé par la police pour pister les anciens utilisateurs imprudents qui s’y connecteraient ? Nicolas Duvinage semble en tout cas s’étonner de l’activité de cet IRC. Malgré la saisie des principaux serveurs, le colonel reste prudent : « On n’est jamais à l’abri d’être passé à côté d’un administrateur qui aurait gardé une copie du serveur quelque part et qui la remettrait en ligne dans les prochains jours. »
Sur la messagerie sécurisée Wire, des « résistants » s’interrogent sur un moyen plus sûr d’héberger l’un des possibles successeurs de T411.

Sur l’IRC, un ancien utilisateur de T411 redirige les internautes montrant patte blanche et une certaine motivation vers Wire, une messagerie sécurisée. Où se discutent certainement les projets de réouverture de T411, sous une forme ou une autre.
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/07/03/telechargement-illegal-t411-des-ideaux-libertaires-a-la-derive-crapuleuse_5154904_4408996.html
Changer l’user-agent dans Firefox - Le Hollandais Volant
Tue Jul 4 10:54:02 2017
indispensable !
https://lehollandaisvolant.net/?d=2014/01/19/17/30/43-changer-luser-agent-dans-firefox
5 alternatives à T411 - FunInformatique - Oros links
Thu Jun 29 10:44:06 2017
https://www.ecirtam.net/links/?4NAx0Q
Atlas sonore des langues régionales de France
Tue Jun 27 13:10:07 2017
https://atlas.limsi.fr/
Torrents 2017 : les meilleurs sites pour télécharger
Tue Jun 27 09:43:18 2017
http://www.papergeek.fr/meilleurs-sites-torrents-pour-telecharger-2260
Zythom: Analyse inforensique simple avec des outils gratuits
Mon Jun 26 17:58:42 2017
 Analyse inforensique simple avec des outils gratuits
Lors d'une discussion avec un Officier de Police Judiciaire, celui-ci me demandait comment faire une analyse de disque dur sans budget logiciel, tout en garantissant un bon niveau d'investigation.

Après avoir pris les précautions d'usage consistant à dire qu'on ne peut pas mener à bien des investigations techniques sans comprendre ce que l'on fait, je me suis dit que je pouvais faire sur ce blog une proposition (SGDZ), même si celle-ci peut éventuellement faire hurler les techniciens les plus pointus sur ces sujets (je trolle un peu aussi à ma manière).

Mon hypothèse de travail va consister à prendre le cas le plus répandu : un ordinateur sous Windows, non chiffré, avec un usage bureautique basique. L'objectif est de trouver un fichier présent sur le disque, éventuellement effacé.

1) Préserver les éléments de preuve au maximum.

Le disque de stockage de l'ordinateur ne doit pas être modifié. Or, un démarrage du système d'exploitation modifie plusieurs informations du disque, modifie des caches, procède éventuellement à des mises à jour, des connexions internet, etc. Il faut donc travailler sur une copie du disque d'origine.

2) Copier les données.

Parmi toutes les manières de procéder à la copie des données du disque de stockage, je vais présenter celle qui me semble la plus simple, même si elle n'est pas sans risque.

Les données sont aujourd'hui de plus en plus stockées sur un disque SSD, ou sur des mémoires flash plus ou moins propriétaires. Il n'est pas toujours facile de démonter le disque de stockage pour le placer sur une plate-forme adaptée, avec bloqueur d'écriture et connecteurs ad hoc.

Il est possible de démarrer l'ordinateur sur une clef USB appropriée, à condition de connaître parfaitement la procédure de démarrage sur clef USB spécifique de l'ordinateur.

Il faut donc se documenter le plus possible (sur internet) sur le modèle d'ordinateur, et sa procédure d'accès au choix du périphérique de démarrage (touche Echap, ou F1, ou F2, ou F11, ou F256, ou Suppr...).

Ma recommandation est de retirer si possible le disque de l'ordinateur et de faire des essais "à vide" pour être sur de démarrer correctement sur la clef USB.

J'utilise une clef USB de démarrage DEFT qui fonctionne pour tous les ordinateurs que j'ai rencontrés pour l'instant. Cette clef a la particularité de protéger tous les disques contre l'écriture (de manière logicielle), en plus de disposer de nombreux outils d'investigation qu'il serait trop long de présenter ici (mais qui sont très intéressant).

Une fois le démarrage sur clef USB DEFT effectué, il ne reste plus qu'à brancher un disque externe de capacité suffisante sur l'ordinateur et d'utiliser la commande dd, ou dd_rescue, ou ddrescue pour effectuer une image bit à bit du disque de stockage. Attention de bien vérifier les noms logiques des devices : il est préférable de savoir bien différencier le disque cible du disque source, surtout qu'il faudra bien passer le disque destiné à contenir l'image en lecture/écriture. Il faut comprendre ce que l'on fait.

Une fois la copie terminée, éteindre l'ordinateur et souffler un peu car le contenu du scellé est préservé (si l'ordinateur n'est pas tombé en panne JUSTE pendant ce moment là, auquel cas, il faudra faire jouer son assurance en responsabilité civile NECESSAIREMENT prise pour ce type d'activité).

3) Analyse des données de la copie.

Chacun est libre du choix de ses outils préférés (GNU/Linux, Windows, FreeBSD, etc.), mais comme la plupart des enquêteurs sont sous Windows, je recommande l'outil gratuit OSFMount qui permet de monter en lecture seule une image dd sous Windows (qui sera attribuée à un lecteur disponible, G: par exemple).

Cela permet de se promener sur le contenu (de l'image) du disque, sans modifier son contenu. Cela permet d'utiliser tous les outils de récupération de données,  tels que Recuva ou PhotoRec, ainsi que la version Windows de The Sleuth Kit (TSK).

Vous pouvez également utiliser tous les outils de la LiberKey, en particulier SearchMyFiles ou Everything.

Conclusion :

Il est possible d'utiliser des outils gratuits pour faire une analyse des données d'un support de stockage. MAIS cela ne dispense pas de SAVOIR ce que l'on fait et oblige à COMPRENDRE les concepts en jeu.

On ne s'improvise donc pas expert informatique.

Par contre, ces outils étant gratuits, ils sont faciles d'accès et permettent à une personne curieuse de s’entraîner, par exemple sur un vieux disque, et parfois de sauver une situation où la sauvegarde est un peu ancienne...

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Catégories: Expert, Expert debutant, Technique
7 commentaires:

    Anonyme15 mai 2017 à 18:46

    Bonjour, Guymager est une bonne alternative a dd. Il a une interface graphique. Il est sur DEFT ou DEFT0
    Répondre
    Réponses
        Zythom MEM16 mai 2017 à 11:07

        Quand vous bootez sur une machine inconnue, il est possible que le graphisme ne soit pas géré par le système DEFT de la clef USB. C'est pourquoi, sur ce type d'intervention, je privilégie la ligne de commande.
        Répondre
    Anonyme15 mai 2017 à 19:15

    "Inforensique", quel horrible anglicisme !
    Répondre
    Réponses
        Zythom MEM16 mai 2017 à 11:05

        Moi, j'aime bien. Comme quoi, les goûts et les couleurs ;-)
        Répondre
    JLuc17 mai 2017 à 21:47

    Bonjour, merci pour cet article très sympa. Pour ma part j'aime bien aussi FTK Imager, Paladin (et Paladin Edge), Autopsy...
    Concernant l'extraction du disque pour essais de la méthode de boot, je trouve qu'il peuvent être tout à fait convenable (notamment dans les situations urgentes) de lancer une recherche directement sur le disque derrière bloqueur plutôt que réaliser une copie. (pour l'exemple il s'agissait de rechercher un fichier sous windows). Je reconnais qu'on s'éloigne des protocoles admis, mais au final, le disque peut prendre autant de risques à tomber en panne pendant la réalisation de la copie bit à bit, que pendant la recherche du dit-fichier.
    Je reconnais que la réalité est souvent plus complexe et les recherches sont plus "avancées" que cela, et donc nécessitent plus de temps de traitement.
    Deux petits détails qui ne sont pas évoqués : la notion d'image-disque ou de clone, et celle de "hash".
    Un article qui serait intéressant serait justement la prise en compte d'un support SSD en abordant la problématique des risques liés au trimming géré par le firmware du disque et potentiellement de la non-concordance du hash de la copie par rapport à l'original.
    Bonne continuation ;-)
    JLuc
    Répondre
    FAb19 mai 2017 à 17:13

    "Inforensique" quel horrible calembour-latiniste!

    http://www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php?parola=forensis
https://zythom.blogspot.fr/2017/05/analyse-inforensique-simple-avec-des.html
[Notre sélection cinéma] Ces biopics geeks qu’il faut avoir vus | Journal du Geek - Le Hollandais Volant
Mon Jun 26 17:48:01 2017
https://lehollandaisvolant.net/?id=20170626170351
De Cézanne à Cabu, la leçon de gestes de Manu Larcenet sur Canal+ - Télévision - Télérama.fr
Mon Jun 26 17:43:50 2017
Pour son ultime numéro de l’année, diffusé ce 26 juin, “21 cm” reçoit le dessinateur Manu Larcenet. Du musée d’Orsay au quai des Orfèvres, nous nous sommes faufilés sur le tournage. Un enregistrement très rock’n’roll où le créateur de “Blast” n’a jamais autant parlé de lui, de Cézanne, de Cabu… Récit et bonus vidéo inédits.

Il a fait irruption, sourire en coin, jean foncé et tee-shirt noir fatigué de rocker indompté. L’arrivée enjouée de Manu Larcenet rompt d’emblée l’ambiance studieuse qui règne en cette matinée du 12 juin, au cinquième étage du musée d’Orsay. Depuis quelques heures, l’équipe de 21 cm sillonne les deux grandes salles rectangulaires de l’expo Cézanne, consacrée aux portraits de l’artiste. Pour son dernier opus de la saison, le magazine d’Augustin Trapenard s’offre un invité et un hommage inattendus : l’auteur fantasque et turbulent du Combat Ordinaire va clamer sa dette à l’égard du taciturne Paul Cézanne. Au milieu d’un alignement de visages mélancoliques, brossés par le peintre aixois, le franc-parler et les saillies du dessinateur promettent un choc des cultures fécond… Avant même l’entrée en scène du créateur de BD, Augustin Trapenard a aiguillonné ses troupes : « Allez, dès qu’il est là, on l’équipe et surtout on le maquille vite ! ». Sous la houlette du rédacteur en chef de l’émission, Ivan Macaux, les cadreurs, le preneur de son, les assistants s’activent. Dans moins de deux heures, la clique devra décaniller pour laisser le champ libre à la présentation officielle de l’exposition à la presse.

    “Si on ne comprend pas Cézanne, on ne peut rien piger à l’art moderne !”

Réflecteur et projecteurs dans un coin, Scotch de marquage au sol, fiches en main, une demi-douzaine de personnes s’affaire autour d’une imposante toile : La Femme à la cafetière (1895), placée au centre de l’accrochage. On pressent que le tournage va se dérouler sous les auspices de cette inquiétante figure renfrognée. Austère et guindé, ce buste anonyme sanglé dans une robe bleutée surpasse en sévérité moult tableaux de la maturité, comme Le Joueur de cartes ou le Portrait d’Ambroise Vollard. C’est pourtant devant cette huile énigmatique que le jeune Manu Larcenet, alors lycéen à Sèvres, a connu une bouleversante révélation. Tout ému de se retrouver face à la composition monumentale, il s’exclame : « Ah, là, c’est le Saint Graal ! ». Et d’expliquer avec fougue : « Je devais avoir 17 ou 18 ans, je commençais à peine l’histoire de l’art au lycée. Je détestais Cézanne, je trouvais ça moche… Mais les profs m’en parlaient avec une telle emphase que j’ai voulu comprendre. Je suis donc venu ici même, au musée d’Orsay, pour voir de près de quoi il s’agissait, et là, j’ai découvert les vraies couleurs ! En t’approchant, tu réalises que cette Femme à la cafetière n’est pas bleue et orange, mais plutôt gris bleu et orange marronnasse ! Et en t’avançant encore plus près, tu te rends compte qu’il a mis du vert dans la peau ! Ça vaut un anathème, théoriquement, on ne met jamais de vert dans les chairs ! ».

En plus de l’instruire sur la combinaison des couleurs, l’observation méticuleuse dévoile surtout à l’élève de terminale F12 (section Arts appliqués) le sens de la composition qui sous-tend chaque toile du maître provençal. Un vrai choc pour celui qui jusqu’alors n’avait d’yeux que pour Van Gogh – « Il avait une vision tordue, un peu comme la mienne ! ». Assis sur un banc, à moins de deux mètres de son Saint Graal, Manu Larcenet devise aujourd’hui avec Augustin Trapenard : « On voit bien comment il a agencé chaque partie : les verticales, les horizontales, tout devient géométrique… Plus tard, ça donnera Braque et Picasso. Si on ne comprend pas Cézanne, on ne peut rien piger à l’art moderne ! ».

Dans ces rushs inédits, tournés au musée d’Orsay, Manu Larcenet évoque la touche et le style de Cézanne.

Dissimulée derrière une fine cloison, aux côtés de l’équipe technique, on ne perd rien de ces propos enthousiastes, retransmis via un casque. On guette surtout, mise au parfum par le rédacteur en chef, la réaction de l’invité lors de la prochaine séquence… Car l’équipe de 21 cm a échafaudé un gag potache, qu’elle entend proposer comme un défi au dessinateur. Augustin Trapenard et ses sbires ont conçu de faire massacrer ladite composition de La Femme à la cafetière, à coups de feutres, par Manu Larcenet, en le poussant à imaginer le hors cadre du tableau ! Encouragé à laisser vagabonder son inspiration sur une reproduction (ouf !, les esthètes et les conservateurs peuvent respirer), l’auteur du Retour à la terre se prête de bonne grâce à l’exercice. Lui qui a déjà redessiné à l’envers l’un des plus célèbres autoportraits de Cézanne dans un album (1) gratifie la triste icône de la présence d’un comparse à gros pif !


Cézanne apparaît en "autoportrait inversé" dans Le rapport de Brodeck, tome 2.

    “Régime Pasqua, j’veux plus voir ça !”

La seconde partie du tournage délaisse le musée d’Orsay, pour investir… la bibliothèque d’Augustin Trapenard. Rituel immuable de l’émission, l’entretien filmé dans le cocon douillet du journaliste sera l’occasion d’égrener les coups de cœur littéraires, musicaux ou cinématographiques de l’invité. De la poésie humaniste du mangaka Jirô Taniguchi aux séquences silencieuses des films de Jim Jarmusch, l’auteur de Blast est intarissable. Mais là encore, les concepteurs de l’émission vont tendre quelques rets au dessinateur, sommé de participer à une interview muette, entièrement dialoguée à l’aide de bulles. Dans cet échange ubuesque et désinvolte, les interlocuteurs se répondent en écrivant sur des phylactères en carton ! Ils vont aussi soumettre le conciliant convive à un blind test musical qui le fera sursauter aux premières notes d’un refrain périmé, mais reconnaissable entre tous pour lui : « Régime Pasqua, j’veux plus voir ça ! ». Devant la mine hilare d’Augustin Trapenard, Manu Larcenet se récrie : « Oh, merde, c’est moi ! Mais comment vous avez trouvé ça ? ». Eh oui, à l’heure de la traque numérique, toute exhibition passée laisse une empreinte indélébile sur le Net. Document sonore à l’appui, 21 cm rappelle que la star du 9e art a jadis tâté de la gratte et du micro, avec son groupe Ze Zobbies. Très disert, l’ex-chanteur, guitariste et bassiste, confie même pourquoi son aventure de punk-rocker s’est interrompue, sans coups férir, un samedi… Après dix ans de concerts enflammés et engagés – avec premières parties des Bérurier Noir, de la Mano Negra et des Wampas, s’il vous plaît ! –, il a sabordé sa formation pour une triviale affaire d’infidélité conjugale ! Morale de l’histoire : la punk attitude ne préserve ni des peines de cœur, ni des sursauts d’honneur…

    “Il y a une chose essentielle dans ce programme : on va voir ma main en train de dessiner. Et ça, depuis Cabu, je ne l’ai quasiment plus jamais vu à la télé.”

A l’issue de ce tournage des plus rock’n’roll, on s’interroge. Comment le plus farouche et le plus tourmenté des dessinateurs a-t-il a pu accepter de se produire dans un magazine aussi détonant qu’indiscret ? Radieux et détendu après l’enregistrement, sous les fenêtres de l’animateur, quai des Orfèvres, l’intéressé explique avoir répondu présent par fidélité à Augustin Trapenard, qui l’a souvent interrogé au micro de France Culture et de France Inter. Et alors qu’il déclare être en pourparlers pour une adaptation de sa tétralogie du Retour à la terre en série animée, Manu Larcenet souligne l’originalité de la démarche des journalistes de 21 cm. Il jauge en connaisseur les happenings inventifs de l’émission : « Il y a une chose essentielle dans ce programme : on va voir ma main en train de dessiner. Et ça, depuis Cabu et Récré A2, je ne l’ai quasiment plus jamais vu à la télé ! Mon envie de faire ce métier vient pourtant de là : des images archaïques de mon enfance, où j’observais ce type incroyablement timide, qui était d’une telle puissance quand il dessinait ! ».

Dans ces images tournées dans son atelier, Manu Larcenet se remémore sa rencontre avec Cabu et explique comment il a conservé un souvenir du grand dessinateur, disparu dans la tuerie du 7 janvier 2015, à Charlie-Hebdo.

A voir :

 21 cm - Invité : Manu Larcenet, lundi 26 juin à 23h30 sur Canal+.

(1) Le rapport de Brodeck, tome 2, L’indicible, ed. Dargaud, 2016.

Persuadé que les arts graphiques sont toujours bien présents dans les médias, l’ex-punk n’en demeure pas moins étonné de constater que l’attention à la main de l’artiste a totalement disparu. « J’adore les gestes, qu’ils soient artisanaux ou artistiques. J’aime regarder les gens en train d’exécuter leur truc, poursuit-il. Pour moi, tout a commencé comme ça : ma mère m’a donné une petite table de camping, et tous les soirs, je fonçais faire mes devoirs à toute vitesse, pour ensuite, pendant environ une heure et demie, pouvoir m’atteler à ma page de BD. Tous les jours, je la faisais, et tous les jours, je me demandais comment Cabu pouvait dessiner une main, un pied, comment il pouvait croquer ceci ou cela. Mes débuts ont été guidés par la vision du geste : celui de la main de Cabu à Récré A2 ! ». Avant de se carapater vers la gare de Lyon, pour regagner sa Bourgogne d’adoption et son atelier – des séquences de l’émission ont aussi été tournées sur place– Manu Larcenet ne rechigne pas à admettre que la vélocité du trait de Cabu lui fait défaut, lui qui se définit comme un besogneux… Enclin à penser qu’il n’a pas le don de la caricature, cet indéniable talent graphique en revient toujours à celui qui lui a donné le goût du métier : « J’aimerais tellement avoir la fluidité de Cabu, tu sais, lui qui peut… qui pouvait, le pauvre !, réagir en un quart de seconde à un truc politique, et te sortir un gag avec un vrai dessin. Moi, je ne suis pas fait pour ça, je n’ai pas l’œil pour le trait rapide. Je ne fais jamais de croquis par exemple, ça me saoule, et je déteste dessiner dehors ! Je suis un artiste d’atelier. C’est rarement des gens rigolos les artistes d’atelier : ce sont plutôt des gars solitaires qui n’aiment pas spécialement les visites ». Mauvaise foi ou fausse modestie, toujours est-il que le loup solitaire a eu raison de forcer sa nature. Et de quitter ses terres pour s’accorder une petite flânerie parisienne, qui, immortalisée par les caméras de 21 cm, pourrait bien susciter à son tour des vocations.
http://television.telerama.fr/television/de-cezanne-a-cabu-la-lecon-de-gestes-de-manu-larcenet-sur-canal,159894.php
Au-delà de 33 °C, évacuez vos salariés ! - Eric ROCHEBLAVE | Avocat Spécialiste en Droit du Travail et Droit de la Sécurité Sociale | MONTPELLIER
Mon Jun 26 13:39:55 2017
Au-delà de 33 °C, évacuez vos salariés !

L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) rappelle qu’ « au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés. »

L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) précise que « le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers… La canicule ou des conditions inhabituelles de chaleur sont à l’origine de troubles pour la santé voire d’accidents du travail dont certains peuvent être mortels. Les risques liés au travail par fortes chaleurs en été doivent être repérés et le travail adapté. »

Dans sa recommandation R 226, la CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés) rappelle qu’« il est recommandé aux chefs d’entreprises de faire évacuer le personnel des bureaux quand les conditions d’hygiène et de sécurité deviennent mauvaises. Ces conditions sont les suivantes :

Température résultante :
Eté : 34 °C
Hiver : 14 °C

Lorsque l’entreprise n’aura pas les moyens de déterminer la température résultante, il pourra être admis de prendre en première approximation une température sèche maximale de 33 °C en été et une température minimale de 16 °C en hiver. Il est précisé que la température sèche doit être mesurée à l’ombre dans des conditions normales de dégagement calorifiques des machines et des locaux par le personnel »

Les employeurs doivent veiller à la sécurité et à la protection de la santé de ses salariés.

Ils doivent prendre les mesures de prévention des risques professionnels nécessaires et informer et former leurs salariés sur ces risques.

Ils doivent aussi respecter certaines règles dans l’aménagement et l’utilisation des locaux de travail.

Cette obligation de sécurité et de protection est qualifiée d’obligation de résultat par la jurisprudence engageant la responsabilité des employeurs négligents.

 

L’instruction n° DGS/VSS2/DGOS/DGCS/DGT/DGSCGC/2016/171 du 27 mai 2016 relative au Plan National Canicule 2016 rappelle cette obligation :

« Certains travailleurs peuvent être plus exposés que d’autres aux risques liés aux fortes chaleurs.
Afin de limiter les accidents du travail liés à de telles conditions climatiques, des mesures simples, visant à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs, s’imposent aux employeurs.

Au regard des articles L. 4121-1 et suivants et articles R. 4121-1 et suivants du code du travail, les employeurs ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires visant à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en tenant compte notamment des conditions climatiques. Des mesures plus ciblées sont aussi prévues.

Le décret n°2008-1382 du 19 décembre 2008, relatif à la protection des travailleurs exposés à des conditions climatiques particulières, a notamment complété l’article R. 4121-1 du code du travail. Celui-ci prévoit désormais que tout employeur doit prendre en considération les « ambiances thermiques », dont le risque de « fortes chaleurs », dans le cadre de sa démarche d’évaluation des risques, de l’élaboration du document unique d’évaluation des risques (DUER), et de la mise en oeuvre d’un plan d’actions prévoyant des mesures correctives.

Ces mesures font pleinement écho aux ambitions du plan santé au travail 2016-2020 (PST3). Celui-ci a en effet pour priorité absolue le renforcement de la prévention primaire mettant le travailleur à l’abri de la survenance d’un risque pour sa santé. Les mesures mises en oeuvre par l’employeur dans le cadre du PNC répondent pleinement à la volonté, que poursuit le PST3, d’aller, employeur et travailleur conjointement, vers l’appropriation d’une culture de la prévention.»


Employeurs : je vous conseille vivement de ne pas ignorer les recommandations de l’INRS et de la CNAMTS :

 « au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés. »

 « le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers »

 Au-delà de 33 °C, évacuez vos salariés !

En effet, je vous rappelle qu’en application de l’article L 4121-1 du Code du travail :

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels ;
2° Des actions d’information et de formation ;
3° La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. »

L’article L 4121-2 du Code du travail précise :

« L’employeur met en œuvre les mesures prévues à l’article L. 4121-1 sur le fondement des principes généraux de prévention suivants :
1° Éviter les risques ;
2° Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
3° Combattre les risques à la source ;
4° Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
5° Tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;
6° Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ;
7° Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral, tel qu’il est défini à l’article L. 1152-1 ;
8° Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ;
9° Donner les instructions appropriées aux travailleurs. »

L’article L 4121-3 du Code du travail précise :

« L’employeur, compte tenu de la nature des activités de l’établissement, évalue les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, y compris dans le choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans l’aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et dans la définition des postes de travail.

A la suite de cette évaluation, l’employeur met en œuvre les actions de prévention ainsi que les méthodes de travail et de production garantissant un meilleur niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Il intègre ces actions et ces méthodes dans l’ensemble des activités de l’établissement et à tous les niveaux de l’encadrement. »

L’article L 4121-4 du Code du travail précise :

« Lorsqu’il confie des tâches à un travailleur, l’employeur, compte tenu de la nature des activités de l’établissement, prend en considération les capacités de l’intéressé à mettre en œuvre les précautions nécessaires pour la santé et la sécurité. »

L’article L 4121-5 du Code du travail précise :

« Lorsque dans un même lieu de travail les travailleurs de plusieurs entreprises sont présents, les employeurs coopèrent à la mise en œuvre des dispositions relatives à la santé et à la sécurité au travail. »
http://rocheblave.com/avocat/droitdutravail/chaleur_canicule/
En Marx | Courant Anarchostalinien
Thu Jun 15 09:03:53 2017
Ah Ah
https://courantanarchostalinien.wordpress.com/2017/05/28/en-marx/
Totalitarisme numérique - Le Monolecte
Mon Jun 12 15:13:59 2017
Entièrement d'accord :

Mon père devient dépendant.

C’est normal, me direz-vous : "il doit être vieux, à son âge, il a du mal à arquer, il n’est plus aussi vif", ce genre de choses. Sauf qu’il est encore très autonome : il s’occupe de ses problèmes domestiques tout seul depuis pratiquement ma naissance, il continue à aller tous les matins prendre son petit café sur le port, il va voir ses copains, il gère ses affaires, il se débrouille toujours très bien tout seul. Certes, les jours de tempête, il évite de sortir de chez lui, le vent peut être violent sur le front de mer et, comme il me le disait assez récemment, "quand il y a beaucoup de vent, j’ai tendance à perdre l’équilibre"… comme nous tous. Certes, il entend un peu moins bien, mais il garde bon pied bon œil, et jusqu’à présent, c’était nettement suffisant.

Non, mon père va plutôt très bien pour ses 85 ans, c’est juste que l’emprise numérique sur notre société est en train de le marginaliser sans aucun ménagement.

     

    Infographie sur le rprofil des exclus du numérique
    Selon une étude menée en bureau de poste début 2017 par le groupe, un client sur deux qui se déplace dans une agence de La Banque Postale n’est pas autonome sur le numérique et, parmi ces clients, 26 % n’ont soit aucune compétence numérique soit très peu de compétences. Une situation qui contribue parfois à aggraver les difficultés financières des clients. « Certains privilégient les mandats cash coûteux pour régler des factures, au détriment des virements ou prélèvements gratuits », explique Hawa Koné, directrice de secteur à La Banque Postale. Et cette précarité numérique complique aussi la transformation numérique de La Banque Postale qui, comme les autres banques, cherche à réduire le coût de son réseau. Pour changer la donne, La Banque Postale a décidé de faire elle-même la pédagogie de ses outils numériques car, à mesure que les systèmes se digitalisent, la question devient de plus en plus brûlante. Engagée par sa « mission d’accessibilité bancaire » dont l’a investie l’Etat, La Banque Postale compte, parmi ses 10,7 millions de clients, 2 millions de clients qui utilisent le Livret A comme un moyen de paiement au quotidien.
    Source : La Banque Postale met le numérique au service de ses clients fragiles

De la simplification administrative à la désintégration des services

Soyons clairs : personne n’aime vraiment les démarches, la paperasse, les formulaires, les procédures et toutes ces petites contrariétés normées qui sont sécrétées par une société organique extrêmement structurée, hiérarchisée et régulée. En gros, on n’aime pas trop la loi de la jungle, mais on n’aime pas plus les contraintes qui permettent d’échapper à l’arbitraire et à la loi du plus fort.

D’ailleurs, se moquer de l’administration française est resté longtemps un sport national

Du coup, il a été assez facile de nous vendre l’efficience présupposée des entreprises privées plutôt que la lourdeur bureaucratique des services publics, avec l’idée qu’ensuite, ce serait plus rapide, plus efficace, moins cher et plus accessible. Puis, dans l’élan, de  nous fourguer la dématérialisation des services, des démarches et même des relations comme simplificatrice de la vie quotidienne.

En fait, ce n’est pas compliqué, la numérisation de notre société, c’est le nouvel eldorado, le saint Graal et le mini Mir réunis.

Ce qui est grandement exagéré.

Déjà, basculer en mode informatique des démarches qui sont sous-tendues par une complexité juridique et règlementaire croissante, ne change que le support et ne résout pas la question même de la complexité. Certes, cela rend service à ceux qui maîtrisent relativement bien et l’outil informatique et le langage administratif, mais pour tous les autres, je suis assez dubitative sur le gain réel de productivité.

Mais le pire est à venir quand cette «simplification» de la démarche s’accompagne en réalité d’un objectif très concret de réduction des couts et donc des personnels chargés de gérer ses processus. Parce qu’aux deux bouts de la chaine numérique, il reste toujours des humains.
Et que tous ces humains — tant s’en faut — ne sont pas des familiers voire même vaguement à l’aise avec la chose informatique ou la chose administrative.
Et que du coup, au moindre petit grain de sable dans l’engrenage, c’est toute la machine qui se grippe, maintenant qu’elle n’est plus ointe du liant humain.

L’Homo numericus ne peut que croiser les doigts pour que tout se passe selon le scénario de la machine, car ne pas entrer dans une seule de ses cases peut déclencher une catastrophe en chaine que nul Bruce Willis du numérique ne pourra plus juguler.
Informatique partout, liberté nulle part

Pour en revenir à mon père, il est juste un pur incompétent numérique. Il est arrivé à grand-peine à dompter l’interface du Cube de Canal+, il a fini par se résigner à utiliser une carte bancaire — lui qui a passé toute sa vie à compter l’argent en briques —, mais c’est bien là le maximum d’effort qu’il veut bien concéder à la machine.

Et je le comprends. À son âge, il n’a plus rien à prouver et si ses capacités intellectuelles sont intactes, il n’a aucune culture numérique et le bond cognitif que cela représente est bien trop de fatigue pour un vieillard.

Mais voilà, la société numérique est totalitaire et ne lui laisse aucun choix, aucun espace, aucune dérogation. L’important, vous l’aurez bien compris, n’est pas tant de nous faciliter la vie, que d’économiser à tout prix sur la masse salariale, dégraisser tout, tout le temps et n’importe comment, comme si Skynet avait déjà pris le pouvoir.

En gros, la digitalisation de la vie quotidienne ne serait pas quelque chose de grave si elle n’était pas imposée à tous, au mépris le plus absolu de ceux qui n’ont pas accès à cette technologie, que ce soit par manque de moyens ou d’envies. C’est ainsi qu’est pourtant créée une nouvelle catégorie de sous-citoyens :
Les exclus numériques

Ça a commencé à la Poste, quand mon père n’a plus pu acheter de timbres : "La dame au guichet m’a dit qu’elle ne pouvait plus m’en vendre, qu’il fallait aller à l’automate. Là, il y avait un jeune qui montrait comment ça marchait, je n’ai rien compris. Puis le jeune n’a plus été là. J’ai dû essayer tout seul, mais tu comprends, le temps que je lise tout, l’écran s’est effacé. Et même s’il n’y a personne qui attend au guichet, on refuse de m’en vendre normalement".

Je me demande si les cons qui ont pensé cette nouvelle procédure avaient assez de neurones pour imaginer la frustration et la détresse de ceux qui, soudainement, sont interdits d’accès à quelque chose dont ils ont besoin et dont ils savent qu’on pourrait assez facilement les satisfaire, comme avant.

Il y a 15 jours, sa ligne fixe a cessé de fonctionner. Contacter Orange pour obtenir un dépannage s’avère à présent être pire qu’un parcours du combattant y compris pour les gens très à l’aise avec le numérique comme moi. Pas de numéro direct, pas d’accès au SAV, des formulaires automatisés partout qui ne répondent à rien, ne renseignent en rien, des robots téléphoniques qui renvoient pendant des heures à d’autres robots téléphoniques… pour rien. Tout cela transpire la très mauvaise volonté et un réel désir de ne pas prendre en charge les problèmes. Cela m’a fait très rapidement pensé à La Maison qui rend fou.

Toute cette technologie pour se retrouver exactement au même point qu’avant…

Mon père de 85 ans n’a toujours pas le téléphone et il n’y a pas l’ombre d’une solution en vue.

Je lui ai parlé de la possibilité de lui prendre un mobile chez Free. Bien sûr, pour s’abonner, il me faudrait faire les démarches en ligne, à sa place, sur mon compte, mais bon il lui suffirait de me faire un virement tous les mois pour l’abonnement et il n’aurait pas à s’en occuper.

        C’est que tu vois, ma fille, je ne peux plus faire de virement.
        Comment ça, je ne comprends pas?
        Depuis quelques temps, à la banque, les gens au guichet n’ont plus le droit d’exécuter de virements à ma place. Il faut que j’aille à l’automate dans le hall. Donc je fais des chèques…

D’ici deux ans, mon père devra déclarer ses impôts en ligne et ça l’angoisse déjà.

Je ne sais pas pour vous, mais franchement, je lui trouve une sale gueule au progrès, maintenant qu’il est en marche… inexorable et indifférent.
https://blog.monolecte.fr/2017/05/21/totalitarisme-numerique/
Brain Magazine - #Musicfeed - Playlist Vernon Subutex 3
Fri Jun 9 15:13:32 2017
http://www.brain-magazine.fr/article/musicfeed/38285-Playlist-Vernon-Subutex-3
Comment j'ai quitté Google et plaqué Microsoft
Wed May 17 09:55:25 2017

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Comment j'ai quitté Google et plaqué Microsoft

On a du mal à croire que ce soit seulement possible.

En 2016, alors que 50% des smartphones tournent sous un système d'exploitation développé par (et pour ?) Google, que personne n'ignore ce qu'est Google.com, ou GMail, qu'on parle de Google Glasses, de Google Watch, de Google Docs, de Google Maps, de Google Street View, de Google+ (non), je n'utilise pas Google.

Et quand je dis « pas », je dis « plus ».
Je n'utilise plus Google.

Ni pour mes recherches. Ni pour mes mails. Ni pour partager des photos avec mes ami⋅e⋅s ou pour héberger une page web. Ni pour me géolocaliser. Ni pour faire fonctionner mon smartphone.

Nous sommes toujours en 2016, et quand Skype est le nouveau moyen de discuter, quand on choisit entre Microsoft ou Apple pour choisir son ordinateur, quand on a encore une adresse Outlook, qu'on utilise le pack Office, voire qu'on est aventureux et qu'on a investi dans un Windows Phone (désolé), je n'utilise pas Microsoft.

Une fois encore, je n'utilise plus Microsoft.

Et même si les hipsters et les web-designers (sont-ce les mêmes personnes ?) investissent dans du matériel Apple, moi, je n'ai jamais touché à ça.

Ça doit faire à peu près un an. Un an que je n'utilise plus Google, ni Microsoft, et à peine Facebook (juste pour t'espionner ; oui, toi ; oui oui) ou Amazon.

Et je me suis dit que peut-être, ça t'intéresserait de savoir COMMENT j'ai pu réussir sans faire une syncope. Et comment j'ai découvert des alternatives qui me respectent et ne me traîtent pas comme une donnée à vendre.

Allez, ferme Hangout et prends le temps de me lire, un peu.
Chapitre 1 : Les raisons

    « mdr le mec y si croi, il fé dé chapitre »

Oui, c'est plus cool que de mettre juste un « 1. ». Tu te tais maintenant, c'est moi qui raconte.

J'ai longtemps été très Googlophile. Très content d'utiliser leurs outils. C'est joli, c'est simple, c'est très chouette, et tout le monde utilise les même.

Puis un jour, au détour d'une Assemblée Nationale, j'ai entendu parler de surveillance généralisée par des boîtes noires.

    Mais ça a rien à voir !!!

Tut-tut. J'ai dit : c'est moi qui raconte. Alors tu attends, et tu vas voir que si, ça a à voir.

Parce que quand j'ai entendu parler de ça, je me suis dit « mince, j'ai pas envie qu'on voit tout ce que je fais sous prétexte que trois clampins ont un pet au casque ».

Ouais, j'ai un truc dans le crâne qui me dit que ce n'est pas normal d'être espionné en permanence. C'est ouf comme truc, je vais me faire opérer pour une ablation totale du respect de ma vie privée, ça ira mieux.

J'ai commencé à voir circuler des alertes concernant le danger potentiel que représenterait un tel dispositif d'espionnage massif. Et j'ai fini par tomber sur plusieurs conférences. Mais la toute, toute première, c'était un extrait (je ne l'ai toujours pas vue en entier d'ailleurs) de Minitel 2.0, la célèbre conférence de Benjamin Bayart.

Et ça m'a intrigué.

Alors j'ai commencé à regarder d'autres conférences sur la vie privée, telles que la fameuse « sexe, alcool et vie privée », une merveille.

Et j'en ai conclu deux choses :

    La vie privée, c'est important et on la laisse facilement nous échapper
    Les grandes entreprises qui ont main-mise sur ta vie privée, c'est pas tip top caviar

Alors j'ai acheté une Brique Internet (https://www.labriqueinter.net) et j'ai adhéré à l'association Aquilenet (https://www.aquilenet.fr).

C'est un FAI géré par des copains qui n'ont rien de mieux à faire que d'aider les gens à avoir accès à un Internet neutre, propre.
Et j'ai donc souscrit à un VPN chez eux. Pour avoir une protection contre les boîtes noires qui squatteront un jour (peut-être, vu comme ça avance vite) chez SFR et voudront savoir ce que je fais.

« Mais bon », me suis-je dit, « c'est très cool, mais ça n'empêche pas Google et Facebook de me renifler le derrière tout ça ».

Et j'ai entrepris la terrible, l'effroyable... DéGooglisation.
Chapitre 2 : Premiers Pas
2.1 / Microsoft : pas piqué des hannetons

Le plus simple, vraiment, c'était de dire au revoir à Microsoft.

Se dire que son système entier est couvert de trous pour laisser rentrer quiconque Microsoft veut bien laisser entrer, ce n'est pas agréable.

Imaginez que votre ordinateur soit comme un appartement.

On vous vend un appartement sans serrure.
Et on vous dit « eh, vous pouvez en faire installer une si vous le voulez, mais alors, il faudra faire appel à une entreprise ».
Option 1 : je n'ai pas besoin de serrure

    Je m'en fiche. J'ai confiance, et je sais quand je pars et comment je pars. Personne ne voudra entrer chez moi.

Vraiment, est-ce qu'on peut croire une seconde à cette phrase ?
Option 2 : je fais poser une serrure par un serrurier engagé par une entreprise privée

    Hop, me voilà protégé !

Et s'il garde un double de la clé ?
S'il décide de faire une copie de la clé et de l'envoyer à quelqu'un qui veut entrer chez vous sur simple demande ?
Option 3 : je connais un gars très cool, il fabrique la serrure, me montre comment il la fait, et me prouve qu'il n'a pas de double de ma clé

Ok, c'est super ça !
Maintenant, on va devoir recommencer avec chaque partie de l'appartement. Pour être bien sûr⋅e que tout est bien sous contrôle.
Option 4 : je prends un appartement dont j'ai le contrôle dès le départ

Et c'est ça l'intérêt d'un système d'exploitation (OS) libre. Parce que c'est bien sympa, Microsoft, mais concrètement, c'est eux qui ont tout mis en place. Et quand on veut voir comment c'est fait, s'il y a un vice caché, c'est non. C'est leur business, ça les regarde.

Alors pourquoi leur faire confiance ? La solution, c'est le logiciel libre.

Comme point d'entrée Ubuntu (et surtout ses variantes) est un OS très simple d'accès, et qui ne demande pas de connaissances formidables d'un point de vue technique.

    Bouuuh, Ubuntu c'est pas libre, y a des drivers propriétaires, puis c'est Canonical, moi je suis sous FreeBSD et j'ai des poils

C'est super cool, mais FreeBSD, c'est pas vraiment l'accessibilité garantie et la compatibilité parfaite (je vais me faire flame comme il faut pour celle-ci). Ubuntu, c'est grand public, et tout public. C'est comme ça.

Dans la majorté des cas, il suffit d'une installation bien faite et tout fonctionne tranquillement. Le plus compliqué, c'est finalement de se dire : « allez, hop, j'y vais ».

Je joue à League of Legends et à Hearthstone sur mon PC sous Linux. J'y regarde les même lives que les autres, visite les mêmes sites.

    Mais en vrai t'as aucune valeur, c'est quoi ça. C'est pas du tout libre, ça fait des trous dans tes murs ces bidules.

Dixit celui qui joue à Pokémon GO.

    Je...

Voilà, chacun ses compromis.

    Bon ok, mais j'en ai marre que tu te disputes avec une personne qui n'existe pas.

Cool.

Donc, une fois sous Ubuntu, le nom de mes logiciels change. Leur interface aussi. Il faut le temps de s'habituer. Et c'est tout.

Certes, parfois, la compatibilité n'est pas au rendez-vous. Soit on se bat, soit on se résoult à faire dual-boot (deux systèmes d'exploitation installés) son ordinateur, soit on virtualise (l'OS dans l'OS).

Mais la majorité du travail doit être fait sous Linux. Une fois qu'on en a l'habitude, un retour sous Windows n'est même plus tentant.
2.2 Intialisation de la déGooglisation

Google, en premier lieu, c'est quoi ?

Un moteur de recherches. Un moteur de recherches qui sait absolument tout sur ce que je cherche. Parce que j'utilise un compte. Avec un historique.

On parle donc d'une entreprise qui sait qui je suis, ce que je cherche, sur quoi je clique.

Non, désolé, ça ne me convient pas. Je n'ai pas envie qu'une entreprise puisse me profiler à tel point qu'elle sache si j'ai le VIH avant que j'en sois informé. Qu'elle sache que je déménage. Que je cherche un emploi. Où. Si je suis célibataire ou non. Depuis quand. Quel animal de compagnie j'ai chez moi. Qui est ma famille. Quels sont mes goûts.

Ah non, vraiment, une seule entité, qui vit de la vente de pub, et qui me connaît aussi bien, ça ne me plaît pas.

    Alors, comment t'as fait ?

J'utilise Bing.

    ?!

Non, pas du tout.
J'utilisais au début Startpage (https://www.startpage.com/). Le principe est simple : ce moteur de recherches ne garde aucune donnée, et envoie la recherche à Google avant d'afficher le résultat.

La différence est énorme. Google sait que Startpage a fait une recherche. Mais il ne sait pas QUI a utilisé startpage. Il ne sait pas QUI je suis, juste ce que je cherche. Google ne peut plus me profiler, et moi, j'ai mes résultats.

Et voilà, je n'utilise plus Google Search. Juste comme ça. Pouf.

Maintenant, j'utilise Searx, installé sur les serveurs d'Aquilenet (https://searx.aquilenet.fr). Parce que c'est encore mieux.
2.3 Navigateur web et plug-ins

Je naviguais avec Google Chrome. Comme la majorité des gens (en dehors des admirateurs d'Internet Explorer, donc je ne comprendrai jamais les tendances auto-mutilatoires).

Je suis donc passé sous Firefox, et avec lui, j'ai ajouté plétore de plug-ins de protection de la vie privée.

La liste (ou une bonne partie de celle-ci) est disponible sur le blog d'Aeris, que je vais donc citer en coupant allègrement dans le tas (l'article : https://blog.imirhil.fr/2015/12/08/extensions-vie-privee.html) :

    Au-revoir-UTM est une extension très simple qui va virer automatiquement les balises « utm » laissées par les régies publicitaires ou trackers pour savoir d’où vous venez lors de l’accès au contenu.

    Decentraleyes remplace à la volée les contenus que vous auriez normalement dus aller chercher sur des CDN centralisés et généralement très enclin à violer votre vie privée, tels Google, CloudFlare, Akamai et j’en passe.

    Disconnect supprime tout le contenu traçant comme le contenu publicitaire, les outils d’analyse de trafic et les boutons sociaux.

    HTTPS Everywhere force votre navigateur à utiliser les versions HTTPS (donc chiffrés) des sites web que vous consultez, même si vous cliquez sur un lien HTTP (en clair).

    Pure URL, nettoie vos URL du contenu traçant.

    uBlock Origin, qu’on ne présente plus, un super bloqueur de publicité et de trackeurs, juste un must-have.

    Blender est une extension qui va tricher sur l’identité de votre navigateur, pour tenter de le faire passer pour celui le plus utilisé à l’heure actuelle, et ainsi se noyer dans la masse.

    Smart Referer permet de masquer son référent. En effet, par défaut, votre navigateur envoie au serveur l’URL du site duquel vous venez. L’extension permet de remplacer cette valeur par l’URL du site sur lequel on va, voire carrément de supprimer l’information.

    uMatrix est THE extension ultime pour la protection de sa vie privée sur Internet. Elle va en effet bloquer tout appel externe au site visité, vous protégeant de tout le tracking ambiant du net.

Une fois qu'on est confort avec ça, on a déjà un meilleur contrôle de sa présence en ligne et des traces qu'on laisse.
Chapitre 3 : La dé-Googlisation
3.1 : Google Docs, Google Sheets, Google machins, le pack, quoi.

Il n'y a rien de plus simple que de se débarrasser de Google Docs. Des outils d'aussi bonne qualité sont disponibles chez Framasoft. Rien à installer (sauf si vous souhaitez héberger vous-même le contenu), accessible à tout le monde. Tout comme Google. Sauf que...

... Framasoft ne va pas faire attention à vos données. Il s'agit de bénévoles qui souhaitent proposer des outils de qualité. Framasoft s'en fiche de ce que vous saisissez dans vos documents. Et Framasoft ne s'en approprie pas les droits. Google, oui.

Pour trouver l'outil qu'il vous faut, rendez-vous simplement sur https://degooglisons-internet.org/alternatives et choisissez la ligne correspondant à l'outil Google dont vous souhaitez vous débarasser.
3.2 : Google Maps / Google Street View

Google Maps peut être aisément remplacé par Open Street Maps (https://www.openstreetmap.org/). Sur votre smartphone, l'application OSMAnd~ fait très bien son travail.

Je ne connais aucun équivalent à Street View, cela dit. Il faut des moyens colossaux pour cela, que seul Google a. Framasoft ou Open Street Maps ne peuvent pas jouer à faire circuler des voitures à travers le monde pour prendre des photos à 360°.
3.3 : Picasa / Dropbox / WeTransfer

Les services d'hébergement de fichiers ne manquent pas. Et ceux que je vais proposer ici n'ont pas main mise sur vos fichiers.

Ça n'a l'air de rien comme ça, mais une entreprise qui peut regarder vos fichiers, est-ce que ce n'est pas problématique ? Lui avez-vous donné l'autorisation de s'introduire ainsi dans vos échanges de données ?

Pour les albums, au revoir Picasa, préférez Piwigo (http://piwigo.com/).

Pour un simple partage d'image(s), pourquoi pas Framapic (https://framapic.org/) ou Lutim (https://lut.im/) ?

Pour stocker vos fichiers et les envoyer, dégagez WeTransfer de là et choisissez plutôt Framadrop (https://framadrop.org/). Abandonnez votre dropbox, et rendez-vous sur Framadrive (https://framadrive.org/).

Les alternatives sont là, et sont bien plus diverses. La seule nuance, c'est que vous ne les connaissez pas, et n'avez pas le réflexe de les chercher.

Dans mon cas, ayant une Brique, j'utilise Jirafeau, ça me va très bien, et au moins, ça reste chez moi.
3.4 : Discussion en instantané

Rendez-vous sur Jabber. Skype ne vous respecte pas, Hangout non plus.

Au lieu d'installer Google Hangouts et d'utiliser votre compte Google, installez Xabber ou Conversation sur votre téléphone et créez un compte Jabber.

Au lieu d'utiliser Skype, utilisez Tox. Ou en ligne, vous pouvez utiliser Vroom (https://vroom.im/).

J'ai un peu de mal à conseiller Telegram car récemment, la sécurité qu'il promet a été remise en question, et qu'il s'agit toujours d'une entreprise qui peut vouloir jouer avec vos données.
3.5 : GMail

On attaque le côté le plus effrayant : les e-mails. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n'imaginais pas pouvoir dire au revoir à mon GMail.

Cela faisait 5 ans que TOUS mes échanges se faisaient par son biais. Que tous mes comptes, sur tous les sites où j'étais inscrit, connaissaient cet e-mail comme étant le mien.

En réalité, je me suis rendu compte que mes mails déjà envoyés étaient sacrifiables, que ceux déjà lus l'étaient également. Je me suis rendu compte que je recevais plus de spam et de newsletters que de nouvelles de mes proches.

Étant dans un FAI associatif, je leur ai confié mes mails. Mais avant cela, j'avais prévu de me tourner vers Protonmail. C'est certes une entreprise, mais vos messages sont chiffrés, et il n'est pas possible (dans le cas où c'est bien fait ;)) pour l'entreprise de lire vos mails. Contrairement à Google qui lit bien tout ce qu'il veut.

De la publicité ciblée à partir de vos échanges privés. Comment peut-on accepter ça ?

Protonmail est un service qui m'a l'air fiable, même si tout n'est pas blanc (mais cette opinion me regarde). Si vous souhaitez abandonner Google, c'est une alternative viable (https://protonmail.com/).

Envoyez un mail à tous vos contacts, mettez (ou non) en place une réponse automatique Google indiquant « voici ma nouvelle adresse e-mail », et changez votre adresse e-mail sur tous les sites la connaissant.

En consultant ses mails GMail de temps en temps, on peut en voir un qui s'est perdu et indiquer la bonne adresse e-mail à laquelle écrire.

Vous verrez, contrairement à ce qu'on croit, c'est simple, rapide, et on ne rencontre quasiment aucun obstacle.
3.6 YouTube (édition du 17/05/17)

Google propose de récupérer tous ses abonnements YouTube au format .opml (https://support.google.com/youtube/answer/6224202). Avec cette solution, on peut sortir être notifié par un simple lecteur de flux RSS.

Pour celleux qui n'auraient pas connu ou utilisé RSS à l'époque où c'était la star d'Internet, il s'agit, en gros, d'abonnement à des sites. Dès qu'une nouveauté sort, vous êtes notifié dans votre lecteur de flux RSS qui contient tous vos abonnements.

J'ai donc installé FreshRSS sur ma Brique, et téléchargé ce fichier .opml de mes abonnements. J'en ai profité pour ajouter Chroma, qui sort sur Dailymotion. Je recentralise ainsi la décentralisation de la création multimédia, c'est beau, non ?

J'y ai ajouté un plugin nommé "FreshRSS-Youtube" qui me permet d'ouvrir les vidéos YouTube directement dans mon lecteur RSS. Donc j'ai un YouTube sans compte, avec juste mes abonnements, chez moi.

Pour ajouter un autre flux RSS à la liste, il suffit de prendre l'url à ce format et de l'ajouter :
https://gdata.youtube.com/feeds/base/users/NOM_UTILISATEUR/uploads
3.7 Android

Votre Smartphone est sous Android ? Chouette. Mais Android utilise en permanence des services Google. Pour vous géolocaliser, pour faire fonctionner vos applications, pour vous entendre quand vous dites « Ok Google ».

Au début, j'ai été dérouté par cette prise de conscience, alors j'ai simplement abandonné l'idée d'avoir un smartphone. J'ai acheté un truc à 30€ qui faisait SMS + MMS + Appels, et c'était tout.

Puis on m'a parlé de Replicant (http://www.replicant.us/).

Alors j'ai regardé, et j'ai constaté que ce n'était pas compatible avec le Samsung Galaxy S3 Mini que j'avais abandonné.

SOUDAIN... Non.
Un jour, j'ai commandé un t-shirt chez la Free Software Foundation Europe (https://fsfe.org/) et reçu un papier « Free your Android ! » dans le colis.

Je l'ai encore sur mon bureau.

En allant sur leur site, j'ai pu découvrir CyanogenMod (devenu maintenant LineageOS). Un Android sans Google, fait par la communauté pour la communauté. Comme d'habitude, tout n'est pas tout blanc, mais c'est toujours mieux que rien.

Je l'ai installé (en suivant simplement des tutos, rien d'incroyable), installé F-Droid pour télécharger les applications dont j'avais besoin, et j'installe directement les fichiers .apk comme on installe un .exe sur son Windows ou un .deb sur son Ubuntu.
Conclusion

Me préparer psychologiquement à quitter Google et Microsoft m'a pris plus de temps que pour m'en passer réellement, trouver des alternatives et m'y faire.

On n'a pas besoin d'eux. Les alternatives existent, sont nombreuses, variées, et nous respectent pour ce que nous sommes : des êtres humains, avec des droits, qui souhaitons simplement utiliser Internet pour notre plaisir quotidien.

Je pense que j'ai oublié plein de choses. En parallèle de tout ça, j'ai appris beaucoup sur l'auto-hébergement, grâce à ma Brique Internet. J'ai aussi beaucoup appris sur l'anonymat, sur le chiffrement, sur le fonctionnement d'Internet. Mais je ne pense pas que ça doive être développé ici.

Si vous pensez qu'il manque des choses, contactez-moi : toutes les infos pour me trouver sont sur https://cyphergoat.net.

DÉGOOGLISONS L'INTERNET.

With Datalove,
Korbak <3
JACK DURDEN © 2017
Proudly published with Ghost
https://blog.cyphergoat.net/degooglisation-3/
Fallait demander | Emma
Wed May 10 13:26:01 2017
https://emmaclit.com/2017/05/09/repartition-des-taches-hommes-femmes/
Soumission de Houellebecq : une caricature qui interpelle - Comité Laïcité République
Sat May 6 22:53:37 2017
Houellebecq est-il raciste, antimusulman, fasciste ? L’accusation est tombée, sans appel, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage Soumission. En quelques jours, ce roman s’est trouvé inscrit à l’Index comme au temps de l’Inquisition, l’auteur jeté sur les bûchers de la Communication, son nom excommunié de la République médiatique. Fallait-il que le roman touche à des peurs et à des non-dits pour que cet auteur adulé, d’un coup devienne pestiféré.

Qu’imagine Houellebecq dans ce conte voltairien mais faussement candide ? Un scénario de politique-fiction incongru et improbable dont, selon la formule consacrée, la ressemblance avec des évènements ou des personnages réels ne serait que pure coïncidence !
Qu’on en juge.
Le décor ? des cités "chaudes", des islamistes qui ont les moyens de faire régner l’ordre, une extrême droite identitaire qui rêve d’une guerre civile modèle Saint Barthelemy, des journalistes de centre gauche qui répètent l’aveuglement des Troyens !
La perspective ? Une victoire électorale du Front national devient tout à fait probable.
Le constat ? Un parti de gauche dont la mouvance communautariste l’a emporté sur sa mouvance laïque parvient à un accord avec la "Fraternité musulmane" dont le programme politique semble modéré au regard de celui des intégristes échevelés. Un brillant universitaire, bientôt ministre, justifie au regard de la spiritualité de l’islam, des réformes qui vont constituer pour l’université, pour les femmes, pour la démocratie et bien sûr pour la laïcité, autant de terribles régressions. C’en est terminé de la république laïque !

On le voit, un scénario de l’apocalypse qui joue des peurs, du déni des réalités, des numéros de séduction pour récupérer "le vote musulman" et aboutir finalement à faire de la France une république islamique ! L’hypothèse la plus probable n’est pourtant pas celle d’une prise de pouvoir par un parti musulman qui se constituerait sur le modèle de la démocratie chrétienne - au demeurant pas toujours si démocrate -, mais celle d’une réaction populiste, des pans entiers de l’électorat populaire basculant dans le vote d’extrême droite. Election après élection, le balancier de la politique semble s’orienter en ce sens.

Houellebecq est-il pour autant le chantre de la haine de l’islam ? Un "islamophobe" comme ils disent ? Ou bien, est-t-il un caricaturiste qui interpelle, non la spiritualité d’une foi, mais sa représentation imaginaire du monde, son organisation sociale, familiale et politique, l’ordre du monde, que des porte-paroles de cette religion entendent imposer aux femmes et aux hommes, au demeurant comme tous les monothéismes avant leur sécularisation ?

S’agit-il de religion ou de politique lorsque l’ayatollah Khomeini proclamait : "Si l’islam n’est pas politique, il n’est rien" ? S’agit-il de religion ou de dictature lorsqu’il est question d’absolue soumission de la femme à l’homme ? A s’interdire ces questions, on se condamne à refuser tout lien entre l’Eglise et les Croisades ou les bûchers de l’Inquisition. Donner leur nom aux choses est-il en soi un acte coupable ?

Questions aussi impertinentes que les dessins de nos amis de Charlie, morts d’avoir défendu la liberté de conscience et la laïcité. Sans lien avec la réalité ? On peut aimer ou non le roman de Houellebecq, les personnages qui portent nos lâchetés avec insouciance, le style, comme on peut aimer ou non l’humour grinçant, la virulence des caricatures de Charlie. Mais le débat sur la forme ne doit pas interdire les questions sur le fond. Encore une fois, le problème, ce n’est pas l’huile, c’est le feu.

Houellebecq, lorsqu’il met le point final à son roman, sait vraisemblablement qu’il va être accueilli par une volée de bois vert. Il anticipe et se paye les "islamo-gauchistes" : "une tentative désespérée de marxistes décomposés à la recherche d’une classe révolutionnaire perdue, s’accrochant aux forces montantes de l’islam pour se hisser hors des poubelles de l’histoire". Mais il n’imagine pas que la violence barbare de janvier va s’abattre sur le pays et que les "je ne suis pas Charlie" vont s’organiser contre son livre.

Houellebecq aborde aussi d’autres thèmes, non sans lien avec la déchirure sociale et culturelle : la question de la transmission, la perte du père symbolique, le rôle de l’intellectuel en France, qui "n’avait pas à être responsable, ce n’était pas dans sa nature".

On le voit, un roman, un conte, une farce, une satire même, tout au plus une sotie, qui n’a rien à voir avec l’histoire vraie, mais fonctionne en miroir d’une désagrégation sociale. Et dont on n’aurait probablement jamais autant parlé s’il n’avait été promis aux flammes de l’enfer.

Patrick Kessel
http://www.laicite-republique.org/soumission-de-houellebecq-une-caricature-qui-interpelle.html
VIDEO. Regardez en intégralité le passage de Michel Houellebecq dans "L'Emission politique"
Sat May 6 22:51:59 2017
http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/video-regardez-en-integralite-le-passage-de-michel-houellebecq-dans-l-emission-politique_2176721.html
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